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Tout ce qui a été posté par Ldfa

  1. durée de lecture : 10 minAndriy Onufriyenko/Getty Images Recevez une sélection de conseils stratégiques et d'astuces concrètes chaque semaine dans votre boîte mail avec notre newsletter Guides pratiques. En savoir plus sur l’utilisation des données personnelles De plus en plus de chatbots d'IA proposent désormais une option de recherche approfondie, grâce à laquelle ils peuvent étudier un sujet pour vous. Agissant comme des agents autonomes d'IA, les bots navigueront sur le Web à votre place, trouveront les bonnes sources en ligne et vous présenteront ensuite un rapport détaillé basé sur leurs conclusions. L'objectif est de vous faire gagner du temps en vous épargnant la consultation de dizaines ou de centaines de sites web. La recherche approfondie devient rapidement une fonction puissante dans une multitude de services IA. Vous la trouverez dans OpenAI's ChatGPT, Google Gemini, Perplexity AI et même xAI's Grok. Microsoft a introduit un type de recherche approfondie avec deux agents d'IA, Researcher et Analyst ; cependant, ils nécessitent une licence Microsoft 365 Copilot avec un abonnement Enterprise ou Business, et ne sont donc pas encore disponibles pour l'utilisateur Copilot moyen. Il s'agit certainement d'une fonctionnalité utile. Mais comment les différents services d'IA se comportent-ils face à ce défi ? Pour répondre à cette question, j'ai essayé Deep Research (recherche approfondie) sur ChatGPT, Gemini, Perplexity AI et Grok. J'ai soumis la même requête à chacun d'entre eux, en leur demandant d'"explorer la façon dont le voyage dans le temps est représenté dans les films et à la télévision et ce qu'il révèle de nos valeurs, de nos peurs et de nos désirs". Voici comment fonctionne le mode de recherche de chaque IA et comment chacune a traité mon sujet. ChatGPT ChatGPT d'OpenAI propose deux versions différentes de Deep Research : la version complète et une version allégée. La version complète fournit un rapport détaillé et approfondi mais peut prendre jusqu'à 30 minutes pour trouver les meilleures sources et présenter ses résultats. La version allégée fournit un rapport beaucoup plus court et moins approfondi, mais ne prend généralement que quelques minutes. La version disponible et le nombre de requêtes que vous pouvez soumettre dépendent de votre abonnement. Les utilisateurs de ChatGPT Plus, Team et Edu reçoivent 25 requêtes par mois (10 complètes et 15 légères), les utilisateurs de Enterprise reçoivent 10 requêtes (toutes complètes), les utilisateurs de Pro reçoivent 250 requêtes (125 complètes et 125 légères), et les utilisateurs gratuits reçoivent 5 requêtes (toutes légères). Une fois que vous avez atteint votre limite pour la version complète de Deep Research, vos requêtes passent automatiquement à la version allégée. Que vous utilisiez la version complète ou la version allégée, la procédure est la même. Rendez-vous sur le site Web de ChatGPT ou ouvrez l'application pour iOS ou Android. Vous pouvez également utiliser l'application de bureau pour Windows ou macOS. Saisissez ou énoncez votre requête à l'invite, sélectionnez le bouton de recherche approfondie, puis soumettez votre demande. Si la version complète est active, préparez-vous à attendre un certain temps avant d'obtenir une réponse. Si c'est la version allégée qui est en jeu, vous n'aurez pas à attendre aussi longtemps. Capture d'écran par Lance Whitney/ZDNET J'ai soumis ma question sur le thème des voyages dans le temps au cinéma et à la télévision à la fois à la version complète Deep Research et à la version allégée , en utilisant mon abonnement Plus dans le premier cas et un compte gratuit dans le second. Les deux versions ont utilisé le modèle GPT-4o. Les deux versions m'ont également demandé de préciser le type d'analyse que je souhaitais, par exemple de choisir entre une approche thématique et une approche plus historique, et d'inclure uniquement les films et émissions de télévision classiques ou également les films et émissions de télévision modernes. La version complète a pris environ 17 minutes pour effectuer les recherches sur le Web et compiler les résultats, mais elle a fourni un rapport détaillé et approfondi avec plusieurs exemples et un tableau utile des émissions de télévision et des films. La version allégée n'a pris qu'environ huit minutes du début à la fin, mais elle a fourni un rapport plus court et beaucoup moins approfondi, une version amincie du rapport complet. Les deux rapports traitent de mon sujet et sont intéressants à lire, mais c'est la version complète de Deep Research qui l'emporte pour sa rigueur. Capture d'écran par Lance Whitney/ZDNET Google Gemini Le mode Deep Research de Gemini est disponible pour les abonnés et les utilisateurs non payants. Les abonnés reçoivent généralement 20 requêtes par jour, mais ce nombre peut varier. Les utilisateurs non payants sont limités à 5 requêtes par mois. Pour l'essayer, rendez-vous sur le site Web de Gemini ou installez l'application mobile pour iOS ou Android. Pour activer la recherche approfondie, cliquez sur le menu déroulant en haut à gauche qui répertorie le modèle actuel. Les abonnés peuvent choisir entre 2.0 Flash, 2.5 Pro (expérimental) et Deep Research avec 2.5 Pro. Les utilisateurs non payants peuvent sélectionner 2.0 Flash ou Deep Research. Après avoir choisi le modèle que vous souhaitez, le bouton de recherche approfondie doit apparaître sous l'invite. Saisissez votre question à l'invite, sélectionnez le bouton de recherche approfondie s'il n'est pas déjà en surbrillance, puis envoyez votre demande. Capture d'écran par Lance Whitney/ZDNET Après avoir soumis ma requête sur le voyage dans le temps, le mode recherche approfondie de Gemini a rapidement généré une ébauche de la façon dont il prévoyait d'aborder mon sujet, que je pouvais modifier ou approuver telle quelle. J'ai donné mon accord et Gemini s'est mis à naviguer sur le Web pour effectuer ses recherches. L'IA m'a tenu informé à chaque étape, en m'indiquant les actions qu'elle effectuait, les sites Web qu'elle consultait et la progression du rapport. L'ensemble du processus a pris environ 10 minutes. Le rapport qui en a résulté était assez approfondi, complet et long. J'ai aimé le tableau inclus avec des exemples de films mentionnés. Le style d'écriture de Gemini était plus savant que celui de ChatGPT, qui était moins formel et plus agréable à lire. Mais Gemini s'est montré à la hauteur de la tâche. Capture d'écran par Lance Whitney/ZDNET Perplexité AI Le mode Deep Research de Perplexity est disponible pour les abonnés payants et les autres. Les abonnés pro reçoivent 500 requêtes par jour, tandis que les utilisateurs non payants reçoivent cinq requêtes par jour. Pour commencer, rendez-vous sur le site Web de Perplexity AI ou utilisez l'application pour iOS, Android, Windows ou macOS. À l'invite, tapez votre question, sélectionnez le bouton de recherche et soumettez votre demande. Capture d'écran par Lance Whitney/ZDNET J'ai donné au mode de recherche de Perplexity le même sujet de voyage dans le temps. Ici, l'IA m'a tenu au courant de ses progrès, en m'indiquant les sous-thèmes spécifiques qu'elle recherchait et les sites Web qu'elle analysait. Perplexity n'a mis qu'environ cinq minutes pour compiler ses résultats et présenter son rapport. Mais les résultats sont décevants! Le rapport lui-même était beaucoup plus court que ceux générés par les autres IA. Chaque thème ou élément ne faisait l'objet que de quelques paragraphes, dont la plupart étaient dépourvus d'analyse approfondie. Le rapport n'était pas mauvais en tant que lecture rapide. Cela m'a fait penser à un devoir rendu par un enfant qui voulait simplement le terminer sans y consacrer trop de temps ou d'efforts. Capture d'écran par Lance Whitney/ZDNET Grok AI Grok 3 de xAI propose deux variantes d'un mode de recherche approfondie : DeepSearch et DeeperSearch. DeepSearch examine un grand nombre de sources en ligne, bien