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Ldfa

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  • Date de naissance 05/08/1960

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    Homme
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    Ardèche
  • Intérêts
    Informatique et communication.

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  1. durée de lecture : 3 minQuelle qualité avez-vous vraiment avec votre forfait mobile quand vous êtes chez vous, à votre travail, en déplacement ou sur votre lieu de vacances ? Depuis plusieurs années, le régulateur des télécoms a une carte décisive pour connaître la situation près de chez soi : Mon Réseau Mobile. Cette carte pour connaître la couverture et la qualité de service vient d’être actualisée. Il existe pléthore de très bons forfaits mobiles 4G et 5G en 2025. Sauf que tous les opérateurs de téléphonie n’ont pas toujours les mêmes performances partout sur l’ensemble du territoire français. En fonction de la répartition des antennes relais et des circonstances sur le terrain, certains réseaux s’en sortent mieux que d’autres. Pour déterminer quel opérateur a le meilleur réseau mobile, le régulateur des télécoms publie chaque année un bilan général sur le pays entier, qui est également décliné par thème : dans les grandes villes, à la campagne, sur les routes, sur les sites touristiques ou selon des critères techniques spécifiques, tels que le débit, la couverture, etc. Mais ce point d’étape n’offre qu’une photographie annuelle, qui ne permet pas de mettre en relief les particularités locales. C’est justement là qu’une autre carte de suivi de l’Autorité de régulation des communications électroniques (Arcep) entre en jeu : Mon Réseau Mobile, qui permet de voir la situation à un niveau beaucoup plus local. Vos données méritent d’être mieux protégées. Les escroqueries, les virus et les ransomwares ne sont plus une fatalité. Protégez votre vie privée et vos données personnelles avec Bitdefender et profitez de votre vie numérique en toute sérénité. Cette carte existe certes depuis des années. On en parlait déjà en 2020, par exemple. Mais le 8 juillet 2025, l’Arcep a annoncé une révision notable de son outil cartographique, avec notamment une « interface repensée » afin de « refléter plus finement l’expérience internet mobile » du public, et des informations « enrichies ». En particulier, ces nouvelles cartes « vont permettre d’offrir une plus grande précision en distinguant quatre niveaux (de ‘absence de couverture’ à ‘très bonne couverture’), afin de mieux refléter la réalité vécue par les utilisateurs », précise le régulateur des télécoms. Un dégradé de plusieurs couleurs est visible pour refléter ce niveau de couverture. Un exemple de zoom sur l’Essonne. // Source : Capture d’écranAvec la carte, on peut ainsi faire ressortir : la couverture théorique ; les tests de qualité réseau ; les antennes et déploiements ; les zones à couvrir ; les signalements de problèmes (J’alerte l’Arcep). L’Arcep signale au passage que cette mise à jour a aussi pris en compte des besoins plus experts. Cela inclut des statistiques territoriales adaptées à la zone sélectionnée, un fond de plan satellitaire pour mieux se repérer sur les cartes, ainsi que l’indication des antennes indisponibles (en panne ou en travaux), mises à jour quotidiennement Pour aller plus loinIl existe par ailleurs des options de tri et de recherche pour faire ressortir une région, un département ou une commune, mais aussi certains axes. On pense aux trains (TGV, Intercités, TER, RER, Transiliens, métros), mais aussi aux principales routes. Chaque section dispose ensuite de sous-options pour affiner les informations. Point notable et appréciable : le travail de suivi de l’Arcep ne se limite pas à la seule métropole. Les territoires de la France d’outre-mer sont là, avec des visualisations de la Guyane, la Guadeloupe, la Martinique, la Réunion, Mayotte, Saint-Barthélemy et Saint-Martin. Deux absents notables à noter : la Polynésie française et la Nouvelle-Calédonie. Pour finir, « Mon réseau mobile permet également de consulter l’emplacement des zones qui devront être couvertes dans les 24 mois par les opérateurs au titre du dispositif de couverture ciblée », pointe l’Arcep. Lancé en 2018, ce plan vise à améliorer localement la couverture des territoires, en lien avec les besoins des collectivités territoriales. Pour aller plus loinMarre des réseaux sociaux ? Rejoignez la communauté Numerama sur WhatsApp ! Afficher l’article complet
  2. durée de lecture : 2 minBill Gates et Linus Torbalds, sur la même photo, partageant leur premier déjeuner ensemble. Le 22 juin, le fondateur de Microsoft et le programmateur finlandais surnommé le « père » de Linux sont apparus publiquement pour la première fois de leur vie côte à côte, une image plus que symbolique, qui rassemble deux visions et deux fondations de l’Internet que l’on connaît. Tous les deux passionnés d’informatique, ils représentent d’un côté la suite de logiciels propriétaires et de l’autre le mouvement open source. La rencontre a pris place lors d’un déjeuner, organisé chez Mark Russinovich, le directeur technique de Microsoft Azure. C’est lui qui a d’ailleurs posté la photo sur le réseau LinkedIn (racheté par Microsoft il y a dix ans). À leurs côtés, un autre convive, tout aussi important du Microsoft des années 1990 : David Cutler, l’une des figures centrales de Windows NT. Il y a vingt ans, Microsoft voyait Linux comme son ennemi principal, une vraie menace. Aujourd’hui, leurs fondateurs se rencontrent, et Microsoft est moins fermé à l’open source, alors que le géant américain détient GitHub. « J’ai eu le frisson de ma vie en organisant un dîner pour Bill Gates, Linus Torvalds et David Cutler », écrivait Mark Russinovich sur son post. Aujourd’hui, les principaux chefs d’entreprise technologiques américains ont l’habitude de se côtoyer dans des événements, tels que des conférences, des soirées people, mais aussi des auditions au Sénat. Il y a vingt ans, jamais Bill Gates et Linus Torbalds ne s’étaient affichés en public. Depuis, Mark Russinovich avançait que les deux hommes ne s’étaient effectivement jamais rencontrés. Si Bill Gates avait un problème avec Linux, Linus Torbalds en avait aussi un avec Microsoft. Il critiquait souvent l’entreprise en soulignant ses pannes. Lire aussi Bill Gates publie son CV, rédigé il y a 48 ans, juste avant la création de Microsoft Alors que le déjeuner a suscité un vif intérêt au sein de la communauté technologique, Mark Russinovich n’a rien arrangé, en déclarant qu’une nouvelle rencontre pourrait avoir lieu, et que des projets pourraient en découler entre les deux hommes, aujourd’hui âgés de 69 ans pour l’Américain et de 55 ans pour le Finlandais. « Linus n’a jamais rencontré Bill, et Dave (David) n’a jamais rencontré Linus. Aucune décision majeure n’a été prise ici, mais peut-être lors du prochain dîner », a-t-il écrit sur son poste sur LinkedIn. 🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp. Afficher l’article complet
  3. durée de lecture : 5 minJ'utilise Firefox, par intermittence, depuis très longtemps. Après tout, c'est le navigateur Web par défaut pour Linux depuis aussi longtemps que je me souvienne. Recevez une sélection de conseils stratégiques et d'astuces concrètes chaque semaine dans votre boîte mail avec notre newsletter Guides pratiques. En savoir plus sur l’utilisation des données personnelles Mais j'ai finalement abandonné Firefox. Le problème, c'est Mozilla Et je ne peux pas imaginer revenir en arrière. Même pour un de ses clones, comme Zen Browser, que j'ai vraiment aimé utiliser. Le problème n'est pas Zen Browser ou l'un des forks de Firefox. Il n'est pas vraiment lié à Firefox (nous y reviendrons dans un instant). Le problème, c'est Mozilla! Mozilla est une entreprise. Et les entreprises doivent avoir des revenus pour continuer à fonctionner. Il n'y a rien de mal à cela. Sauf quand ceux qui dirigent cette entreprise montrent qu'ils ne comprennent pas vraiment comment diriger un navire open-source... En 2022, lorsque Mitchell Baker, la PDG de Mozilla (à l'époque, car elle n'est plus là aujourd'hui), a reçu une importante augmentation de salaire, de plus de 6,9 millions de dollars. Cela a suscité des critiques et de l'indignation dans le monde entier. En particulier compte tenu : De la façon dont Firefox luttait pour maintenir sa part de marché face aux autres navigateurs De la façon dont les revenus de Mozilla étaient en train de souffrir Ce n'était pas une bonne image à l'époque. Et ce n'est pas une bonne image aujourd'hui. Et il y a eu tous les licenciements, même à une époque où Mozilla disposait d'une trésorerie abondante ! C'était une décision que personne ne pouvait comprendre. Firefox semblait être sur le point de retrouver ses jours de gloire, et puis, vlan, le personnel a été drastiquement réduit. La fin de la logique Linux first Et à peu près au même moment, il semble que Mozilla ait décidé de se détourner de sa base d'utilisateurs principale. Oui, je parle des adeptes de Linux et des logiciels libres. Lorsque Mozilla et Firefox étaient dans leur période de gloire, ils fonctionnaient avec un état d'esprit Linux first, et cela roulait très bien. Firefox était, de loin, le meilleur navigateur du marché pour Linux. Et l'équipe de Mozilla travaillait à faire de Firefox LE navigateur de Linux. Elle a écouté la communauté open-source et a travaillé dur pour s'assurer que Firefox fonctionne parfaitement sur le système d'exploitation open-source. Mais les choses ont commencé à changer. Et il semble que Mozilla ne soit plus un champion de la communauté open-source. Ce qui était autrefois un navigateur ultra-rapide sous Linux est devenu extrêmement lent. En outre, des fonctionnalités ont commencé à disparaître (comme Do Not Track). De plus, l'équipe de développement semble ignorer le fait que tous les navigateurs du marché ont pris de l'avance sur Firefox en ce qui concerne la gestion des onglets. C'est un peu comme si Mozilla ne se souciait pas du fait que des navigateurs comme Opera, Safari, Edge et d'autres ont fait de la gestion des onglets une œuvre d'art. Firefox ne peut pas rivaliser Et ne parlons pas de la rapidité de Chrome. Firefox ne peut pas rivaliser. Il y a aussi le fait que de nombreuses distributions Linux ont opté pour la voie Snap ou Flatpak avec Firefox. Et Mozilla n'a pas fait un travail remarquable sur ce front (la version Snap de Firefox est lente et boguée). En fin de compte, cependant, le plus gros problème pour moi est que Mozilla est en train de s'effondrer. Et cela a eu un impact négatif sur le navigateur. Cet impact négatif a une grande portée en raison de tous les navigateurs basés sur Firefox. Si Mozilla échoue avec Firefox, Firefox échouera avec tous les navigateurs qui l'utilisent comme noyau. Qu'est-ce que cela signifie ? Si des applications comme Zen Browser veulent continuer à prospérer, elles devront peut-être faire cavalier seul et maintenir leur propre noyau. Et c'est une lourde tâche pour une petite équipe... J'ai besoin d'un navigateur sur lequel je puisse compter. J'ai besoin d'un navigateur conçu par une entreprise qui écoute réellement ses utilisateurs et qui comprend l'importance du flux de travail et qui crée donc un navigateur efficace et fiable. Je ne peux pas continuer à utiliser un navigateur figé dans le passé. Un navigateur qui ne m'a jamais déçu Je reviens donc au navigateur qui ne m'a jamais déçu, un navigateur conçu par une entreprise qui écoute clairement ses utilisateurs et qui sait que pour rester pertinente, elle doit être à la hauteur. Ce navigateur est Opera. J'ai confiance en Opera. Je sais que l'entreprise se voudra pas se saborder par une mauvaise gestion. De plus, Opera est le plus beau navigateur du marché et dispose de la meilleure gestion des onglets. Voilà donc les raisons pour lesquelles j'abandonne Firefox. Source : "ZDNet.com" Actualités Lors du Red Hat Summit et de l'Ansible Fest 2025, les discussions ont porté sur l'open source, l'automatisation, la sécurité et, bien sûr, l'IA - mais d'une manière rafraîchissante. Par Jim Riposa | 03 juin 2025 Actualités Le noyau Linux 6.15 est accompagné de nouveaux pilotes basés sur Rust, de gains de performance, etc. Par Steven Vaughan-Nichols | 03 juin 2025 Actualités Imaginez qu'une seule ligne de code malveillante échappe à vos yeux fatigués et que toute votre application soit soudain compromise. Oui, les agents d'IA pourraient être les saboteurs silencieux de la prochaine grande crise de cybersécurité. Par David Gewirtz | 03 juin 2025 Actualités La startup présente un nouveau modèle d'intelligence artificielle qui promet des performances accrues en matière de recherche approfondie. Et ce en utilisant simplement 150 millions de paramètres. Par Louis Adam | 02 juin 2025 Guide d'achat Si vous souhaitez vous lancer dans l'aventure Linux (et vous devriez le faire), voici une poignée de distributions que n'importe qui peut les installer. Par Jack Wallen | 22 mai 2025 Guide d'achat Vous souhaitez gérer vos finances à l'aide d'une application ? Ces options open-source sont parmi les plus populaires, et ce pour de bonnes raisons. Par Jack Wallen | 18 mai 2025 Guide d'achat Vous devez planifier et suivre l’avancée de projets professionnels de petite ou moyenne envergure ? Oubliez les solutions coûteuses et installez l'un de ces logiciels gratuits. Par Jack Wallen | 12 mai 2025 Guide d'achat Ce player a d’innombrables fonctionnalités dont vous pouvez avoir besoin. Et il est sans frioriture. Par Jack Wallen | 06 mai 2025 Pratique Linux est gratuit. Mais cela ne signifie pas que vous ne devriez jamais envisager d'y consacrer un peu d'argent. Mais quand ? Je vous propose cinq points de réflexion. Par Jack Wallen | 29 mai 2025 Pratique Vous avez une connexion internet lente ? Voici comment j'ai trouvé ce qui ralentissait la mienne. Par David Anders | 25 mai 2025 Pratique Les visiteurs ne resteront pas sur votre site s'il est lent. Avec des solutions simples comme la suppression des thèmes et des plugins inutilisés, l'installation d'un CDN ou le changement d'hébergeur, vous pouvez améliorer votre performance. Par Dianna Gunn | 19 mai 2025 Pratique L'Internet mobile, c'est bien, mais veillez à vider le cache de votre iPhone de temps en temps. Par Adam Benjamin | 19 mai 2025 Afficher l’article complet
  4. durée de lecture : 6 minBon, vous avez craqué (ou vous n’avez pas eu le choix) : Windows 11 s’est invité sur votre PC, parfois à 3h du matin avec une mise à jour surprise, parfois parce que vous vouliez voir si votre ancien ordinateur portable pouvait survivre à cette nouveauté. Résultat : vous avez un OS tout neuf, plein de promesses… et de difficultés. Mais pas de panique, voici la boîte à outils maison pour transformer votre Windows 11 en machine de guerre, sans prise de tête ni sacrifice de SSD aux dieux du hardware. Installation et compatibilité : optimisez votre PC comme un professionnelInstaller Windows 11 sur un ancien ordinateur (même si Microsoft dit non)Très simple : ce tutoriel Windows 11 24H2 sur un ancien PC vous montre comment contourner les restrictions de compatibilité. Votre ancien PC de 2012 va enfin servir à autre chose qu’à caler une porte. Installer Windows 11 sans compte Microsoft (parce que la vie privée, c’est important)Marre de fournir vos informations à Redmond ? Voici comment installer Windows 11 avec un compte local. Plus besoin de donner votre sang, votre email, et l’ADN de votre chat. Créer une image allégée de Windows 11 (pour les SSD de petite capacité)Un script efficace pour supprimer tout le superflu et garder que l’essentiel. C’est par ici. Parce que la taille, ça compte. Installer Windows 11 ARM sur Mac Apple SiliconVous êtes passé sur un Mac M1, M2 ou M3 et vous voulez quand même jouer avec Windows ? C’est possible grâce à VMware Fusion et un peu de configuration. Voici un tutoriel pour installer Windows 11 ARM sur Apple Silicon, même si Microsoft ne vous facilite pas la vie. Installer une ISO propre de Windows 11Fatigué des PC bourrés de bloatware ? Suivez le guide pour une installation propre, sans fioritures. Éliminer le filigrane “PC incompatible”Parce que voir “ce PC n’est pas supporté” en permanence, c’est agaçant. Astuce du professionnel ici pour l’effacer. Windows 11 enfin ouvert aux CPU Rocket LakeBonne nouvelle pour les possesseurs de processeurs Intel Rocket Lake : Microsoft a enfin levé le blocage des mises à jour ! Plus d’excuse pour rester sur Windows 10, à condition d’avoir les bons pilotes. Tous les détails sur cette saga à rebondissements sont là : Windows 11 enfin accessible aux PC Rocket Lake après deux ans d’attente. Optimisation & personnalisation : faites de votre Windows 11 votre domaineMaîtrisez Windows 11 avec Bloatynosy NUEBloatyNosy Nue est un outil qui fait le ménage à votre place. Désactivez les applications et services inutiles, et récupérez de la RAM pour vos vrais usages (comme jouer à Baldur’s Gate 3). SuperMSConfig : Pour les perfectionnistes du contrôleEnvie de tout régler parfaitement ? SuperMSConfig vous permet de désactiver tout ce qui consomme des ressources au démarrage. À tester si vous voulez un Windows qui démarre plus vite que Sonic. Éliminez les publicités de Windows 11 avec OFGBParce que les publicités dans l’OS, c’est inacceptable. OFGB vous débarrasse de tout cela, et votre bureau respire. Nanazip : Le clone moderne de 7zipFatigué de 7zip qui n’évolue plus ? Passez à Nanazip, le fork vitaminé, compatible avec le Store et les dernières technologies de Windows 11. Microsoft Auto SR : L’upscaling DLSS/FSR natif dans Windows 11Envie de booster la qualité graphique de vos jeux ou applications sans changer de carte graphique ? Microsoft a intégré Auto SR, une technologie d’upscaling façon DLSS/FSR, directement dans Windows 11. Les détails et comment l’activer ici : Microsoft Auto SR – L’upscaling DLSS/FSR natif dans Windows 11. Sécurité & maintenance : restez maître de votre machineAutomatiser l’installation de Windows 11 avec UnattendedWinstallPour ceux qui installent Windows aussi souvent qu’ils changent de vêtements. Ce script fait tout le travail pendant que vous buvez un café. Découvrir UnattendedWinstall. Quick Machine Recovery : Le bouton “panique”Un problème ? Un clic et vous retrouvez votre Windows comme neuf. Découvrez comment activer ce super-pouvoir. Tiny11 : La version allégée qui performeEnvie d’un Windows 11 qui tourne sur un grille-pain ? Tiny11 c’est l’ISO minimaliste qui convient parfaitement. DNS-over-HTTPS : Sécurisez vos requêtes DNSFatigué que votre FAI sache tout ce que vous tapez dans votre barre d’adresse ? Passez au DNS-over-HTTPS natif dans Windows 11 pour chiffrer vos requêtes et surfer incognito. Le tutoriel pour activer cela : DNS-over-HTTPS (DoH) sous Windows 11. Fonctionnalités avancées : pour les geeks et les curieuxCross-Device Resume & Handoff avec AndroidReprenez vos tâches sur votre PC depuis votre smartphone ou inversement, grâce à la nouvelle fonctionnalité “Cross-Device Resume” de Windows 11. Vous commencez un son sur Spotify depuis votre Android, vous continuez sur votre PC, et vice versa, sans friction, sans prise de tête. Microsoft a même poussé le concept plus loin que le Handoff d’Apple, avec une compatibilité ouverte à toutes les applications (PWA, Win32, etc.). IA Copilot : L’assistant qui travaille (presque) à votre placeL’IA de Windows 11 peut vous aider à automatiser des tâches ennuyeuses. Découvrez comment et gagnez du temps pour les choses vraiment importantes (comme Reddit). Crystalfetch : Créez une ISO Windows 11 sur MacParce que même les fans d’Apple ont le droit de jouer avec Windows. Crystalfetch, c’est votre nouveau compagnon. VM Windows 11 pour développeurs (et bidouilleurs)Besoin d’une machine virtuelle Windows 11 prête à l’emploi pour tester des scripts ou des applications ? Microsoft propose des images toutes prêtes, parfaites pour le développement ou le pentest. Tutoriel et astuces ici : Machine virtuelle Windows 11 pour les développeurs. Installer Windows 11 ARM sur Raspberry Pi (et autres projets Raspberry)Vous voulez faire tourner Windows 11 sur un Raspberry Pi, juste pour le plaisir ou pour un projet spécifique ? Plusieurs solutions existent, de l’installation native à la VM optimisée. Installer WSL2 : Le vrai Linux dans Windows 11Vous avez envie de goûter à Linux sans quitter Windows ? Installez WSL2, le sous-système Linux natif de Windows 11. Bash, apt, et tout le nécessaire, sans redémarrer. Le tutoriel pour l’activer : Installer WSL2 sous Windows 11. Environnements multiples : ouvrez-vous au monde libreWubuntu : Linux et Windows main dans la mainEnvie de goûter à Linux sans tout casser ? Wubuntu vous installe Kubuntu directement dans Windows 11. Le meilleur des deux mondes, sans prise de tête. AnduinOS : Quand un ingénieur Microsoft crée la distribution Linux parfaite pour fuir WindowsVous voulez vraiment vous affranchir de Windows 11 mais vous avez peur de vous perdre sur une Ubuntu toute nue ? Bonne nouvelle : un ingénieur de chez Microsoft a créé AnduinOS, une distribution Linux qui ressemble plus à Windows 11 que Windows 11 lui-même. Barre des tâches centrée, menu démarrer, widgets… même votre grand-mère s’y croirait. C’est basé sur Ubuntu 25.04, ça s’installe en 10 minutes, et ça consomme moins de 10 Go d’espace disque. Le développeur fait cela sur son temps libre, pas de business plan douteux, juste du plaisir de développement et du partage. Bref, si vous voulez tester Linux sans vous sentir perdu, c’est LA solution à essayer. Voilà, vous n’avez plus qu’à piocher dans cette boîte à outils pour transformer votre Windows 11 (ou vous en échapper) en super machine de guerre comme je vous le disais en intro. Que vous soyez bidouilleur du dimanche ou un expert de la base de registre, il y a de quoi faire. Et si vous découvrez un outil cool, envoyez-moi un mail, histoire qu’on en profite tous ! Afficher l’article complet