qu'elles ne soient pas toutes utiles ou fiables. Ce mode permet également d'effectuer le travail très rapidement. DeeperSearch est une version améliorée de DeepSearch qui exploite un plus grand nombre de sources de haute qualité. Son exécution est plus longue, mais elle fournit généralement un rapport plus approfondi. Quel que soit le mode choisi, les abonnés X Premium+ bénéficient d'un nombre illimité de requêtes, tandis que les utilisateurs gratuits et de base sont limités à 10 requêtes DeepSearch par 24 heures. X propose également un plan SuperGrok à 30 $ par mois avec un accès étendu à DeepSearch et DeeperSearch. En plus d'essayer Grok 3 et DeepSearch directement dans X (alias Twitter), vous pouvez également les utiliser via la page web dédiée à Grok, l'application iOS et l'application Android. Pour essayer, tapez votre requête à l'invite de Grok, cliquez sur la flèche de téléchargement de DeepSearch et choisissez DeepSearch ou DeeperSearch. Lorsque vous êtes prêt, envoyez votre requête. Capture d'écran par Lance Whitney/ZDNET J'ai lancé la même requête de voyage dans le temps à Grok. Avec le mode DeepSearch, l'IA n'a mis qu'une minute et demie pour effectuer l'ensemble du processus, un record de vitesse. DeeperSearch a pris un peu plus de temps, soit deux minutes et demie. Compte tenu de la vitesse, je m'attendais à une réponse médiocre. Mais les résultats m'ont surpris! Dans les deux modes, Grok a fourni des rapports intéressants et instructifs, bien que brefs. La recherche comportait divers exemples, un tableau utile des émissions de télévision et des films, ainsi qu'une analyse intelligente. Pas mal du tout. Capture d'écran par Lance Whitney/ZDNET Alors, quelle est l'IA qui s'en sort le mieux ? Je dois déclarer ChatGPT vainqueur. Bien qu'elle ait mis le plus de temps à terminer le travail, son rapport était le plus complet, le plus approfondi, le mieux écrit et le plus intéressant à lire. Sinon, si vous êtes pressé, Grok vaut certainement la peine d'être essayé. Bien entendu, tout ceci n'est basé que sur une seule requête. Avec d'autres sujets, je pourrais désigner un autre champion. Mais les résultats valent la peine d'être pris en compte la prochaine fois que vous aurez besoin d'une IA pour effectuer votre propre type de recherche approfondie. Source : "ZDNet.com" Actualités Mistral AI complète encore son portefeuille de modèles avec Medium 3, un large model conciliant performances, coûts et simplification du déploiement. L’assistant Le Chat Enterprise repose sur Medium 3. Par Christophe Auffray | 09 mai 2025 Actualités La société franco-américaine Hugging Face a dévoilé cette semaine Open Computer Agent, un agent IA gratuit hébergé dans le cloud qui permet d'utiliser un LLM pour interagir avec un ordinateur. Par Louis Adam | 09 mai 2025 Actualités Le ZDNET Morning le brief de l'actu tech pour les pros tous les matins à 9h00. Transformation numérique, IA, matériel, logiciels,... ne passez pas à côté de ce qui fait la Une du secteur. Par Guillaume Serries | 09 mai 2025 Actualités Alors qu'elle s'engage à mettre en place une IA « démocratique » au bénéfice de tous, OpenAI peut-elle garantir une IA accessible à tous tout en réduisant la réglementation ? 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  2. durée de lecture : 16 min 2025-05-07Comment je suis passé de Firefox comme navigateur Web principal au Zen Browser. grandeur et décadence des pandas rouxLongtemps, j’ai utilisé le navigateur Web Firefox de bonne heure. Depuis mon adolescence, environ. À l’époque, parce qu’il révolutionnait les performances dans les navigateurs, face à Internet Explorer 6, permettant de naviguer à toute vitesse, avant que Google Chrome n’arrive et ne chamboule tout. Plus tard, je suis parti pour Chrome, finalement revenu pour Firefox, pour ses promesses quant à la protection de la vie privée des utilisateur·ices, son absence d’intérêts commerciaux à la direction de Mozilla. Encore plus tard, j’ai même eu la chance de travailler pour Mozilla, d’apprécier la puissance intellectuelle [1] des devs de Firefox et des autres produits de Mozilla, de pouvoir discuter avec les divers PDG, voire l’une des personnes à l’origine de l’initiative Mozilla Mitchell Baker. Mais tout n’a pas été rose tout du long. Même en tant qu’utilisateur, j’ai eu plusieurs fois des remontées acides, des grimaces de dégoût, et ce, indépendemment de mon licenciement économique en 2020 (causé par La Crise™, qui frappait fortement le monde de la publicité du fait des confinements liés au COVID19). Le rachat de Pocket a été pour moi très marquant : un produit pas open-source, qui a galéré à le devenir complètement (de mémoire, la mise à disposition du code serveur est arrivée au cours de l’année 2024, quasiment plus de 10 ans après le rachat). Pendant ce temps-là, une autre équipe en interne avait créé une liste d’articles à lire plus tard, directement intégrée dans le navigateur. Cette même équipe était en train de créer des fondations techniques très solides et une vision cohérente pour une éventuelle plateforme de cloud personnel, à une période où je rêvais d’un Nextcloud ou d’un CozyCloud pour tous·tes, et où je me racontais que Mozilla avait la possibilité de vraiment changer les choses. Si seulement nous mettions à disposition des services cloud personnels estampillés Mozilla, absolument tout libres, infogérés par Mozilla, nous aurions même un angle business possible derrière ça : fournir quelques méga- ou giga-octets de stockage gratuit, puis faire payer les suivants. Mais d’autres décisions techniques et organisationnelles m’ont également marqué. Les virages et détours au sujet de Firefox OS, qui a finalement vécu sa meilleure vie une fois extirpé de Mozilla. Le choix de désinvestir dans Rust et Servo (un moteur de navigateur réécrit de zéro, en Rust), quand d’autres projets qui me semblaient moins prometteurs mais beaucoup plus « dans l’air du temps » (entendez : 🤮 metaverse 🤮 ou IA 🤮 déjà) ont été largement préférés. Pas besoin de revenir sur les différents épisodes, ou de trop me justifier ; disons que les derniers en date, notamment la cacophonie sur la notice liée à la vie privée, et l’arrivée d’IA nativement intégrée, ont un peu fini de me dégoûter, et ont rendu très compliqué pour moi le fait de continuer de défendre Mozilla malgré tout. Parce que oui, je continuerai à défendre l’outsider Mozilla, tant au niveau technologique ou au niveau organisationnel. Technologique, parce que c’est l’un des trois derniers participants à encore créer un moteur de rendu, en gros toute la machinerie qui permet de faire un navigateur Web, et l’un des deux à tenter de combattre l’hégémonie de celui de Google. Organisationnel, parce qu’il s’agit (toujours, malgré tout) d’une entreprise « à mission »[2] adossée à une fondation. Pas d’actionnaires auprès de qui il serait nécessaire de rendre des comptes ou d’offrir des dividendes ; pas d’objectif de s’enrichir à milliards. Juste une nécessité de gagner assez d’argent pour se maintenir en vie, et faire des trucs™ : payer les devs, proposer des initiatives d’éducation populaire au numérique et aux enjeux de protection de la vie privée. Du moins, ça c’est là où je les attendrais ; en pratique, l’entreprise a tendance à s’éparpiller, à s’accrocher à n’importe quel qualificateur porteur de hype de la Silicon Valley, et essayer d’en tirer un profit pour se désolidariser du financement de Google pour la publicité offerte. D’où le metaverse ; d’où les initiatives un peu surprenantes sur l’IA. Je comprends le pourquoi et partage la motivation de prendre de la distance par rapport au financement via Google. Ça en devient absurde : aux USA, des procès antitrust ont actuellement lieu pour empêcher Google de financer les navigateurs à coups de millions pour être le moteur de recherche principal, ce afin de permettre aux autres moteurs de recherche d’être plus compétitifs™. Mais c’est une telle source de revenus pour Mozilla, que Mozilla en vient à défendre Google pour que Big G puisse continuer