  5. durée de lecture : 3 minAlors c’est un peu ironique mais un ingénieur de chez Microsoft vient de créer la distribution Linux la plus ressemblante à Windows 11 qui existe ! Et le truc le plus marrant, c’est que AnduinOS pourrait bien être LA porte de sortie idéale si vous ou quelqu’un de votre entourage en avez marre des conneries de Windows mais que vous voulez pas perdre vos repères. L’histoire est d’ailleurs amusante puisque, Anduin Xue, ingénieur Software Engineer 2 chez Microsoft (mais qui bosse pas sur Windows, précision importante) en avait marre de se casser la tête sur une Ubuntu de base pour ses projets perso. Du coup, il a pris GNOME, l’a complètement retourné dans tous les sens, et a créé une distrib’ qui ressemble plus à Windows 11 que Windows 11 lui-même ! Et le gars a commencé ce projet en septembre 2024, soit y’a même pas un an. Le projet est documenté sur son site officiel où Anduin explique toute l’histoire derrière cette création. Concrètement, AnduinOS c’est Ubuntu 25.04 sous le capot, mais avec une interface GNOME complètement customisée qui vous donnera l’impression d’être encore sous Windows 11. Barre des tâches centrée, menu démarrer familier, coins arrondis, widgets météo dans le coin… même votre grand-mère inscrite chez Framasoft n’y verrait que du feu ! Et contrairement à Ubuntu classique qui vous colle les Snap packages de force, là c’est Flatpak qui gère la boutique. La version actuelle 1.3.2 tourne avec GNOME 48, supporte les écrans HDR (pour vos setup gaming de bourgeois), et y’a même un raccourci Super + V pour l’historique du presse-papier. L’ISO fait à peine 2 Go, l’installation prend moins de 10 minutes, et une fois installé ça bouffe que 8 Go d’espace disque ! C’est top comparé aux 20-30 Go que Windows vous réclame juste pour respirer. Mais attendez, c’est pas fini puisque le mec fait ça totalement sur son temps libre ! Il consacre que quelques heures par mois au projet, dit qu’il est financièrement stable grâce à son job chez Microsoft et qu’il veut pas commercialiser son truc. C’est juste pour lui, pour avoir “un Ubuntu confortablement thémé”. Pas de business plan foireux, pas de levée de fonds, juste un dev qui se fait plaisir et qui partage son boulot avec la communauté. Cool hein ? Moi j’aime bien cet état d’esprit. L’installation c’est 5 minutes en machine virtuelle, et hop, vous avez un système qui démarre, qui répond au doigt et à l’œil, et qui vous donne l’impression d’être resté sur Windows alors que vous venez de passer côté obscur de la Force. Bref, c’est exactement ce que cherchent tous ces gens qui veulent tester Linux sans avoir l’impression de débarquer sur Mars. Bon, après comme d’hab, c’est pas parfait non plus, faut être honnête. Vous pouvez pas faire de mise à jour entre les versions (il faut réinstaller), et la distrib’ est encore un peu jeune mais franchement, pour un projet qui existe depuis même pas un an et maintenu par une seule personne, c’est déjà carrément impressionnant. The Register confirme qu’Anduin Xue a créé ça en toute transparence vis à vis de Krosoft. Pas de conflit d’intérêts, pas de backdoor louche et comme tout le code est disponible publiquement, vous pouvez vérifier par vous-même qu’il y a rien de suspect. Alors oui, on peut trouver ça rigolo que ce soit un employé de Microsoft qui crée la meilleure alternative à Windows, mais voilà, les bonnes idées peuvent venir de partout, même de chez l’ennemi ^^ ! Source Afficher l’article complet
  6. Ldfa

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  7. durée de lecture : 3 min Alors que le navigateur Arc s'est d'emblée distingué sur le marché, son éditeur réoriente ses efforts et considère une potentielle revente de ce dernier à un tiers. Arc Browser ©The Browser Company Dès son lancement, Arc Browser s’est distingué avec une approche centrée sur l'interface utilisateur. Afin de se démarquer de la multitude d'autres navigateurs articulés autour Chromium, il introduisait des fonctionnalités innovantes telles que l’organisation des onglets par espaces et une interface repensée pour la navigation web. The Browser Company s'explique enfin Et puis, plus rien. Soudain, l'entreprise présente Dia , un second navigateur boosté à l'IA et semble avoir mis Arc aux oubliettes. Et comme plusieurs aficionados, certains grincent des dents. Dans une lettre adressée à sa communauté, Josh Miller, PDG de The Browser Company, prend la parole pour enfin s'expliquer. L'homme affirme que malgré un noyau d’utilisateurs fidèles, Arc peinait à séduire le grand public. Cette nouvelle ergonomie n'était pas au goût des habitués de Google Chrome. Il ajoute que les outils phares d’Arc, bien qu’appréciés par certains, n’apportaient pas une valeur immédiate et claire pour la majorité des testeurs. Et cela contraste fortement avec Dia, où des fonctionnalités clés sont rapidement adoptées par une part significative des utilisateurs. Enfin, seule une petite fraction d’utilisateurs exploitait ses options avancées. Face à ce constat, l’équipe a jugé qu’Arc et Arc Search proposait sans doute des changements trop agressifs pour transformer le marché. À l'inverse, des outils comme ChatGPT ou Perplexity, ont démontré que des usages établis, comme la recherche, pouvaient être remis en question sans pour autant se traduire par une interface révolutionnaire. C'est en partant de ce constat que l'équipe s'est mise à plancher sur Dia. Arc Browser ©Shutterstock Arc ne passera pas open source tout de suite Le navigateur Arc passera-t-il en mode open source ? Sera-t-il revendu à un autre éditeur ? Les utilisateurs se sont interrogés longuement à ce sujet et Josh Miller avoue : "nous avons considéré les deux options". Toutefois, la situation serait plus complexe qu'il n'y parait puisque Arc ne serait pas simplement un fork de Chromium mais reposerait également sur ADK - Arc Development Kit. C'est notamment ce dernier qui a permis aux développeurs de proposer une interface utilisateur innovante. Or ADK est aussi au cœur du navigateur Dia. Le PDG explique : "Même si nous aimerions un jour rendre Arc open source, cela n’aurait pas vraiment de sens sans ouvrir également le code source d’ADK. Or, ADK reste au cœur de la valeur de notre entreprise. Cela ne veut pas dire que cela n’arrivera jamais. Si un jour cela ne présente plus de risque pour notre équipe ou nos actionnaires, nous serions ravis de partager ce que nous avons construit avec le monde. Mais nous n’en sommes pas encore là". Autrement dit, ADK est une technologie brevetée et constitue à ce jour le point fort de l'entreprise. Arc ne sera donc pas publié open source tout de suite. L'hypothèse d'une revente reste en tout cas ouverte. Si Arc reçoit quelques correctifs de sécurité, le logiciel ne connait plus aucune autre évolution. Face à cette situation, de nombreux utilisateurs se sont tournés vers Zen Browser, un fork de Firefox misant également sur les onglets verticaux affichés dans un panneau latéral de gauche. Parmi les autres éditeurs de navigateurs qui tentent de se distinguer sur le marché, Opera s'essaie à plusieurs projets, avec un navigateur agentique dans les cartons, mais également en intégrant plusieurs options de personnalisation avec son édition GX. Opera Speed Dial et barre latérale très efficaces Excellentes performances Environnement et fonctionnalités orientés productivité 8 / 10 Voir le site Lire le test Afficher l’article complet
  8. durée de lecture : 1 min © Fellou Fellou, le premier navigateur intelligent qui agit à votre placeFellou n’est pas un navigateur comme les autres. Il ne se contente pas de vous suggérer des résultats ou de répondre à des questions. Il comprend vos demandes complexes en langage naturel, les découpe en étapes claires et accomplit les tâches sans intervention supplémentaire. En d’autres termes, c’est un navigateur qui pense et travaille pour vous. Fellou est le tout premier navigateur dit “agentique”, conçu pour initier des actions de façon autonome. Contrairement aux navigateurs classiques, il navigue sur plusieurs sites à la fois dans des fenêtres invisibles, collecte et synthétise des données, puis vous fournit un contenu fini : un rapport, une visualisation, une présentation ou un document prêt à l’emploi. Fellou réinvente complètement le rôle traditionnel d’un navigateur web. Là où les navigateurs classiques comme Chrome, Safari ou Firefox se contentent de vous donner accès à des pages web que vous devez consulter et exploiter vous-même, Fellou agit comme un agent autonome. Il est capable de comprendre des requêtes complexes, de naviguer à votre place et de réaliser des tâches entières sans intervention manuelle. Imaginez, par exemple, que vous deviez comparer plusieurs logiciels. Au lieu d’ouvrir une multitude d’onglets et de lire des dizaines de pages, Fellou s’en charge pour vous. Il explore différentes sources en ligne, en extrait les éléments essentiels, puis les résume dans un tableau comparatif clair et prêt à l’emploi. Ce navigateur ne s’arrête pas à l’écrit. Il peut produire des résultats multimédias : graphiques, slides, rapports analytiques, bases de données structurées ou brouillons de publications. Ces résultats sont prêts à être utilisés immédiatement, sans retouche nécessaire. Un autre point fort : Fellou est capable d’automatiser des flux de travail entre plusieurs outils numériques. Il peut interagir avec des services externes comme Notion, des boîtes mail, des calendriers ou des formulaires en ligne. Il peut enchaîner ces actions sans que vous ayez à changer de plateforme. Cependant, gardez à l’esprit que Fellou n’agit pas de manière autonome. Il collabore avec vous. Avant chaque action, il vous propose de valider ou de modifier le contenu. Vous conservez donc en permanence le contrôle sur ce qu’il fait. Source : AImojo Afficher l’article complet
  9. durée de lecture : 1 minBonne nouvelle : Le site discmaster a réouvert ses portes ! Voici un site expérimental absolument génial qui va vous permettre de naviguer et rechercher des programmes anciens, des jeux rétro, et des magazines vintage dispo sur archive.org. Imaginez pouvoir retrouver les pépites de votre jeunesse et les jeux et applications qui vous ont fait rêver à l’époque des ordinateurs 8-bits. Et bien, c’est désormais possible ! Le site en question, c’est discmaster.textfiles.com, et il recense pas moins de 968 541 579 fichiers totalisant 59,6 To de données. Autant dire que vous avez de quoi faire ! Ce qui est vraiment cool, c’est que ce site est compatible avec les navigateurs modernes mais également vintage, ce qui signifie que vous pourrez l’utiliser aussi bien sur votre ordinateur actuel que sur votre vieille machine de guerre. Parmi les genres proposés, vous trouverez des applications, des drivers, des jeux et du contenu éducatif ou NSFW. Il y en a vraiment pour tous les goûts et tous les âges. Que vous soyez un nostalgique de l’informatique des années 80 ou un passionné de rétro-gaming, vous allez vous régaler. Le site propose des ISO de CD-ROM, des contenus de disquettes mais également des miroirs d’anciens serveurs FTP aujourd’hui disparus. Pour vous donner une idée, voici quelques exemples de ce que vous pourrez trouver sur ce site : des jeux d’arcade cultes comme Pac-Man ou Space Invaders, des logiciels de traitement de texte comme WordStar, ou encore des programmes éducatifs pour apprendre à coder en BASIC. Bref, c’est un véritable trésor pour les amateurs d’informatique rétro. En vous rendant sur le site, vous pourrez effectuer des recherches par mots-clés, par catégories ou encore par date de sortie, ce qui facilitera grandement vos explorations. Bref, foncez sur discmaster.textfiles.com et laissez-vous emporter par la nostalgie. Et n’oubliez pas de partager vos trouvailles avec vos amis et votre famille, que ce soit pour leur faire découvrir comment c’était à votre époque ou leur faire retrouver les sensations d’avant. Voilà, c’est tout pour aujourd’hui et à très bientôt pour de nouvelles aventures bien rétro ! Afficher l’article complet