ce genre de pratiques, sinon quoi la survie de Firefox (via son financement) serait menacée directement. Paradoxe de la compétition en effet. Bref, vivement que Mozilla puisse être plus tranquille financièrement, et idéalement pas en vendant de l’IA ou des produits inutiles ou en prenant des décisions qui ont l’air au mieux absurdes au pire effrayantes, et aussi je voudrais la paix dans le monde et un poney, ce sera tout, un café et l’addition merci. ok bon, alors on va où, on fait quoi ?Les plus malin·gnes auront lu le titre de l’article, et les plus pressé·es pourront aller au sous-titre suivant. En attendant, un peu d’état de l’art sur les navigateurs existants. Si vous êtes sur un MacOS ou un iOS, je pense assez sincèrement qu’Apple fait un bon boulot de protection de la vie privée avec Safari, et ça peut être une solution satisfaisante, si vous ignorez le fait que l’entreprise cherche à tout prix à vous enclaver dans son jardin doré, et fera tout pour éviter de vous faire voir ailleurs. Après tout, une application Web, c’est une application qui n’est pas dans l’App Store d’Apple, et qui donc ne rapporte pas d’argent à Apple, pourquoi s’embêter à soutenir une telle plateforme 😏 Et sinon, eh bien on ne va pas aller chez Chrome non plus, hein. Ce serait comme dire « ohlala la démocratie est en danger en France, si c’est comme ça je me casse en Chine / Corée du Nord / États-Unis[3] ». Émerge donc un besoin de cohérence, pour moi : je veux continuer à utiliser Gecko, le moteur de rendu de Firefox, et je veux continuer à utiliser un navigateur qui protège ma vie privée (et ne s’engouffre pas dans l’IA à la première occasion). Il existe bien des variantes de Firefox (forks) dans le monde du libre : IceCat (anciennement IceWeasel), LibreWolf me viennent à l’esprit, mais il en existe également d’autres d’après cette page Wikipédia. Ces forks ont tendance à réutiliser principalement les mêmes concepts de navigateurs tels que nous les connaissons, et s’évertuent à supprimer les fonctionnalités dont l’impact est considéré comme étant néfaste vis-à-vis de la vie privée : télémétrie, toutes les méthodes directes ou indirectes de tracking même si c’est pour Mozilla, IA intégrée, et j’en passe et des meilleures. D’aucuns disent à juste titre qu’abandonner Firefox pour aller sur un fork, c’est comme arrêter de boire de l’eau du robinet et ne consommer que l’eau mise en bouteille par le voisin un peu conspi et réac. Il y a effectivement un risque inhérent que les devs de ces projets s’amusent à mettre en place des bouts de code malveillants dans leur projet, ou le fassent par inadvertance. Le résultat est le même : les utilisateur·ices de ces forks seraient alors mis en danger, et l’utilisation d’un navigateur alternatif serait même contre-productive quant à l’intention initiale de mieux protéger sa vie privée des caprices des créateur·ices de Firefox. Mais la même question se poserait vis-à-vis de Firefox lui-même, si l’on ne savait pas que ce dernier est maintenu par la vénérable entreprise Mozilla ; la question de la confiance en le code est réglée, au vu des principes de l’entreprise. Ou « était » réglée ? L’intégration d’outils d’IA pourrait relever d’une trahison au niveau du code (la recette de fabrication de Firefox), remettant justement en question la confiance accordée par les utilisateur·ices. Je ne tiens pas à plonger dans l’aspect philosophique de la question. Pour moi, le fait que Firefox ou ses forks soient open-source garantit qu’il n’y aura pas de mauvaise surprise, parce que des gens plus paranoïaques que moi vont vérifier que le code ne fait pas n’importe quoi, à plus ou moins grande échelle. Cependant, même avec les plus belles intentions du monde, il est important que ces forks se remettent à jour sur Firefox régulièrement et rapidement. Je reviens là-dessus plus bas. Pour un usage général, je pense que l’option LibreWolf ferait très bien le boulot : pas d’intégration d’outils de protection de la vie privée qui rendraient l’usage imbitable pour des néophytes, des bons choix par défaut, très sensés, recommandé dans le dessin ci-dessus par le brillant David Revoy, bref, c’est Très Bien/10. pendant ce temps-là, à Vera Cruz,Pendant ce temps-là, donc, du côté des navigateurs pas open-source et conçus par des entreprises qui veulent engranger de la Grosse Caillasse™, il y a un petit nouveau, nommé Arc Browser. Bien entendu, basé sur Chrome. Mais qui apporte un peu de renouveau et de fraîcheur dans le monde des navigateurs. Par exemple, cette barre d’onglets verticale sur le côté, sans barre d’URL au dessus du site, pour une esthétique assez minimaliste, qui donne toute la place au site. Des espaces différents, avec des répertoires d’onglets, pour contenir et regrouper les innombrables onglets ouverts navigués dans des contextes différents, et limiter l’expansion de la charge cognitive de tout avoir sous les yeux tout le temps. La possibilité de découper la vue de la page en deux, pour pouvoir naviguer sur deux sites différents, côte-à-côte. Miam miam ; enfin un peu d’innovation dans les navigateurs, qui n’est pas sans rappeler le navigateur Vivaldi (aussi basé sur Chrome 🥲). Au final, quels sont ses défauts, pour moi ? D’une part il est basé sur Chrome, et participe de l’hégémonie de son moteur de rendu. D’autre part, il est maintenu par une entreprise qui injecte de l’IA à toutes balles dans la version mobile du navigateur. Enfin, il n’est pas disponible sous Linux, système d’exploitation que j’affectionne tout particulièrement pour l’utiliser au quotidien 🤓 la lettre d’amour (rohlala enfin, on n’en pouvait plus)Et c’est là qu’entre en jeu notre seigneur et sauveur[4] le Zen Browser. Pas besoin de tergiverser, vu que sa conception semble directement inspirée d’Arc, il contient peu ou prou les mêmes fonctionnalités, et même mieux : Ce navigateur est basé sur Firefox et donc Gecko. En soi, il soutient donc indirectement la puissance technologique de Mozilla. Plus pragmatiquement, il est compatible avec l’écosystème d’addons Firefox (si vous n’avez pas encore installé uBlocks, allez-y, prenez votre temps, je vous attends tranquillement ici) et permet de se synchroniser avec un compte Mozilla classique (pour partager ses favoris / mots de passe etc. avec les autres instances de Zen Browser… ou de Firefox !). Il est disponible sur Linux, MacOS et Windows, donc globalement partout. Il y a donc une barre d’onglets verticale, sur le côté, qui laisse toute la place au contenu. Pas de barre d’URL en haut ; celle-ci existe bien, mais elle est plus discrète, en haut de la pile des onglets. Il est même possible de déplacer cette barre d’onglets sur la droite de l’écran. J’adore ça, personnellement, puisque ça donne la place principale sur mon écran pour l’application Web que je suis en train de regarder, et ça a même tendance à me faire croire que l’application Web est en fait une app native. En appuyant sur Ctrl+Alt+C, j’enclenche le mode compact, qui cache même cette barre d’onglets, pour n’avoir vraiment plus que le site en face des yeux. C’est très reposant et très zen (j’approuve le nom de facto). Il est aussi possible d’épingler des sites favoris, ce qui va n’afficher que leur icône, en très gros, tout en haut de la barre d’onglets. Idéal pour les sites sur lesquels je reviens souvent, notamment le tchat Matrix, mes emails, le lecteur musical etc. Le navigateur essaie très activement de décharger automatiquement les onglets, notamment ceux qui n’ont pas été visités depuis un petit moment (alors que le navigateur était ouvert). Dans la barre d’onglets verticaux, il est même possible de séparer les onglets qui ne doivent pas être déchargés (au dessus d’une petite barre horizontale) de ceux qui peuvent l’être à n’importe quel moment (en dessous de cette même barre horizontale). Autant vous dire que la mémoire vive (RAM) de votre ordinateur appréciera 🥰 La gestion des onglets en espaces permet de compartimentaliser et de séparer les différents contextes liés à des onglets. Après