  10. durée de lecture : 9 minSurveiller et comprendre les logs serveur Linux est une compétence essentielle pour tout administrateur système. Que ce soit pour diagnostiquer un problème au démarrage ou auditer les connexions SSH, les logs de démarrage Linux et les logs de connexion Linux offrent une mine d’informations précieuses. Grâce à des outils comme journalctl ou en consultant des fichiers tels que /var/log/auth.log, vous pouvez facilement repérer les tentatives de connexion échouées, détecter des comportements anormaux ou encore assurer la sécurité de votre serveur Linux. Dans ce tutoriel, nous allons voir comment analyser les logs de démarrage et de connexion, quels fichiers et commandes utiliser, et quelles bonnes pratiques adopter pour l’analyse des logs Linux. Que vous soyez débutant ou administrateur expérimenté, cet article vous donnera toutes les clés pour maîtriser l’analyse des logs sur un serveur Linux. Sommaire de l'article 1 Comprendre les logs serveur Linux et leur rôle essentiel 1.1 Importance des logs pour la sécurité et le diagnostic 1.2 Emplacement des fichiers de logs principaux 2 Analyser les logs de démarrage 2.1 Utilisation de journalctl pour les logs de démarrage 2.2 Commande Last et fichier wtmp 2.3 Interprétation des messages de démarrage 3 Sécuriser votre système grâce à l’analyse des logs serveur Linux 3.1 Analyse de /var/log/auth.log pour les connexions SSH 3.2 Détection des tentatives de connexion échouées 4 Mettre en place la rotation de fichier log 5 FAQ – Analyse des logs de démarrage et de connexion sur un serveur Linux Comprendre les logs serveur Linux et leur rôle essentielImportance des logs pour la sécurité et le diagnosticLes logs système sous Linux jouent un rôle essentiel dans la gestion, le diagnostic et la sécurité d’un serveur. Ils permettent de retracer les événements du système, d’identifier des erreurs au démarrage, de surveiller l’activité des utilisateurs et de détecter d’éventuelles tentatives de connexion non autorisées. Une bonne maîtrise de l’analyse des logs permet de réagir rapidement face à un dysfonctionnement ou une menace de sécurité. En consultant régulièrement les logs de démarrage Linux et les logs de connexion Linux, un administrateur peut anticiper les problèmes et renforcer la sécurité du serveur Linux. Emplacement des fichiers de logs principauxSous Linux, la majorité des fichiers de logs sont stockés dans le répertoire /var/log. Voici quelques-uns des fichiers les plus utilisés pour l’analyse : /var/log/syslog ou /var/log/messages : contiennent des informations générales sur le système. /var/log/auth.log (Debian/Ubuntu) ou /var/log/secure (CentOS/RHEL) : enregistrent les connexions SSH, les authentifications et les tentatives échouées. /var/log/dmesg : stocke les messages du noyau au démarrage. /var/log/boot.log : affiche les messages relatifs à la séquence de démarrage. /var/log/faillog et /var/log/lastlog : utiles pour suivre les échecs d’authentification et les dernières connexions. Pour une vision consolidée des événements, l’outil journalctl, utilisé avec systemd, permet de consulter l’ensemble des logs système de manière centralisée et filtrée, notamment ceux liés au démarrage et aux connexions utilisateur. Analyser les logs de démarrageUtilisation de journalctl pour les logs de démarrageSous les distributions Linux utilisant systemd, la commande journalctl est l’outil principal pour consulter les logs de démarrage Linux. Elle permet d’extraire toutes les informations liées à la séquence de démarrage, depuis le moment où le noyau est chargé jusqu’au lancement complet du système. Pour visualiser les logs du dernier démarrage, on peut utiliser la commande : journalctl -bVous pouvez également filtrer par niveau de gravité (erreur, avertissement, etc.) ou par unité systemd spécifique. Cela permet de diagnostiquer rapidement les lenteurs de démarrage ou les services défaillants sur votre serveur Linux. Commande Last et fichier wtmpSous Linux, la commande last permet de lire le contenu des fichiers /var/log/wtmp et /var/log/btmp. Pour connaître les dates et heures ou la machine s’est arrêtée il suffit de taper la commande : #last –x shutdown --time-format iso Les différents shutdown, sont classés du plus récent au plus vieux. Le paramètre –time-format iso permet d’ajouter des informations comme l’année par exemple et à un format de date plus lisible, du moins pour ma part. Pour connaître les dates et heures ou la machine a rebooté, il suffit de taper la commande : #last –x reboot --time-format iso Nous voyons ici que le denier reboot date du 1 mai 2025 à 19h25. Information!!! Le paramètre –x permet d’afficher également les arrêts du système et les modifications de niveau d’exécution (run level). Le fichier wtmp contient une trace de toutes les connexion et déconnexions du système (arrêt, reboot). Le fichier btmp contient tous les échecs de connexions à votre système. Il est impossible de lire directement ces fichiers avec un éditeur de texte type vi ou vim. Voici un exemple avec le fichier btmp : Ah oui, pas facile pour récupérer les informations. Pour lire le fichier de façon plus agréable, vous devez utiliser la commande suivante (vous pouvez utiliser la même commande pour le fichier wtmp): #last –f /var/log/btmp 1: login utilisé pour se connecter à votre machine. 2: type de connexion utilisée, ici ssh 3: adresse ip du hackeur 4: date de tentative de connexion Comme vous pouvez le constater ici l’ip 185.227.152.113 effectue de la brute force pour récupérer un accès sur ma machine. Interprétation des messages de démarrageLes messages de démarrage fournissent des indications précieuses sur le bon fonctionnement des différents composants du système. Ils incluent notamment : Le chargement du noyau et des modules, La détection du matériel, Le montage des systèmes de fichiers, Le démarrage des services systemd. Il est essentiel d’identifier les messages d’erreur (souvent signalés par Failed ou Error) qui peuvent ralentir ou bloquer le démarrage du serveur. De même, les messages comme Job running, Timeout, ou Dependency failed indiquent des problèmes de dépendances ou de services mal configurés. Une analyse régulière des logs de démarrage permet de s’assurer que le système reste stable et performant, et d’intervenir rapidement en cas d’anomalie. Sécuriser votre système grâce à l’analyse des logs serveur LinuxAnalyse de /var/log/auth.log pour les connexions SSHL’un des fichiers les plus importants pour suivre l’activité des connexions SSH sur un serveur Linux est le fichier /var/log/auth.log (ou /var/log/secure sur CentOS/RHEL). Il enregistre toutes les tentatives d’authentification, qu’elles soient réussies ou échouées, ainsi que les élévations de privilèges via sudo. Pour examiner ces logs de connexion Linux, vous pouvez utiliser une commande comme : grep sshd /var/log/auth.logCela vous permettra d’identifier quels utilisateurs se sont connectés, à quel moment, depuis quelle adresse IP, et s’ils ont été authentifiés avec succès. Cette analyse est essentielle pour auditer les connexions SSH et maintenir la traçabilité des accès sur votre serveur. Détection des tentatives de connexion échouéesLes tentatives de connexion échouées sont des indicateurs clés d’une éventuelle tentative d’intrusion. Elles apparaissent souvent dans les logs sous la forme : Failed password for invalid user ...Pour extraire rapidement ces événements, vous pouvez utiliser : grep "Failed password" /var/log/auth.logou, pour une vue plus synthétique : awk '/Failed password/ {print $(NF-3)}' /var/log/auth.log | sort | uniq -c | sort -nrCela vous permet de repérer les adresses IP à l’origine de plusieurs échecs, et de mettre en place des contre-mesures (comme fail2ban ou des règles de pare-feu) pour renforcer la sécurité de votre serveur Linux. La surveillance proactive des logs SSH permet non seulement de détecter les attaques en cours, mais aussi d’identifier les failles potentielles dans la configuration du serveur ou dans les pratiques des utilisateurs. Mettre en place la rotation de fichier logIl vous est possible de définir la durée de conservation de ces logs. Pour ce faire vous devez éditer le fichier /etc/logrotate.conf. Ce qui nous intéresse ici se sont les lignes surlignées en jaune. Voici quelques explications de ces lignes : monthly : La rotation s’effectuera tous les mois. Nous pouvons aussi mettre daily pour tous les jours, weekly pour toutes les semaines. create 0664 root utmp : Les fichiers secondaire créés auront pour créateur root et appartienne au groupe utmp et auront les droits 664. minsize : demande la rotation des log si le fichier fait au minimum la taille définie par cette variable. size : les fichiers ne sont archivés que si leur taille dépasse la valeur définie ici. rotate 1 : Nous garderons 1 fichiers de log missingok : signifie que l’absence du/des fichier(s) log(s) n’est pas anormale. Si cette option n’est pas active alors l’administrateur recevra un mail si le/les log(s) est/sont manquant(s). D’autres paramètres existent comme : compress : Les fichiers logs secondaire c’est à dire tout ce qui n’est pas le fichier de log principal seront compressés. delaycompress : Reporte la compression du journal précédent au prochain cycle de permutation. Ceci n’a un effet qu’utilisé en combinaison avec l’option compress. Elle peut être utilisée quand il n’est pas possible de demander à un programme de fermer son journal et qu’il puisse par conséquent continuer à écrire pour un moment dans le journal précédent. notifempty : permet de ne pas permuter le journal lorsqu’il est vide prerotate, postrotate/endscript : Les lignes entre prerotate et endscript (chacun devant apparaître sur une ligne isolée) seront exécutées avant permutation du journal. Ces directives doivent apparaîtrent dans la définition d’un journal Pour connaître les autres options vous pouvez consulter le man à cette adresse : man logrotate. Afin d’avoir un peu d’historique, j’ai configuré la rotation de cette manière : Dans l’exemple ci-dessus, la rotation s’effectue au bout d’un an à moins que la taille du fichier atteigne les 15 Mo. Par défaut (les cinq premières lignes), la durée de rotation est d’une semaine et la conservation sur 1 mois (rotate 4). Une fois la configuration de votre logrotate