quelques semaines d’utilisation sur cette machine, j’ai 3 espaces : un pour la navigation « au quotidien » que j’essaie de vider régulièrement, un pour Kresus (🎶 un gestionnaire de finances personnelles libre, qu’il est trop bien 🎶) avec des liens vers des merge requests à relire ou finir, un pour des pages et sites que j’aimerais lire ou explorer plus tard, mais moins prioritaires. Le découpage de la vue en plusieurs sous-vues (split view) est hyper pratique pour consulter deux pages en même temps. On clique sur deux onglets (ou plus), puis par exemple on presse Ctrl+Alt+V pour les afficher côte-à-côte verticalement. Dans mes cas d’utilisation récurrents, je noterai le fait de prendre des notes (dans Silverbullet par exemple) pendant que je regarde une vidéo instructive sur Youtube (et oui) ; ou de faire une comparaison de deux sites au niveau de leur contenu. Il est possible de découper la vue jusque 4 fois, donc j’imagine aussi bien un cas d’usage de tableau de bord avec plein de sites importants qu’on veut garder sous les yeux. L’une de mes fonctionnalités favorites, c’est l’ouverture d’un lien en mode aperçu (glance). Pour cela, on clique sur un lien en maintenant pressé Alt. Cela ouvre une plus petite vue de ce site au-dessus du site que l’on visite, et cette petite vue peut être fermée via une presse de la touche Échap ou en cliquant en dehors de cette vue ; ce qui nous ramène au site précédent. Il est également possible d’étendre une vue aperçu en un véritable onglet, pour naviguer plus normalement dessus. Ça ne paraît pas grand chose comme ça, mais pour moi c’est très très utile : souvent je suis sur des sites avec beaucoup de liens, et j’en suis parfois certains pour aller voir ce qui se trame derrière, avant de revenir au site. Avec ce mode d’aperçu, je reste dans le contexte de ce que je regardais avant, et je passe moins de temps à jongler entre plein d’onglets ; je n’ai qu’un seul onglet ouvert tout du long de ma navigation. Le fork est maintenu par des passionné·es, pas par une entreprise ; ce qui pourrait être un désavantage, mais l’activité autour du projet est très élevée. D’une part, beaucoup de commits récents dans l’historique du dépôt de code… …Et ce qui est le plus important, selon moi : les mises à jour de rattrapage de Firefox sont hyper rapides. Le problème est le suivant, quand vous maintenez un navigateur basé sur Firefox, il est nécessaire de récupérer régulièrement les changements de votre projet source (on parle d’upstream), ici Firefox, afin de les intégrer dans votre projet. Si ce n’est pas fait assez rapidement, vous risquez très rapidement d’utiliser un logiciel qui a des failles de sécurité rendues publiques. Or, de ce que j’observe, les devs de Zen Browser ont tendance à intégrer les nouvelles versions de Firefox très vite ; la dernière version de Firefox (la 138.0.1) est sortie le 1er mai, la version correspondante de Zen Browser (basée sur la 138.0.1) est sortie le 3 mai (voire le soir du 2 mai). Pour moi, c’est gageure de qualité, d’autant plus que c’est donc maintenu par des gens qui font ça sur leur temps libre, pour le plaisir, c’est particulièrement honorable 🙏 oui mais quid de ceci, Benjamin, quid de cela ?Ohlala je vous vois arriver avec vos gros sabots. Non, le Zen Browser n’est pas parfait, et c’est OK. Oui, c’est risqué qu’un navigateur, un des logiciels les plus centraux dans nos utilisations bureautiques modernes, soit maintenu par une poignée de gentils geeks avec trop de temps libre. Oui, Firefox pourrait sûrement faire la même chose avec 15 personnalisations de about:config, un thème personnalisé en CSS et une plâtrée d’addons [5]. Je reviendrais sûrement sur Firefox, si jamais l’activité autour de Zen Browser venait à diminuer, ou bien au premier mouvement de drague à destination de l’IA, ou bien à la première faille de sécurité pas ou mal gérée. En attendant, c’est rafraîchissant d’avoir de nouveau du plaisir à utiliser un navigateur Web moderne, avec des fonctionnalités innovantes, tout en ne faisant aucun compromis sur ma vie privée. J’utilise maintenant Zen Browser depuis quelques semaines sur une machine, et je suis tout bonnement ravi, au point que je pense l’installer un peu partout rapidement, en complément/remplacement de Firefox. J’ai tendance à être de moins en moins prosélyte quant à l’utilisation de logiciels, libres ou non. Chacun·e fait bien comme iel veut, on ne part pas toustes du même endroit, on a bien le droit de prioriser d’autres sujets avant celui de l’utilisation de tel ou tel logiciels. Mais c’est une des premières fois depuis un moment que je remarque un logiciel libre si cool et innovant que j’adore l’utiliser, que j’ai envie d’en parler et de vous le partager ; voilà qui est chose faite 😊 Pour télécharger le navigateur Zen Browser, c’est par ici. Si comme moi vous êtes fans, n’hésitez-pas à soutenir le développement avec un don ! bac +5 les enfants, comme disait le cowboy ↩ j’emploie des guillemets ici, parce qu’il me semble que le terme a une signification bien précise aux USA, mais ce n’est pas celle que j’utilise ici. ↩ too soon 🥲 ↩ roh le cliché de libriste, c’est moche. ↩ il y a quelques semaines j’ai essayé de supprimer la barre d’URL en haut de Firefox pour la cacher, ou ne l’afficher qu’au survol ; sachez qu’il n’existe pas de solution officielle, et toutes les solutions officieuses (à base de Greasemonkey ou autres billevesées) sont fragiles comme un égo de mec. ↩ Afficher l’article complet
  3. durée de lecture : 2 minPublié le 07 mai 2025 à 14:10 par C'est un véritable raz-de-marée pour la création française ! Le jeu vidéo "Clair Obscur: Expedition 33", développé par le studio français Sandfall Interactive, connaît un démarrage absolument fulgurant. En seulement douze jours depuis sa sortie, le titre s'est déjà écoulé à plus de 2 millions d'exemplaires à travers le monde. Un succès retentissant qui confirme le talent et l'ambition de la scène vidéoludique hexagonale. L'industrie française du jeu vidéo est en fête ! Le lancement de "Clair Obscur: Expedition 33" est bien plus qu'une simple sortie, c'est une démonstration de force. Atteindre la barre symbolique des deux millions de ventes en moins de deux semaines est une performance remarquable, surtout pour une nouvelle licence issue d'un studio indépendant comme Sandfall Interactive. Un démarrage record pour le RPG françaisLe chiffre a de quoi donner le tournis : 2 millions de copies de Clair Obscur: Expedition 33 ont trouvé preneur en seulement 12 jours. Cette performance commerciale place d'emblée le titre parmi les lancements les plus réussis de l'année et positionne le jeu français sur la carte mondiale des créations vidéoludiques incontournables. L'équipe de Sandfall Interactive peut être fière de ce plébiscite des joueurs, qui témoigne d'une attente et d'un accueil plus que chaleureux pour leur création. La situation est d'autant plus bluffante que le titre est également proposé gratuitement au sein du Xbox Game Pass. Atteindre 2 millions de ventes en 12 jours dans ces conditions est d'autant plus remarquable. Qu'est-ce que Clair Obscur: Expedition 33 ?Mais qu'est-ce qui se cache derrière ce nom poétique, "Clair Obscur: Expedition 33" ? Il s'agit d'un RPG ambitieux qui se distingue par une direction artistique somptueuse, jouant avec maestria sur les contrastes de lumière et d'ombre, comme son nom l'indique. Le titre mise sur un univers riche et une narration soignée, plongeant les joueurs dans une quête épique. Le jeu, développé par le studio français Sandfall Interactive, a été lancé sur PC et consoles de nouvelle génération, offrant une expérience visuelle et ludique de haute volée. Ses mécaniques de jeu, mêlant exploration et combats tactiques au tour par tour, semblent avoir particulièrement séduit. Il vient ainsi jouer des coudes avec les meilleurs J-RPG. Les clés d'un succès fulgurantPlusieurs facteurs peuvent expliquer ce démarrage en trombe. L'originalité de l'univers et la beauté de sa direction artistique ont certainement joué un rôle majeur, captant l'attention dès les premières présentations. De plus, "Clair Obscur: Expedition 33" a bénéficié d'un excellent bouche-à-oreille et de critiques positives qui ont souligné la qualité de ce RPG. L'attente pour un nouveau titre ambitieux dans ce genre, couplée à une communication efficace, a transformé l'essai en un véritable succès commercial. C'est une preuve éclatante que la créativité et le savoir-faire français peuvent briller sur la scène internationale du jeu vidéo. Mathieu M.Journaliste GNT spécialisé imprimantes 3D et nouvelles technologies Suivez GNT sur Google ActualitésRecevez nos notificationsSuivez GNT sur LinkedinSur le même sujetCette page peut contenir des liens affiliés. Si vous achetez un produit depuis ces liens, le site marchand nous reversera une commission sans que cela n'impacte en rien le montant de votre achat. En savoir plus. Afficher l’article complet