terminé, vous pouvez forcer sont exécution de cette manière : #logrotate -f /etc/logrotate.confou pour débugger : #logrotate -d /etc/logrotate.confSi vous souhaitez découvrir d’autres commandes ou astuces pratiques sous Linux, vous pouvez consulter ce tutoriel : Optimiser et dépanner un serveur Linux. FAQ – Analyse des logs de démarrage et de connexion sur un serveur LinuxComment accéder aux logs de démarrage sur un serveur Linux ? Vous pouvez consulter les logs de démarrage Linux en utilisant la commande journalctl -b. Cette commande affiche tous les messages du journal générés depuis le dernier démarrage du système. Pour analyser un démarrage précédent, utilisez journalctl -b. Où trouver les logs de connexion SSH sur Linux ? Les logs de connexion Linux, notamment ceux liés à SSH, sont généralement stockés dans le fichier /var/log/auth.log (sur les distributions Debian/Ubuntu) ou /var/log/secure (sur CentOS/RHEL). Ces logs permettent de suivre les connexions réussies et échouées. Comment détecter les tentatives de connexion échouées ? Vous pouvez utiliser la commande suivante pour repérer les tentatives échouées dans le fichier de log : grep "Failed password" /var/log/auth.logC’est utile pour auditer les connexions SSH et identifier d’éventuelles attaques par force brute. Quels outils permettent d’analyser les logs sous Linux ? En plus de journalctl, vous pouvez utiliser des outils comme : logwatch : pour générer des rapports quotidiens des logs. logrotate : pour gérer l’archivage des logs. Des solutions comme ELK Stack ou Loggly pour une analyse avancée des logs Linux avec visualisation. Pourquoi est-il important de surveiller les logs serveur Linux ? L’analyse régulière des logs permet de : Identifier rapidement des erreurs système ou des problèmes de configuration. Détecter des tentatives d’intrusion ou des connexions suspectes. Maintenir un haut niveau de sécurité sur le serveur Linux. 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  11. durée de lecture : 1 minSi vous utilisez un smartphone Android, vous connaissez peut-être l’Android Debug Bridge (ADB) qui est en soit, l’outil le plus puissant disponible pour contrôler un appareil Android depuis un ordinateur. Mais il reste confiné aux lignes de commande obscures et aux développeurs aguerris. Heureusement, AYA change complètement la donne en proposant une interface graphique complète pour ADB, rendant accessible à tous ce qui était autrefois réservé aux initiés. Donc si vous avez déjà galéré à taper des incantations cryptiques dans un terminal pour débugger votre smartphone, cet article est fait pour vous. AYA est donc une application de bureau open-source dispo pour Windows, macOS et Linux, qui regroupe tout ce que vous pouvez faire avec ADB dans une interface graphique intuitive. L’installation se veut ultra simple : téléchargez, installez, et c’est prêt. Y’a pas besoin de configurer des variables d’environnement ou d’apprendre des commandes cheloues… Il vous suffit juste d’activer le débogage USB sur votre appareil Android (dans les options développeur) et de le connecter à votre PC. L’application est ensuite organisée en panneaux thématiques, chacun dédié à une fonctionnalité spécifique : Miroir d’écran : visualisez et contrôlez votre appareil depuis votre PC, enregistrez l’écran ou prenez des captures Explorateur de fichiers : naviguez dans le système de fichiers Android, transférez des fichiers dans les deux sens Gestionnaire d’applications : installez, désinstallez, ou explorez les applications installées Moniteur de performances : surveillez CPU, mémoire, et FPS en temps réel Shell : si vous aimez quand même les commandes, un terminal interactif est disponible Logcat : visualisez les logs système avec filtrage par application Elle vous permet même de vous connecter sans fil à votre appareil via Wi-Fi, libérant ainsi votre téléphone du câble USB. Un cas d’usage particulièrement utile serait par exemple de pouvoir récupérer les données d’un téléphone dont l’écran est cassé (à condition que le débogage USB ait été activé avant). Maintenant, à vous de jouer ! Découvrez ce qui se cache vraiment dans votre smartphone, analysez pourquoi certaines applications drainent votre batterie, ou impressionnez vos amis en contrôlant votre téléphone sans y toucher bande de petits magiciens ^^. Téléchargez AYA depuis Github pour Windows, macOS ou Linux ou sur le site et n’oubliez pas de visiter le site officiel pour la documentation complète. Merci à Lorenper ! Afficher l’article complet
  12. durée de lecture : 3 minSe tenir informé des dernières tendances et innovations est essentiel pour tout développeur ou entrepreneur qui veut rester pertinent. Dans cet épisode, je partage ma méthode personnelle de veille technologique que j'ai peaufinée depuis près de 20 ans, en mettant l'accent sur une approche sans algorithme qui vous permet de garder le contrôle sur ce que vous consommez. Retrouvez tous les épisodes du podcast sur Spotify, Apple Podcast, Youtube ... 🎙️ Note de l'épisodeLa veille technologique fait partie de ma routine quotidienne depuis mes études d'ingénieur, et elle a constamment évolué avec le temps. Bien que j'utilise différentes plateformes comme YouTube, Twitter, Mastodon, Bluesky et LinkedIn, le cœur de ma méthode repose sur les flux RSS. Les flux RSS peuvent sembler rétro, mais ils présentent des avantages significatifs : Absence d'algorithme - Je choisis exactement à quoi je m'abonne et je vois tout ce que j'ai choisi de voir Organisation personnalisée - Je peux organiser l'information comme je le souhaite avec des répertoires et des filtres Contrôle total - Je peux suivre des créateurs de niche qui seraient invisibles sur d'autres plateformes Mon outil de prédilection : InoreaderInoreader (web)Après avoir été un grand utilisateur de Google Reader (RIP), j'ai adopté Inoreader pour plusieurs raisons : Organisation par répertoire - Je peux classer mes sources par thématique (dev, entrepreneuriat, musique électronique, art génératif) Suivi des newsletters - Inoreader génère une adresse email pour transformer les newsletters en flux RSS Création de flux RSS pour sites sans RSS - Il peut créer un flux à partir d'une page web en détectant automatiquement les articles Indice de popularité - Très utile pour filtrer rapidement l'essentiel sur des flux à haute fréquence comme Hacker News Lecture complète des articles - Je peux charger l'intégralité d'un article directement dans Inoreader sans visiter le site (mode café) Fonctionnalités IA - Je peux appliquer des prompts pour résumer un article en quelques points ou en une phrase Traduction - Je peux traduire l'article en français sans sortir d'Inoreader Système de tags - Pour organiser ma lecture et faciliter le partage sur différentes plateformes Les agrégateurs et newsletters : des mines d'or pour découvrir de nouvelles sourcesPour éviter de rester dans sa bulle informationnelle, j'ai une astuce simple : suivre des agrégateurs de contenu et des newsletters de curation. Ces sources vous permettent de découvrir constamment de nouveaux sites et blogs sans avoir à vous abonner à des centaines de flux RSS. Voici quelques agrégateurs/newsletter que je recommande particulièrement : Hacker News - La référence dans le monde tech, avec un système de vote qui fait remonter le contenu le plus pertinent Lobsters - Une alternative à Hacker News avec une communauté plus restreinte mais très qualitative Human Coders News - Un agrégateur francophone pour développeur·se·s (je suis le cofondateur de Human Coders) Le journal du hacker - Un agrégateur francophone assez centré sur l'open source La section veille de mon blog - Où je partage régulièrement mes découvertes les plus intéressantes (n'hésitez pas à vous abonner à la newsletter) Pas de spam. Désinscrivez-vous quand vous voulez L'avantage avec ces plateformes, c'est qu'elles font déjà un premier tri pour vous. Si un article apparaît sur plusieurs de ces agrégateurs, c'est généralement un bon indicateur de sa qualité et de sa pertinence. Ma routine de veilleÊtre sélectif - Je fais régulièrement le ménage dans mes abonnements Rester ouvert - Je teste de nouvelles sources repérées via les agrégateurs Lire au bon moment - J'utilise la fonction "lire plus tard" pour les articles longs Partager ma veille - Je publie ma veille sur mes réseaux sociaux et je fais des récaps dans la section veille de mon blog 📌 Ce qu'il faut retenirLes flux RSS offrent un contrôle total sur votre veille sans être soumis aux algorithmes des réseaux sociaux Organisez vos sources par thématique pour consulter l'information qui vous intéresse au moment où vous en avez besoin Faites régulièrement le ménage dans vos abonnements pour ne pas vous décourager face à trop d'information Les outils d'IA peuvent vous aider à décider rapidement si un article vaut la peine d'être lu en entier Partager votre veille est un excellent moyen de consolider vos connaissances et d'aider votre communauté La veille doit rester un plaisir, pas une corvée - adaptez votre système à vos besoins "J'essaye d'être assez minimaliste sur la quantité de flux que je suis. À l'inverse, j'essaye de suivre des agrégateurs ou des gens qui font des newsletters avec des listes de news pour découvrir d'autres sources."🔗 Liens et ressources mentionnésEt vous, vous faites votre veille comment ? Afficher l’article complet
  13. durée de lecture : 4 minLa science ! Quelle bénédiction ! Cela permet de comprendre le monde, en tout cas, jusqu’à ce qu’on arrive au thème de la physique quantique, où là ça devient quand même beaucoup plus imbitable ^^. Maintenant si vous pensiez que cette discipline était juste bonne à faire pleurer les étudiants et à donner du grain à moudre à des gens moins intelligents que vous, qui aiment étaler leur confiture, alors j’ai une bonne nouvelle pour vous ! Grâce au CEA vous allez pouvoir explorer ces concepts tordus tout en vous amusant ! En effet, Le Prisonnier quantique est un jeu d’aventure gratuit qui va faire furieusement plaisir à votre cerveau de geek, sans avoir besoin d’être Einstein pour y jouer. Enfin, j’crois… lol Dans ce jeu sorti il y a quelques années, vous incarnez Zoé, une jeune enquêtrice qui part à la recherche d’Artus Cropp, un physicien mystérieusement disparu dans les années 60. Son périple vous emmènera aux quatre coins du monde à la découverte d’une invention révolutionnaire qui pourrait carrément changer notre compréhension de l’univers. Hé ouais, rien que ça. La grande force de ce jeu, c’est qu’il est totalement gratuit, sans pub, sans micro-transactions cachées et sans même besoin de vous créer un compte. Vous allez sur prisonnier-quantique.fr et hop, c’est parti mon kiki. Aucune installation requise, tout se passe dans le navigateur et les utilisateurs Android peuvent même l’installer comme une webapp, avec une icône sur l’écran d’accueil et tout le tralala. Pour avancer dans l’aventure, vous devrez résoudre des puzzles basés sur de vraies sciences. Et pas de la science au rabais, non non, de la vraie de vraie ! Vous manipulerez un télescope à muons pour voir