  4. durée de lecture : 4 minDans ce tutoriel, nous vous montrons comment capturer et analyser l’activité au démarrage de Windows. Nous utiliserons pour cela l’outil ProcMon des Sysinternals. Capturer l’activité au démarrage de Windows peut avoir plusieurs intérêts. Par exemple, l'identification des logiciels et services qui s'exécutent automatiquement, la surveillance de l'activité réseau des processus ou l'investigation des plantages spécifiques. Cependant, cette tâche présente un défi majeur : la plupart des outils d'analyse ne peuvent être lancés qu'après l'ouverture d'une session utilisateur. Heureusement pour nous, ProcMon propose une solution grâce à son option de journalisation au démarrage. ProcMon est un outil de monitoring qui permet de tracer, enregistrer et analyser avec une grande précision les activités de tous les processus au niveau du système de fichier, des registres, des processus/threads et du réseau. Si vous souhaitez avoir une présentation plus détaillée de cet outil, que nous allons utiliser ici, je vous oriente vers notre article d’introduction : L’introduction de cet outil officiel de Microsoft étant faite, passons à l’action ! Une fois que ProcMon est sur votre système de fichier et que vous disposez d’un accès administrateur (obligatoire), nous allons l’exécuter afin d’avoir la vue suivante : Vue principale de ProcMon.Ici, il faut nous rendre dans Options, puis cocher Enable Boot Logging (littéralement : Activer la journalisation du démarrage) : Activation de la journalisation des activités au démarrage par Procmon.L’activation de cette option fait apparaitre la fenêtre suivante : Choix de la surveillance du thread profiling.L'activation de cette option Generate thread profiling est un cas d'utilisation avancé. Lorsque activé, ProcMon fait une capture avancée de l’utilisation des threads et de l'utilisation du processeur, ce qui vous permet d'identifier la source des problèmes de performances liés au processeur. Vous pouvez l’ignorer, à moins de savoir exactement que c’est cela dont vous avez besoin. Bref, il suffit de cliquer sur OK, et c’est tout ! Vous pouvez à présent redémarrer votre système. Pour être plus précis, lorsque l’on active le Boot Logging dans ProcMon, un pilote de filtre (Filter drivers) est installé au niveau du noyau du système d'exploitation. Ce pilote peut capturer les événements liés aux fichiers, aux registres, aux processus et aux threads. Il est conçu pour surveiller les appels système et les interactions à un niveau bas. Le pilote de ProcMon est principalement passif et enregistre les événements sans intervenir dans leur exécution. Une fois votre système redémarré, vous ne devriez pas voir de grandes différences. Cependant, vous trouverez dans le répertoire C:\Windows un fichier nommé Procmon.pmb : Fichier d'enregistrement des activités depuis le démarrage de ProcMon.C’est dans ce fichier que sont stockés les évènements capturés depuis le démarrage. Tant qu’il n’est pas ouvert par l’intermédiaire de ProcMon, ce dernier continuera de capturer des évènements. Sans toucher directement à ce fichier, nous pouvons à présent exécuter ProcMon (toujours en tant qu’utilisateur privilégié). Dès lors, le message suivant apparaitra : Message de confirmation pour l’enregistrer des données capturées.Il indique que ProcMon a trouvé son fichier de capture et vous demande si vous souhaitez arrêter la capture et enregistrer les évènements capturés. En cliquant sur OK, ProcMon ouvrira l’explorateur de fichier pour que vous puissiez enregistrer la capture, cette fois-ci au format PML. Dans mon cas, je l’enregistre, par exemple, dans C:\Users\Administrateur\Desktop. Une petite barre de progression va alors apparaitre, c’est l’enregistrement des activités qui est en cours (en général, il y en a beaucoup). Le contenu du fichier va s’afficher dans l’interface d’analyse et de filtre de ProcMon. Vous pourrez ensuite visualiser la totalité des évènements qui se sont produits du démarrage du système d’exploitation, jusqu’à l'enregistrement de la capture que nous venons de réaliser : Exemple des premières activités capturées par ProcMon.Tout l’intérêt d’utiliser ProcMon est ensuite bien sûr d’utiliser ses filtres et sa grande précision pour réaliser vos propres recherches et investigations. Pour en savoir plus sur ces filtres et le niveau de détails qu’il est possible d’obtenir, je vous renvoie à nouveau vers notre article dédié à l’utilisation de ProcMon : La possibilité d’enregistrer ces activités dans un fichier (format .PML) est intéressant pour l’historisation et la comparaison de deux captures, ou pour pouvoir revenir dessus plus tard si besoin. L'utilisation de ProcMon pour capturer l'activité au démarrage de Windows est très utile pour diagnostiquer les problèmes de performance et identifier les logiciels ou services qui s'exécutent dès le démarrage. En activant le Boot Logging, ProcMon enregistre toutes les interactions système, permettant une analyse détaillée grâce à ses filtres. Une astuce à garder en tête pour les cas difficiles ! N’hésitez pas à partager votre avis dans les commentaires ou à venir échanger avec notre communauté sur notre serveur Discord ! Afficher l’article complet
  5. durée de lecture : 8 minLinux est aujourd’hui omniprésent dans le monde des serveurs et des infrastructures IT. Ce système d’exploitation libre et open source alimente une majorité des serveurs web, des supercalculateurs, des infrastructures cloud et même des équipements embarqués. Que ce soit pour héberger un site web, gérer des services réseau ou déployer des applications critiques, Linux s’est imposé comme un choix incontournable grâce à sa stabilité, sa flexibilité et sa sécurité. Dans cette formation, vous découvrirez non seulement comment utiliser Linux efficacement, mais surtout comment l’administrer en toute autonomie. Vous apprendrez à maîtriser les commandes essentielles, à configurer le réseau, à gérer la sécurité de votre système et à surveiller ses performances. Vous serez également guidé dans la mise en œuvre de bonnes pratiques pour l’écriture de scripts shell, la gestion des utilisateurs, ou encore la planification des tâches automatiques. Pourquoi cette formation Linux Gratuite ?Parce qu’aujourd’hui, comprendre le fonctionnement d’un système Linux est indispensable pour toute personne souhaitant évoluer dans les métiers de l’administration système ou se préparer à des rôles orientés DevOps. Vous ne vous contenterez pas d’apprendre à utiliser Linux : vous saurez le configurer, le sécuriser et l’optimiser. À qui s’adresse cette formation Linux ?Cette formation Linux s’adresse à toute personne souhaitant acquérir des compétences en administration système Linux, que vous soyez : Administrateur système débutant souhaitant structurer vos connaissances ; Développeur cherchant à comprendre l’environnement dans lequel vos applications tournent ; Étudiant ou autodidacte préparant une certification comme la LFCS ; Ou encore un professionnel de l’IT désirant élargir votre champ de compétences en vue d’une spécialisation DevOps. Pour suivre cette formation dans de bonnes conditions, il est conseillé d’avoir : Des bases en informatique générale (utilisation du terminal, notions sur les systèmes d’exploitation) ; Une curiosité technique et une volonté d’expérimenter par vous-même. Vous n’avez jamais administré de serveur ? Aucun problème : cette formation a été conçue pour partir des fondamentaux. Vous avez déjà des notions mais souhaitez approfondir vos pratiques ? Les sections avancées vous permettront d’aller plus loin, notamment sur la gestion de la sécurité, la surveillance système ou l’optimisation des performances. Organisation de la formation LinuxCette formation a été pensée pour vous offrir un parcours progressif et pratique, articulé autour de plusieurs grands principes : 1. Cours théoriques détaillés Chaque chapitre aborde une thématique clé de l’administration Linux : commandes essentielles, gestion des fichiers, réseau, sécurité, optimisation… Les contenus sont illustrés d’exemples concrets et enrichis de liens vers des ressources externes pour aller plus loin. 2. Travaux pratiques avec auto-évaluation Pour chaque compétence, des travaux pratiques vous permettent d’appliquer directement ce que vous venez d’apprendre. Vous serez invité à reproduire des scénarios réels : configurer un réseau, écrire un script shell sécurisé ou encore surveiller les performances d’un serveur. Ces TP sont accompagnés de systèmes d’auto-évaluation pour valider votre progression en autonomie. 3. Contrôles réguliers des connaissances Afin de mesurer vos acquis, des quiz et contrôles de connaissances ponctuent la formation. Ces évaluations rapides vous aident à vérifier que vous avez bien assimilé les notions clés avant de poursuivre. 4. Une durée flexible selon votre rythme La durée de cette formation est estimée entre 40 et 50 heures, en fonction de votre niveau de départ et de votre implication personnelle. Vous pouvez choisir de suivre le parcours de façon intensive ou de le répartir sur plusieurs semaines selon vos disponibilités. 5. Un tremplin vers le DevOps En suivant ce programme complet, vous poserez les fondations essentielles pour évoluer ensuite vers des pratiques DevOps : gestion d’infrastructure automatisée, CI/CD, orchestration avec des outils comme Docker ou Kubernetes. Cette formation est donc une étape indispensable pour toute personne visant une carrière dans ces domaines. Programme de la formation LinuxLe programme de cette formation Linux a été soigneusement structuré pour vous accompagner pas à pas dans la découverte et la maîtrise des compétences essentielles à l’administration d’un serveur Linux. Chaque section aborde des thématiques clés : des bases fondamentales jusqu’aux notions avancées du noyau, en passant par la configuration réseau, la gestion des utilisateurs, les services système, ou encore la sécurisation et l’optimisation des performances. Notions fondamentales sur Linux Installation des serveurs Linux Installation de WSL2 Maîtriser les shells Linux : Introduction Le Shell Bash Le Shell Zsh Commandes Linux : Introduction aux commandes Linux Commandes d’arrêt et redémarrage Navigation & Manipulation de Fichiers Commandes avancées Gestion des processus Gestion de la mémoire Gestion des archives Gestion des périphériques Gestion du réseau Commandes de référence : awk de A à Z curl de A à Z find de A à Z grep de A à Z parallel de A à Z rsync de A à Z sed de A à Z tar de A à Z xargs de A à Z Édition de fichiers : Nano - L’éditeur de texte Vi - L’éditeur de texte Vim - Un vi amélioré Développement de scripts Shell : Développer des scripts Shell Écrire des scripts Shell sécurisés Configurer un serveur Linux : Introduction Configurer les utilisateurs et groupes Comprendre et configurer sudo Gérer les ACL Gestion des packages : Introduction APT : Debian/Ubuntu APK : Alpine Linux DNF : RedHat et dérivés Pacman : Arch Linux Zypper : Suse Configurer le stockage : Introduction Types de systèmes de fichiers : Introduction ext4 Btrfs XFS Gestion des disques locaux : Introduction Identifier les disques Gérer les partitions Monter/Démonter des partitions LVM - Gestion des volumes logiques Gérer l’espace disque Gérer les quotas Analyser les performances des disques Stockage en réseau : Configurer le réseau : Comprendre le réseau Linux Configurer avec Netplan Configurer avec NetworkManager Configurer le pare-feu : Introduction Firewalld UFW Configurer les services : Qu’est-ce-que Systemd ? Gestion des services avec systemctl Logs avec journalctl Gestion des logs avec logrotate Planification de tâches : Avec cron Avec systemd timers Optimisation des performances : Optimiser un serveur Linux Connexion SSH et tunneling sécurisé : Connexion SSH Transfert de fichiers avec SCP Tunneling SSH Notions importantes à connaître : Cgroups Namespaces Capabilities Préparer les Certifcations : LFCS Contrôle de connaissances Pour mieux visualiser la structure globale de cette formation, une mindmap est disponible ci-dessous, vous permettant d’avoir un aperçu clair et synthétique de l’ensemble du programme. Voici une rodmap de votre parcours d’apprentissage : LégendesRecommandéAlternatifOptionnel✔️ Choix personnel🖱️ Navigation• Glisser : déplacer• Molette : zoom• Double clic : recentrerLinux Notions fondamentales sur Linux Installation de Linux Installation de Linux Installation via WSL2 Maîtriser les shells Linux Introduction aux Shells Linux Bash Zsh Fish Commandes Linux Commandes de base Commandes d'aideCommandes de navigationManipulation de fichiersGestion des permissionsVisualisation de fichiersCommandes de rechercheGestion des processus man tldr ls cd pwd cp mv rm mkdir rmdir chmod chown chgrp cat less head tail find locate jobs bg fg Commandes avancées Commandes système de fichiersCommandes de gestion des processusCommandes de manipulation de texteCommandes de comparaisonCommandes de surveillance df du free uname ps top kill grep cut sort uniq tr wc paste join comm nl tee rev fold sed awk diff watch Édition de fichiers Éditeur de texte Vi Éditeur de texte Nano Éditeur de texte Vim Éditeur de texte EmacsÉditeur de texte NeovimScripts Shell Écrire ses premiers scripts Shell Écrire des scripts shells sécurisés Configurer un serveur Linux Utilisateurs et groupes Système de fichiers Introduction au système de fichiers ext4 Btrfs XFS LVM Gestionnaire de paquets APT YUM/DNFPacmanZypper APK YAYNix Prêt à vous lancer ? Plongez pour développer une maîtrise complète de l’administration systèmes sous Linux. FAQ - Questions Fréquemment PoséesQuelles sont les missions principales d’un administrateur système Linux ?L’administrateur système Linux est responsable de l’installation, la configuration, la maintenance et la sécurisation des serveurs Linux. Il surveille les performances, gère les sauvegardes, automatise les tâches répétitives et assure la disponibilité des services réseau. Quelles compétences clés doit maîtriser un administrateur Linux ?Il doit maîtriser le terminal Linux, la gestion des utilisateurs, la configuration réseau, les systèmes de fichiers, la sécurité (pare-feu, sudo), la surveillance des performances et l’écriture de scripts shell. La connaissance des outils de monitoring et de virtualisation est également importante. Comment débuter dans l’administration système Linux ?Commencez par installer une distribution Linux serveur (Ubuntu, Debian…), entraînez-vous aux commandes de base, apprenez à gérer les services, configurez le réseau et mettez en place des scripts automatisés. Suivre des tutoriels pratiques et préparer une certification type LFCS est recommandé. Comment surveiller efficacement un serveur Linux ?Utilisez des outils natifs comme `top`, `htop`, `vmstat`, `iostat` et `journalctl` pour la surveillance de base. Pour un monitoring avancé, déployez des solutions comme Zabbix, Nagios ou Prometheus afin d’obtenir des alertes et des rapports détaillés. Quelles sont les bonnes pratiques pour sécuriser un serveur Linux ?Mettre à jour régulièrement le système, configurer un pare-feu (UFW, Firewalld), désactiver les services