à travers des montagnes (technologie réellement utilisée pour scanner les pyramides, c’est pas des conneries), vous reconstruirez une pile à combustible pour faire démarrer un vieux tracteur des années 50, vous programmerez un robot, ou encore vous trafiquerez un accélérateur de particules. Oui, tout ça depuis votre canap’, sans avoir besoin d’un doctorat en physique. Les créateurs du jeu ont même eu la brillante idée d’inclure des vidéos de véritables chercheurs du CEA qui expliquent les concepts scientifiques abordés. Ces vidéos se débloquent quand vous résolvez les énigmes, et c’est étonnamment pas chiant du tout. Vous allez kiffer ! Ils expliquent clairement les concepts et distinguent ce qui relève de la science ou de la science-fiction dans le jeu. Genre, non, on ne peut pas encore communiquer à travers le temps avec un “modulateur de Planck”, ce qui est quand même dommage parce que j’aurais bien dit 2 ou 3 trucs à mon moi du passé au sujet du Bitcoin ^^. Le jeu aborde un paquet de thématiques scientifiques telles que la physique des particules, la cryptographie, l’électronique, l’optique, la chimie, le changement climatique…etc Bref, la totale ! Et ce qui est vraiment cool, c’est que vous apprenez sans vous en rendre compte, juste parce que vous avez besoin de comprendre ces trucs pour avancer dans l’histoire ! Voilà, donc si vous êtes du genre à relever des défis, sachez qu’il y a également une quête secondaire qui consiste à collecter les 17 particules élémentaires du modèle standard, planquées un peu partout dans le jeu. Et apparemment, aux dernières nouvelles, moins de 150 joueurs ont réussi à toutes les trouver. Challenge accepted ? Votre navigateur ne supporte pas la lecture de vidéos HTML5. Voici un lien vers la vidéo.Notez que ce jeu est conçu pour être accessible à partir du niveau collège (13-14 ans), mais les petits geeks en herbe de 8 ans peuvent aussi y jouer avec un coup de main des parents. C’est d’ailleurs un excellent outil pédagogique que les profs peuvent utiliser en classe car le CEA a même créé des fiches pour accompagner chaque puzzle. Donc si vous avez des mioches à la maison et que vous en avez marre de les voir faire des danses TikTok, faites-leur plutôt découvrir la décroissance radioactive et la distillation fractionnée. Au moins, ça leur servira à quelque chose !Côté technique, le jeu tourne sur PC, Mac, tablettes et smartphones. Sur les petits écrans, c’est un peu plus galère de viser les éléments interactifs, mais ça reste jouable. Vous avez aussi la possibilité de sauvegarder votre progression soit en créant un compte (facultatif), soit en téléchargeant un fichier de sauvegarde (.jawa) que vous pouvez transférer entre vos appareils. Donc vous pouvez commencer à jouer au boulot pendant votre pause déjeuner (ou pas, si vous êtes fonctionnaire de Mairie), et continuer aux chiottes à la maison. La technologie, c’est vraiment magique ! À noter que le CEA n’a pas encore prévu de suite officielle au jeu, mais ils ont laissé entendre que si la demande était forte, ils pourraient envisager de développer une nouvelle aventure. Alors si ça vous plaît, faites-le savoir en partageant votre expérience avec le hashtag #PrisonnierQuantique. Ça pourrait les convaincre de nous pondre une suite. Voilà, en ces temps de connerie généralisée, où la désinformation scientifique est devenue Légion, ce jeu est le bienvenu car il mêle expérience vidéoludique avec de la vraie science afin de stimuler votre cerveau endormi, un peu plus qu’une partie de Candy Crush. Jouez aujourd’hui sur prisonnier-quantique.fr, vous serez moins teubés demain ! Un grand merci à Lorenper pour m’avoir fait découvrir cette pépite scientifique ! 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  14. durée de lecture : 10 minAndriy Onufriyenko/Getty Images Recevez une sélection de conseils stratégiques et d'astuces concrètes chaque semaine dans votre boîte mail avec notre newsletter Guides pratiques. En savoir plus sur l’utilisation des données personnelles De plus en plus de chatbots d'IA proposent désormais une option de recherche approfondie, grâce à laquelle ils peuvent étudier un sujet pour vous. Agissant comme des agents autonomes d'IA, les bots navigueront sur le Web à votre place, trouveront les bonnes sources en ligne et vous présenteront ensuite un rapport détaillé basé sur leurs conclusions. L'objectif est de vous faire gagner du temps en vous épargnant la consultation de dizaines ou de centaines de sites web. La recherche approfondie devient rapidement une fonction puissante dans une multitude de services IA. Vous la trouverez dans OpenAI's ChatGPT, Google Gemini, Perplexity AI et même xAI's Grok. Microsoft a introduit un type de recherche approfondie avec deux agents d'IA, Researcher et Analyst ; cependant, ils nécessitent une licence Microsoft 365 Copilot avec un abonnement Enterprise ou Business, et ne sont donc pas encore disponibles pour l'utilisateur Copilot moyen. Il s'agit certainement d'une fonctionnalité utile. Mais comment les différents services d'IA se comportent-ils face à ce défi ? Pour répondre à cette question, j'ai essayé Deep Research (recherche approfondie) sur ChatGPT, Gemini, Perplexity AI et Grok. J'ai soumis la même requête à chacun d'entre eux, en leur demandant d'"explorer la façon dont le voyage dans le temps est représenté dans les films et à la télévision et ce qu'il révèle de nos valeurs, de nos peurs et de nos désirs". Voici comment fonctionne le mode de recherche de chaque IA et comment chacune a traité mon sujet. ChatGPT ChatGPT d'OpenAI propose deux versions différentes de Deep Research : la version complète et une version allégée. La version complète fournit un rapport détaillé et approfondi mais peut prendre jusqu'à 30 minutes pour trouver les meilleures sources et présenter ses résultats. La version allégée fournit un rapport beaucoup plus court et moins approfondi, mais ne prend généralement que quelques minutes. La version disponible et le nombre de requêtes que vous pouvez soumettre dépendent de votre abonnement. Les utilisateurs de ChatGPT Plus, Team et Edu reçoivent 25 requêtes par mois (10 complètes et 15 légères), les utilisateurs de Enterprise reçoivent 10 requêtes (toutes complètes), les utilisateurs de Pro reçoivent 250 requêtes (125 complètes et 125 légères), et les utilisateurs gratuits reçoivent 5 requêtes (toutes légères). Une fois que vous avez atteint votre limite pour la version complète de Deep Research, vos requêtes passent automatiquement à la version allégée. Que vous utilisiez la version complète ou la version allégée, la procédure est la même. Rendez-vous sur le site Web de ChatGPT ou ouvrez l'application pour iOS ou Android. Vous pouvez également utiliser l'application de bureau pour Windows ou macOS. Saisissez ou énoncez votre requête à l'invite, sélectionnez le bouton de recherche approfondie, puis soumettez votre demande. Si la version complète est active, préparez-vous à attendre un certain temps avant d'obtenir une réponse. Si c'est la version allégée qui est en jeu, vous n'aurez pas à attendre aussi longtemps. Capture d'écran par Lance Whitney/ZDNET J'ai soumis ma question sur le thème des voyages dans le temps au cinéma et à la télévision à la fois à la version complète Deep Research et à la version allégée , en utilisant mon abonnement Plus dans le premier cas et un compte gratuit dans le second. Les deux versions ont utilisé le modèle GPT-4o. Les deux versions m'ont également demandé de préciser le type d'analyse que je souhaitais, par exemple de choisir entre une approche thématique et une approche plus historique, et d'inclure uniquement les films et émissions de télévision classiques ou également les films et émissions de télévision modernes. La version complète a pris environ 17 minutes pour effectuer les recherches sur le Web et compiler les résultats, mais elle a fourni un rapport détaillé et approfondi avec plusieurs exemples et un tableau utile des émissions de télévision et des films. La version allégée n'a pris qu'environ huit minutes du début à la fin, mais elle a fourni un rapport plus court et beaucoup moins approfondi, une version amincie du rapport complet. Les deux rapports traitent de mon sujet et sont intéressants à lire, mais c'est la version complète de Deep Research qui l'emporte pour sa rigueur. Capture d'écran par Lance Whitney/ZDNET Google Gemini Le mode Deep Research de Gemini est disponible pour les abonnés et les utilisateurs non payants. Les abonnés reçoivent généralement 20 requêtes par jour, mais ce nombre peut varier. Les utilisateurs non payants sont limités à 5 requêtes par mois. Pour l'essayer, rendez-vous sur le site Web de Gemini ou installez l'application mobile pour iOS ou Android. Pour activer la recherche approfondie, cliquez sur le menu déroulant en haut à gauche qui répertorie le modèle actuel. Les abonnés peuvent choisir entre 2.0 Flash, 2.5 Pro (expérimental) et Deep Research avec 2.5 Pro. Les utilisateurs non payants peuvent sélectionner 2.0 Flash ou Deep Research. Après avoir choisi le modèle que vous souhaitez, le bouton de recherche approfondie doit apparaître sous l'invite. Saisissez votre question à l'invite, sélectionnez le bouton de recherche approfondie s'il n'est pas déjà en surbrillance, puis envoyez votre demande. Capture d'écran par Lance Whitney/ZDNET Après avoir soumis ma requête sur le voyage dans le temps, le mode recherche approfondie de Gemini a rapidement généré une ébauche de la façon dont il prévoyait d'aborder mon sujet, que je pouvais modifier ou approuver telle quelle. J'ai donné mon accord et Gemini s'est mis à naviguer sur le Web pour effectuer ses recherches. L'IA m'a tenu informé à chaque étape, en m'indiquant les actions qu'elle effectuait, les sites Web qu'elle consultait et la progression du rapport. L'ensemble du processus a pris environ 10 minutes. Le rapport qui en a résulté était assez approfondi, complet et long. J'ai aimé le tableau inclus avec des exemples de films mentionnés. Le style d'écriture de Gemini était plus savant que celui de ChatGPT, qui était moins formel et plus agréable à lire. Mais Gemini s'est montré à la hauteur de la tâche. Capture d'écran par Lance Whitney/ZDNET Perplexité AI Le mode Deep Research de Perplexity est disponible pour les abonnés payants et les autres. Les abonnés pro reçoivent 500 requêtes par jour, tandis que les utilisateurs non payants reçoivent cinq requêtes par jour. Pour commencer, rendez-vous sur le site Web de Perplexity AI ou utilisez l'application pour iOS, Android, Windows ou macOS. À l'invite, tapez votre question, sélectionnez le bouton de recherche et soumettez votre demande. Capture d'écran par Lance Whitney/ZDNET J'ai donné au mode de recherche de Perplexity le même sujet de voyage dans le temps. Ici, l'IA m'a tenu au courant de ses progrès, en m'indiquant les sous-thèmes spécifiques qu'elle recherchait et les sites Web qu'elle analysait. Perplexity n'a mis qu'environ cinq minutes pour compiler ses résultats et présenter son rapport. Mais les résultats sont décevants! Le rapport lui-même