inutiles, utiliser des clés SSH, limiter les droits sudo, surveiller les logs et appliquer la règle du moindre privilège sont des bonnes pratiques essentielles. Pourquoi l’automatisation est-elle essentielle pour un administrateur Linux ?L’automatisation via des scripts shell ou des outils comme Ansible permet de réduire les erreurs humaines, de standardiser les déploiements et de gagner du temps sur les tâches répétitives (sauvegardes, mises à jour, surveillance…). Quelles certifications recommandées pour un administrateur Linux ?Les certifications les plus reconnues sont : LFCS (Linux Foundation Certified System Administrator), LPIC-1, CompTIA Linux+, et RHCSA (Red Hat Certified System Administrator). Elles valident des compétences pratiques recherchées par les employeurs. Quels outils utiliser pour la gestion des services sous Linux ?L’outil principal est `systemctl` (Systemd), qui permet de démarrer, arrêter, redémarrer, activer au démarrage et vérifier le statut des services. Exemple : `systemctl restart apache2`, `systemctl enable ssh`, `systemctl status nginx`. Quelle est la place de Linux dans le DevOps ?Linux est le socle des pratiques DevOps : conteneurs (Docker), orchestration (Kubernetes), intégration continue, infrastructure as code… Tous ces outils reposent sur un environnement Linux, rendant sa maîtrise indispensable pour un rôle DevOps. Quels sont les défis quotidiens d’un administrateur Linux ?Les défis incluent la gestion des incidents, la garantie de la disponibilité des services, l’optimisation des performances, l’application rapide des correctifs de sécurité, la gestion des sauvegardes et la documentation précise des interventions. Afficher l’article complet
  6. durée de lecture : 18 min Temps de lecture 20 min Cet article est une republication, avec l’accord de l’auteur, Hubert Guillaud. Il a été publié en premier le 13 janvier 2025 sur le site Dans Les Algorithmes sous licence CC BY-NC-SA. Hubert Guillaud Des contenus générés par IA qui ânonnent des textes qui ne veulent rien dire. Des images stylisées qui nous déconnectent de la réalité. L’internet zombie colonise l’internet, par un remplissage par le vide qui n’a pas d’autre enjeu que de nous désorienter. Sur la plupart des réseaux sociaux vous avez déjà dû tomber sur ces contenus génératifs, pas nécessairement des choses très évoluées, mais des contenus étranges, qui n’ont rien à dire, qui hésitent entre développement personnel creux, blague ratée ou contenu sexy. Des vidéos qui ânonnent des textes qui ne veulent rien dire. Les spécialistes parlent de slop, de contenus de remplissages, de résidus qui peu à peu envahissent les plateformes dans l’espoir de générer des revenus. A l’image des contenus philosophiques générés par l’IA que décortique en vidéo Monsieur Phi. IA slop : de la publicité générative à l’internet zombie Pour l’instant, ces contenus semblent anecdotiques, peu vus et peu visibles, hormis quand l’un d’entre eux perce quelque part, et en entraîne d’autres dans son flux de recommandation, selon la logique autophagique des systèmes de recommandation. Pour l’analyste Ben Thompson, l’IA générative est un parfait moteur pour produire de la publicité – et ces slops sont-ils autre chose que des contenus à la recherche de revenus ? Comme le dit le philosophe Rob Horning : « le rêve de longue date d’une quantité infinie de publicités inondant le monde n’a jamais semblé aussi proche ». Pour Jason Koebler de 404 Media, qui a enquêté toute l’année sur l’origine de ce spam IA, celui-ci est profondément relié au modèle économique des réseaux sociaux qui rémunèrent selon l’audience que les créateurs réalisent, ce qui motive d’innombrables utilisateurs à chercher à en tirer profit. Koebler parle d’ailleurs d’internet zombie pour qualifier autant cette génération de contenu automatisée que les engagements tout aussi automatisés qu’elle génère. Désormais, ce ne sont d’ailleurs plus les contenus qui sont colonisés par ce spam, que les influenceurs eux-mêmes, notamment par le biais de mannequins en maillots de bains générés par l’IA. À terme, s’inquiète Koebler, les médias sociaux pourraient ne plus rien avoir de sociaux et devenir des espaces « où le contenu généré par l’IA éclipse celui des humains », d’autant que la visibilité de ces comptes se fait au détriment de ceux pilotés par des humains. Des sortes de régies publicitaires sous stéroïdes. Comme l’explique une créatrice de contenus adultes dont l’audience a chuté depuis l’explosion des mannequins artificiels : « je suis en concurrence avec quelque chose qui n’est pas naturel ». Ces contenus qui sont en train de coloniser les réseaux sociaux n’ont pas l’air d’inquiéter les barons de la tech, pointait très récemment Koebler en rapportant les propose de Mark Zuckerberg. D’autant que ces contenus génératifs semblent produire ce qu’on attend d’eux. Meta a annoncé une augmentation de 8 % du temps passé sur Facebook et de 6 % du temps passé sur Instagram grâce aux contenus génératifs. 15 millions de publicités par mois sur les plateformes Meta utilisent déjà l’IA générative. Et Meta prévoit des outils pour démultiplier les utilisateurs synthétiques. Le slop a également envahi la plateforme de blogs Medium, explique Wired, mais ces contenus pour l’instant demeurent assez invisibles, notamment parce que la plateforme parvient à limiter leur portée. Un endiguement qui pourrait ne pas résister au temps. À terme, les contenus produits par les humains pourraient devenir de plus en plus difficiles à trouver sur des plateformes submergées par l’IA. On voudrait croire que les réseaux sociaux puissent finir par s’effondrer du désintérêt que ces contenus démultiplient. Il semble que ce soit l’inverse, l’internet zombie est en plein boom. Tant et si bien qu’on peut se demander, un an après le constat de l’effondrement de l’information, si nous ne sommes pas en train de voir apparaître l’effondrement de tout le reste ? Les enjeux du remplissage par le vide Dans sa newsletter personnelle, le chercheur et artiste Eryk Salvaggio revient à son tour sur le remplissage par l’IA, dans trois longs billets en tout point passionnants. Il souligne d’abord que ce remplissage sait parfaitement s’adapter aux algorithmes des médias sociaux. Sur Linked-in, les contenus rédigés par des LLM seraient déjà majoritaires. Même le moteur de recherche de Google valorise déjà les images et les textes générés par IA. Pour Salvaggio, avec l’IA générative toute information devient du bruit. Mais surtout, en se jouant parfaitement des filtres algorithmiques, celle-ci se révèle parfaitement efficace pour nous submerger. Jesus Schrimp, image symbolique des eaux troubles de l’IA produisant son propre vide.Salvaggio propose d’abandonner l’idée de définir l’IA comme une technologie. Elle est devenue un projet idéologique, c’est-à-dire que « c’est une façon d’imaginer le monde qui devient un raccourci pour expliquer le monde ». Et elle est d’autant plus idéologique selon les endroits où elle se déploie, notamment quand c’est pour gérer des questions sociales ou culturelles. « L’optimisation de la capacité d’un système à affirmer son autorité est une promesse utopique brillante des technologies d’automatisation ». « L’un des aspects de l’IA en tant qu’idéologie est donc la stérilisation scientifique de la variété et de l’imprévisibilité au nom de comportements fiables et prévisibles. L’IA, pour cette raison, offre peu et nuit beaucoup au dynamisme des systèmes socioculturels ». Les gens participent à l’idéologie de l’IA en évangélisant ses produits, en diffusant ses résultats et en soutenant ses avancées pour s’identifier au groupe dominant qui l’a produit. La production par l’IA de contenus de remplissage nécessite de se demander à qui profite ce remplissage abscons ? Pour Salvaggio, le remplissage est un symptôme qui émerge de l’infrastructure même de l’IA qui est elle-même le résultat de l’idéologie de l’IA. Pourquoi les médias algorithmiques récompensent-ils la circulation de ces contenus ? Des productions