était beaucoup plus court que ceux générés par les autres IA. Chaque thème ou élément ne faisait l'objet que de quelques paragraphes, dont la plupart étaient dépourvus d'analyse approfondie. Le rapport n'était pas mauvais en tant que lecture rapide. Cela m'a fait penser à un devoir rendu par un enfant qui voulait simplement le terminer sans y consacrer trop de temps ou d'efforts. Capture d'écran par Lance Whitney/ZDNET Grok AI Grok 3 de xAI propose deux variantes d'un mode de recherche approfondie : DeepSearch et DeeperSearch. DeepSearch examine un grand nombre de sources en ligne, bien qu'elles ne soient pas toutes utiles ou fiables. Ce mode permet également d'effectuer le travail très rapidement. DeeperSearch est une version améliorée de DeepSearch qui exploite un plus grand nombre de sources de haute qualité. Son exécution est plus longue, mais elle fournit généralement un rapport plus approfondi. Quel que soit le mode choisi, les abonnés X Premium+ bénéficient d'un nombre illimité de requêtes, tandis que les utilisateurs gratuits et de base sont limités à 10 requêtes DeepSearch par 24 heures. X propose également un plan SuperGrok à 30 $ par mois avec un accès étendu à DeepSearch et DeeperSearch. En plus d'essayer Grok 3 et DeepSearch directement dans X (alias Twitter), vous pouvez également les utiliser via la page web dédiée à Grok, l'application iOS et l'application Android. Pour essayer, tapez votre requête à l'invite de Grok, cliquez sur la flèche de téléchargement de DeepSearch et choisissez DeepSearch ou DeeperSearch. Lorsque vous êtes prêt, envoyez votre requête. Capture d'écran par Lance Whitney/ZDNET J'ai lancé la même requête de voyage dans le temps à Grok. Avec le mode DeepSearch, l'IA n'a mis qu'une minute et demie pour effectuer l'ensemble du processus, un record de vitesse. DeeperSearch a pris un peu plus de temps, soit deux minutes et demie. Compte tenu de la vitesse, je m'attendais à une réponse médiocre. Mais les résultats m'ont surpris! Dans les deux modes, Grok a fourni des rapports intéressants et instructifs, bien que brefs. La recherche comportait divers exemples, un tableau utile des émissions de télévision et des films, ainsi qu'une analyse intelligente. Pas mal du tout. Capture d'écran par Lance Whitney/ZDNET Alors, quelle est l'IA qui s'en sort le mieux ? Je dois déclarer ChatGPT vainqueur. Bien qu'elle ait mis le plus de temps à terminer le travail, son rapport était le plus complet, le plus approfondi, le mieux écrit et le plus intéressant à lire. Sinon, si vous êtes pressé, Grok vaut certainement la peine d'être essayé. Bien entendu, tout ceci n'est basé que sur une seule requête. Avec d'autres sujets, je pourrais désigner un autre champion. Mais les résultats valent la peine d'être pris en compte la prochaine fois que vous aurez besoin d'une IA pour effectuer votre propre type de recherche approfondie. Source : "ZDNet.com" Actualités Mistral AI complète encore son portefeuille de modèles avec Medium 3, un large model conciliant performances, coûts et simplification du déploiement. L’assistant Le Chat Enterprise repose sur Medium 3. Par Christophe Auffray | 09 mai 2025 Actualités La société franco-américaine Hugging Face a dévoilé cette semaine Open Computer Agent, un agent IA gratuit hébergé dans le cloud qui permet d'utiliser un LLM pour interagir avec un ordinateur. Par Louis Adam | 09 mai 2025 Actualités Le ZDNET Morning le brief de l'actu tech pour les pros tous les matins à 9h00. Transformation numérique, IA, matériel, logiciels,... ne passez pas à côté de ce qui fait la Une du secteur. Par Guillaume Serries | 09 mai 2025 Actualités Alors qu'elle s'engage à mettre en place une IA « démocratique » au bénéfice de tous, OpenAI peut-elle garantir une IA accessible à tous tout en réduisant la réglementation ? 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  15. durée de lecture : 16 min 2025-05-07Comment je suis passé de Firefox comme navigateur Web principal au Zen Browser. grandeur et décadence des pandas rouxLongtemps, j’ai utilisé le navigateur Web Firefox de bonne heure. Depuis mon adolescence, environ. À l’époque, parce qu’il révolutionnait les performances dans les navigateurs, face à Internet Explorer 6, permettant de naviguer à toute vitesse, avant que Google Chrome n’arrive et ne chamboule tout. Plus tard, je suis parti pour Chrome, finalement revenu pour Firefox, pour ses promesses quant à la protection de la vie privée des utilisateur·ices, son absence d’intérêts commerciaux à la direction de Mozilla. Encore plus tard, j’ai même eu la chance de travailler pour Mozilla, d’apprécier la puissance intellectuelle [1] des devs de Firefox et des autres produits de Mozilla, de pouvoir discuter avec les divers PDG, voire l’une des personnes à l’origine de l’initiative Mozilla Mitchell Baker. Mais tout n’a pas été rose tout du long. Même en tant qu’utilisateur, j’ai eu plusieurs fois des remontées acides, des grimaces de dégoût, et ce, indépendemment de mon licenciement économique en 2020 (causé par La Crise™, qui frappait fortement le monde de la publicité du fait des confinements liés au COVID19). Le rachat de Pocket a été pour moi très marquant : un produit pas open-source, qui a galéré à le devenir complètement (de mémoire, la mise à disposition du code serveur est arrivée au cours de l’année 2024, quasiment plus de 10 ans après le rachat). Pendant ce temps-là, une autre équipe en interne avait créé une liste d’articles à lire plus tard, directement intégrée dans le navigateur. Cette même équipe était en train de créer des fondations techniques très solides et une vision cohérente pour une éventuelle plateforme de cloud personnel, à une période où je rêvais d’un Nextcloud ou d’un CozyCloud pour tous·tes, et où je me racontais que Mozilla avait la possibilité de vraiment changer les choses. Si seulement nous mettions à disposition des services cloud personnels estampillés Mozilla, absolument tout libres, infogérés par Mozilla, nous aurions même un angle business possible derrière ça : fournir quelques méga- ou giga-octets de stockage gratuit, puis faire payer les suivants. Mais d’autres décisions techniques et organisationnelles m’ont également marqué. Les virages et détours au sujet de Firefox OS, qui a finalement vécu sa meilleure vie une fois extirpé de Mozilla. Le choix de désinvestir dans Rust et Servo (un moteur de navigateur réécrit de zéro, en Rust), quand d’autres projets qui me semblaient moins prometteurs mais beaucoup plus « dans l’air du temps » (entendez : 🤮 metaverse 🤮 ou IA 🤮 déjà) ont été largement préférés. Pas besoin de revenir sur les différents épisodes, ou de trop me justifier ; disons que les derniers en date, notamment la cacophonie sur la notice liée à la vie privée, et l’arrivée d’IA nativement intégrée, ont un peu fini de me dégoûter, et ont rendu très compliqué pour moi le fait de continuer de défendre Mozilla malgré tout. Parce que oui, je continuerai à défendre l’outsider Mozilla, tant au niveau technologique ou au niveau organisationnel. Technologique, parce que c’est l’un des trois derniers participants à encore créer un moteur de rendu, en gros toute la machinerie qui permet de faire un navigateur Web, et l’un des deux à tenter de combattre l’hégémonie de celui de Google. Organisationnel, parce qu’il s’agit (toujours, malgré tout) d’une entreprise « à mission »[2] adossée à une fondation. Pas d’actionnaires auprès de qui il serait nécessaire de rendre des comptes ou d’offrir des dividendes ; pas d’objectif de s’enrichir à milliards. Juste une nécessité de gagner assez d’argent pour se maintenir en vie, et faire des trucs™ : payer les devs, proposer des initiatives d’éducation populaire au numérique et aux enjeux de protection de la vie privée. Du moins, ça c’est là où je les attendrais ; en pratique, l’entreprise a tendance à s’éparpiller, à s’accrocher à n’importe quel qualificateur porteur de hype de la Silicon Valley, et essayer d’en tirer un profit pour se désolidariser du financement de Google pour la publicité offerte. D’où le metaverse ; d’où les initiatives un peu surprenantes sur l’IA. Je comprends le pourquoi et partage la motivation de prendre de la distance par rapport au financement via Google. Ça en devient absurde : aux USA, des procès antitrust ont actuellement lieu pour empêcher Google de financer les navigateurs à coups de millions pour être le moteur de recherche principal, ce afin de permettre aux autres moteurs de recherche d’être plus compétitifs™. Mais c’est une telle source de revenus pour Mozilla, que Mozilla en vient à défendre Google pour que Big G puisse continuer ce genre de pratiques, sinon quoi la survie de Firefox (via son financement) serait menacée directement. Paradoxe de la compétition en effet. Bref, vivement que Mozilla puisse être plus tranquille financièrement, et idéalement pas en vendant de l’IA ou des produits inutiles ou en prenant des décisions qui ont l’air au mieux absurdes au pire effrayantes, et aussi je voudrais la paix dans le monde et un poney, ce sera tout, un café et l’addition merci. ok bon, alors on va où, on fait quoi ?Les plus malin·gnes auront lu le titre de l’article, et les plus pressé·es pourront aller au sous-titre suivant. En attendant, un peu d’état de l’art sur les navigateurs existants. Si vous êtes sur un MacOS ou un iOS, je pense assez sincèrement qu’Apple fait un bon boulot de protection de la vie privée avec Safari, et ça peut être une solution satisfaisante, si vous ignorez le fait que l’entreprise cherche à tout prix à vous enclaver dans son jardin doré, et fera tout pour éviter de vous faire voir ailleurs. Après tout, une application Web, c’est une application qui n’est pas dans l’App Store d’Apple, et qui donc ne rapporte pas d’argent à Apple, pourquoi s’embêter à soutenir une telle plateforme 😏 Et sinon, eh bien on ne va pas aller chez Chrome non plus, hein. Ce serait comme dire « ohlala la démocratie est en danger en France, si c’est comme ça je me casse en Chine / Corée du Nord / États-Unis[3] ». Émerge donc un besoin de cohérence, pour moi : je veux continuer à utiliser Gecko, le moteur de rendu de Firefox, et je veux continuer à utiliser un navigateur qui protège ma vie privée (et ne s’engouffre pas dans l’IA à la première occasion). Il existe bien des variantes de Firefox (forks) dans le monde du libre : IceCat (anciennement IceWeasel), LibreWolf me viennent à l’esprit, mais il en existe également d’autres d’après cette page Wikipédia. Ces forks ont tendance à réutiliser principalement les mêmes concepts de navigateurs tels que nous les connaissons, et s’évertuent à supprimer les fonctionnalités dont l’impact est considéré comme étant néfaste vis-à-vis de la vie privée : télémétrie, toutes les méthodes directes ou indirectes de tracking même si c’est pour Mozilla, IA intégrée, et j’en passe et des meilleures. D’aucuns disent à juste titre qu’abandonner Firefox pour aller sur un fork, c’est comme arrêter de boire de l’eau du robinet et ne consommer que l’eau mise en bouteille par le voisin un peu conspi et réac. Il y a effectivement un risque inhérent que les devs de ces projets s’amusent à mettre en place des bouts de code malveillants dans leur projet, ou le fassent par inadvertance. Le résultat est le même : les utilisateur·ices de ces forks seraient alors mis en danger, et l’utilisation d’un navigateur alternatif serait même contre-productive quant à l’intention initiale de mieux protéger sa vie privée des caprices des créateur·ices de Firefox. Mais la même question se poserait vis-à-vis de Firefox lui-même, si l’on ne savait pas que ce dernier est maintenu par la vénérable entreprise Mozilla ; la question de la confiance en le code est réglée, au vu des principes de l’entreprise. Ou « était » réglée ? L’intégration d’outils d’IA pourrait relever d’une trahison au niveau du code (la recette de fabrication de Firefox), remettant justement en question la confiance accordée par les utilisateur·ices. Je ne tiens pas à plonger dans l’aspect philosophique de la question. Pour moi, le fait que Firefox ou ses forks soient open-source garantit qu’il n’y aura pas de mauvaise surprise, parce que des gens plus paranoïaques que moi vont vérifier que le code ne fait pas n’importe quoi, à plus ou moins grande échelle. Cependant, même avec les plus belles intentions du monde, il est important que ces forks se remettent à jour sur Firefox régulièrement et rapidement. Je reviens là-dessus plus bas. Pour un usage général, je pense que l’option LibreWolf ferait très bien le boulot : pas d’intégration d’outils de protection de la vie privée qui rendraient l’usage imbitable pour des néophytes, des bons choix par défaut, très sensés, recommandé dans le dessin ci-dessus par le brillant David Revoy, bref, c’est Très Bien/10. pendant ce temps-là, à Vera Cruz,Pendant ce temps-là, donc, du côté des navigateurs pas open-source et conçus par des entreprises qui veulent engranger de la Grosse Caillasse™, il y a un petit nouveau, nommé Arc Browser. Bien entendu, basé sur Chrome. Mais qui apporte un peu de renouveau et de fraîcheur dans le monde des navigateurs. Par exemple, cette barre d’onglets verticale sur le côté, sans barre d’URL au dessus du site, pour une esthétique assez minimaliste, qui donne toute la place au site. Des espaces différents, avec des répertoires d’onglets, pour contenir et regrouper les innombrables onglets ouverts navigués dans des contextes différents, et limiter l’expansion de la charge cognitive de tout avoir sous les yeux tout le temps. La possibilité de découper la vue de la page en deux, pour pouvoir naviguer sur deux sites différents, côte-à-côte. Miam miam ; enfin un peu d’innovation dans les navigateurs, qui n’est pas sans rappeler le navigateur Vivaldi (aussi basé sur Chrome 🥲). Au final, quels sont ses défauts, pour moi ? D’une part il est basé sur Chrome, et participe de l’hégémonie de son moteur de rendu. D’autre part, il est maintenu par une entreprise qui injecte de l’IA à toutes balles dans la version mobile du navigateur. Enfin, il n’est pas disponible sous Linux, système d’exploitation que j’affectionne tout particulièrement pour l’utiliser au quotidien 🤓 la lettre d’amour (rohlala enfin, on n’en pouvait plus)Et c’est là qu’entre en jeu notre seigneur et sauveur[4] le Zen Browser. Pas besoin de tergiverser, vu que sa conception semble directement inspirée d’Arc, il contient peu ou prou les mêmes fonctionnalités, et même mieux : Ce navigateur est basé sur Firefox et donc Gecko. En soi, il soutient donc indirectement la puissance technologique de Mozilla. Plus pragmatiquement, il est compatible avec l’écosystème d’addons Firefox (si vous n’avez pas encore installé uBlocks, allez-y, prenez votre temps, je vous attends tranquillement ici) et permet de se synchroniser avec un compte Mozilla classique (pour partager ses favoris / mots de passe etc. avec les autres instances de Zen Browser… ou de Firefox !). Il est disponible sur Linux, MacOS et Windows, donc globalement partout. Il y a donc une barre d’onglets verticale, sur le côté, qui laisse toute la place au contenu. Pas de barre d’URL en haut ; celle-ci existe bien, mais elle est plus discrète, en haut de la pile des onglets. Il est même possible de déplacer cette barre d’onglets sur la droite de l’écran. J’adore ça, personnellement, puisque ça donne la place principale sur mon écran pour l’application Web que je suis en train de regarder, et ça a même tendance à me faire croire que l’application Web est en fait une app native. En appuyant sur Ctrl+Alt+C, j’enclenche le mode compact, qui cache même cette barre d’onglets, pour n’avoir vraiment plus que le site en face des yeux. C’est très reposant et très zen (j’approuve le nom de facto). Il est aussi possible d’épingler des sites favoris, ce qui va n’afficher que leur icône, en très gros, tout en haut de la barre d’onglets. Idéal pour les sites sur lesquels je reviens souvent, notamment le tchat Matrix, mes emails, le lecteur musical etc. Le navigateur essaie très activement de décharger automatiquement les onglets, notamment ceux qui n’ont pas été visités depuis un petit moment (alors que le navigateur était ouvert). Dans la barre d’onglets verticaux, il est même possible de séparer les onglets qui ne doivent pas être déchargés (au dessus d’une petite barre horizontale) de ceux qui peuvent l’être à n’importe quel moment (en dessous de cette même barre horizontale). Autant vous dire que la mémoire vive (RAM) de votre ordinateur appréciera 🥰 La gestion des onglets en espaces permet de compartimentaliser et de séparer les différents contextes liés à des onglets. Après quelques semaines d’utilisation sur cette machine, j’ai 3 espaces : un pour la navigation « au quotidien » que j’essaie de vider régulièrement, un pour Kresus (🎶 un gestionnaire de finances personnelles libre, qu’il est trop bien 🎶) avec des liens vers des merge requests à relire ou finir, un pour des pages et sites que j’aimerais lire ou explorer plus tard, mais moins prioritaires. Le découpage de la vue en plusieurs sous-vues (split view) est hyper pratique pour consulter deux pages en même temps. On clique sur deux onglets (ou plus), puis par exemple on presse Ctrl+Alt+V pour les afficher côte-à-côte verticalement. Dans mes cas d’utilisation récurrents, je noterai le fait de prendre des notes (dans Silverbullet par exemple) pendant que je regarde une vidéo instructive sur Youtube (et oui) ; ou de faire une comparaison de deux sites au niveau de leur contenu. Il est possible de découper la vue jusque 4 fois, donc j’imagine aussi bien un cas d’usage de tableau de bord avec plein de sites importants qu’on veut garder sous les yeux. L’une de mes fonctionnalités favorites, c’est l’ouverture d’un lien en mode aperçu (glance). Pour cela, on clique sur un lien en maintenant pressé Alt. Cela ouvre une plus petite vue de ce site au-dessus du site que l’on visite, et cette petite vue peut être fermée via une presse de la touche Échap ou en cliquant en dehors de cette vue ; ce qui nous ramène au site précédent. Il est également possible d’étendre une vue aperçu en un véritable onglet, pour naviguer plus normalement dessus. Ça ne paraît pas grand chose comme ça, mais pour moi c’est très très utile : souvent je suis sur des sites avec beaucoup de liens, et j’en suis parfois certains pour aller voir ce qui se trame derrière, avant de revenir au site. Avec ce mode d’aperçu, je reste dans le contexte de ce que je regardais avant, et je passe moins de temps à jongler entre plein d’onglets ; je n’ai qu’un seul onglet ouvert tout du long de ma navigation. Le fork est maintenu par des passionné·es, pas par une entreprise ; ce qui pourrait être un désavantage, mais l’activité autour du projet est très élevée. D’une part, beaucoup de commits récents dans l’historique du dépôt de code… …Et ce qui est le plus important, selon moi : les mises à jour de rattrapage de Firefox sont hyper rapides. Le problème est le suivant, quand vous maintenez un navigateur basé sur Firefox, il est nécessaire de récupérer régulièrement les changements de votre projet source (on parle d’upstream), ici Firefox, afin de les intégrer dans votre projet. Si ce n’est pas fait assez rapidement, vous risquez très rapidement d’utiliser un logiciel qui a des failles de sécurité rendues publiques. Or, de ce que j’observe, les devs de Zen Browser ont tendance à intégrer les nouvelles versions de Firefox très vite ; la dernière version de Firefox (la 138.0.1) est sortie le 1er mai, la version correspondante de Zen Browser (basée sur la 138.0.1) est sortie le 3 mai (voire le soir du 2 mai). Pour moi, c’est gageure de qualité, d’autant plus que c’est donc maintenu par des gens qui font ça sur leur temps libre, pour le plaisir, c’est particulièrement honorable 🙏 oui mais quid de ceci, Benjamin, quid de cela ?Ohlala je vous vois arriver avec vos gros sabots. Non, le Zen Browser n’est pas parfait, et c’est OK. Oui, c’est risqué qu’un navigateur, un des logiciels les plus centraux dans nos utilisations bureautiques modernes, soit maintenu par une poignée de gentils geeks avec trop de temps libre. Oui, Firefox pourrait sûrement faire la même chose avec 15 personnalisations de about:config, un thème personnalisé en CSS et une plâtrée d’addons [5]. Je reviendrais sûrement sur Firefox, si jamais l’activité autour de Zen Browser venait à diminuer, ou bien au premier mouvement de drague à destination de l’IA, ou bien à la première faille de sécurité pas ou mal gérée. En attendant, c’est rafraîchissant d’avoir de nouveau du plaisir à utiliser un navigateur Web moderne, avec des fonctionnalités innovantes, tout en ne faisant aucun compromis sur ma vie privée. J’utilise maintenant Zen Browser depuis quelques semaines sur une machine, et je suis tout bonnement ravi, au point que je pense l’installer un peu partout rapidement, en complément/remplacement de Firefox. J’ai tendance à être de moins en moins prosélyte quant à l’utilisation de logiciels, libres ou non. Chacun·e fait bien comme iel veut, on ne part pas toustes du même endroit, on a bien le droit de prioriser d’autres sujets avant celui de l’utilisation de tel ou tel logiciels. Mais c’est une des premières fois depuis un moment que je remarque un logiciel libre si cool et innovant que j’adore l’utiliser, que j’ai envie d’en parler et de vous le partager ; voilà qui est chose faite 😊 Pour télécharger le navigateur Zen Browser, c’est par ici. Si comme moi vous êtes fans, n’hésitez-pas à soutenir le développement avec un don ! bac +5 les enfants, comme disait le cowboy ↩ j’emploie des guillemets ici, parce qu’il me semble que le terme a une signification bien précise aux USA, mais ce n’est pas celle que j’utilise ici. ↩ too soon 🥲 ↩ roh le cliché de libriste, c’est moche. ↩ il y a quelques semaines j’ai essayé de supprimer la barre d’URL en haut de Firefox pour la cacher, ou ne l’afficher qu’au survol ; sachez qu’il n’existe pas de solution officielle, et toutes les solutions officieuses (à base de Greasemonkey ou autres billevesées) sont fragiles comme un égo de mec. ↩ Afficher l’article complet
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