sensibles, virales, qui jouent de l’émotion sans égard pour la vérité. Les productions de remplissage permettent de produire un monde tel qu’il est imaginé. Elles permettent de contourner tout désir de comprendre le monde, car elle nous offre la satisfaction immédiate d’avoir un « sentiment sur le monde ». « L’AI Slop est un signal vide et consommé passivement, un symptôme de « l’ère du bruit », dans lequel il y a tellement de « vérité » provenant de tant de positions que l’évaluation de la réalité semble sans espoir. » Notre désorientation par le vide Eryk Salvaggio se demande même si le but de l’IA n’est pas justement de produire ce remplissage. Un remplissage « équipé », « armé », qui permet d’essaimer quelque chose qui le dépasse, comme quand l’IA est utilisée pour inonder les réseaux de contenus sexuels pour mieux essaimer le regard masculin. Les productions de l’IA permettent de produire une perspective, un « regard en essaim » qui permet de manipuler les symboles, de les détourner. « Les images générées par l’IA offrent le pouvoir de façonner le sens dans un monde où les gens craignent l’impuissance et l’absence de sens en les invitant à rendre les autres aussi impuissants et dénués de sens qu’eux ». Ces images « diminuent la valeur de la réalité », suggère brillamment Salvaggio. Elles créent « une esthétisation », c’est-à-dire rend la représentation conforme à un idéal. La fonction politique de ce remplissage va bien au-delà des seules représentations et des symboles, suggère-t-il encore. L’IA appliquée aux services gouvernementaux, comme les services sociaux, les transforme à leur tour « en exercice esthétique ». Notre éligibilité à une assurance maladie ou à une couverture sociale n’est pas différente de l’IA Slop. C’est cette même infrastructure vide de sens qui est pointée du doigt par ceux qui s’opposent à l’algorithmisation de l’Etat que ceux qui fuient les boucles de rétroactions délétères des médias sociaux. Le projet DOGE d’Elon Musk, ce département de l’efficacité gouvernementale qui devrait proposer un tableau de bord permettant aux internautes de voter pour éliminer les dépenses publiques les plus inutiles, semble lui-même une forme de fusion de médias sociaux, d’idéologie de l’IA et de pouvoir pour exploiter le regard en essaim de la population et le diriger pour harceler les fonctionnaires, réduire l’État providence autour d’une acception de l’efficacité ultra-réductrice. Au final, cela produit une forme de politique qui traite le gouvernement comme une interface de médias sociaux, conçue pour amplifier l’indignation, intimider ceux qui ne sont pas d’accord et rendre tout dialogue constructif impossible. Bienvenue à la « momusocratie » , le gouvernement des trolls, de la raillerie, explique Salvaggio, cette Tyrannie des bouffons chère à l’essayiste Christian Salmon. Mais encore, défend Salvaggio, le déversement de contenus produit par l’IA générative promet un épuisement du public par une pollution informationnelle sans précédent, permettant de perturber les canaux d’organisation, de réflexion et de connexion. « Contrôlez le filtre permet de l’orienter dans le sens que vous voulez ». Mais plus que lui donner un sens, la pollution de l’information permet de la saturer pour mieux désorienter tout le monde. Cette saturation est un excellent moyen de garantir « qu’aucun consensus, aucun compromis, ou simplement aucune compréhension mutuelle ne se produise ». Cette saturation ne vise rien d’autre que de promouvoir « la division par l’épuisement ». « Le remplissage est un pouvoir ». « L’idéologie de l’IA fonctionne comme une croyance apolitique trompeuse selon laquelle les algorithmes sont une solution à la politique » qui suppose que les calculs peuvent prendre les décisions au profit de tous alors que leurs décisions ne sont qu’au profit de certains, en filtrant les données, les idées, les gens qui contredisent les résultats attendus. Alors que l’élection de Trump éloigne les enjeux de transparence et de régulation, l’IA va surtout permettre de renforcer l’opacité qui lui assure sa domination. Vers un monde sans intérêt en boucle sur lui-même Dans la dernière partie de sa réflexion, Salvaggio estime que le remplissage est un symptôme, mais qui va produire des effets très concrets, des « expériences désintéressées », c’est-à-dire des « expériences sans intérêt et incapables de s’intéresser à quoi que ce soit ». C’est le rêve de machines rationnelles et impartiales, omniscientes, désintéressées et qui justement ne sont capables de s’intéresser à rien. Un monde où l’on confie les enfants à des tuteurs virtuels par souci d’efficacité, sans être capable de comprendre tout ce que cette absence d’humanité charrie de délétère. L’IA s’est construite sur l’excès d’information… dans le but d’en produire encore davantage. Les médias sociaux ayant été une grande source de données pour l’IA, on comprend que les contenus de remplissage de l’IA soient optimisés pour ceux-ci. « Entraînée sur du contenu viral, l’IA produit du contenu qui coche toutes les cases pour l’amplification. Le slop de l’IA est donc le reflet de ce que voient nos filtres de médias sociaux. Et lorsque les algorithmes des médias sociaux en reçoivent les résultats, il les reconnaît comme plus susceptibles de stimuler l’engagement et les renforce vers les flux (générant plus d’engagement encore). » Dans le tonneau des Danaïdes de l’amplification, l’IA slop est le fluidifiant ultime, le contenu absurde qui fait tourner la machine sans fin. Combattre ce remplissage par l’IA n’est une priorité ni pour les entreprises d’IA qui y trouvent des débouchés, ni pour les entreprises de médias sociaux, puisqu’il ne leur porte aucun préjudice. « Les contenus de remplissage de l’IA sont en fait la manifestation esthétique de la culture à médiation algorithmique » : « ils sont stylisés à travers plus d’une décennie d’algorithmes d’optimisation qui apprennent ce qui pousse les gens à s’engager ». Face à ces contenus « optimisés pour performer », les artistes comme les individus qui ont tenté de partager leur travail sur les plateformes sociales ces dernières années ne peuvent pas entrer en concurrence. Ceux qui ont essayé s’y sont vite épuisés, puisqu’il faut tenir d’abord le rythme de publication infernal et infatigable que ces systèmes sont capables de produire. Dépouiller les symboles de leur relation à la réalité « Les images générées par l’IA peuvent être interprétées comme de l’art populaire pour servir le populisme de l’IA ». Elles visent à « dépouiller les symboles de leur relation à la réalité » pour les réorganiser librement. Les gens ne connaissent pas les films mais ont vu les mèmes. Le résultat de ces images est souvent critiqué comme étant sans âme. Et en effet, le texte et les images générés par l’IA souffrent de l’absence du poids du réel, dû à l’absence de logique qui préside à leur production. « L’ère de l’information est arrivée à son terme, et avec elle vient la fin de toute définition « objective » et « neutre » possible de la « vérité ». » L’esthétique du remplissage par l’IA n’est pas aléatoire, mais stochastique, c’est-à-dire qu’elle repose sur une variété infinie limitée par un ensemble de règles étroites et cohérentes. Cela limite notre capacité à découvrir ou à inventer de nouvelles formes de culture, puisque celle-ci est d’abord invitée à se reproduire sans cesse, à se moyenniser, à s’imiter elle-même. Les images comme les textes de l’IA reflètent le pouvoir de systèmes que nous avons encore du mal à percevoir. Ils produisent des formes de vérités universalisées, moyennisées qui nous y enferment. Comme dans une forme d’exploitation sans fin de nos représentations, alors qu’on voudrait pouvoir en sortir, comme l’expliquait dans une note pour la fondation Jean Jaurès, Melkom Boghossian, en cherchant à comprendre en quoi les algorithmes accentuent les clivages de genre. Comme s’il devenait impossible de se libérer des contraintes de genres à mesure que nos outils les exploitent et les renforcent. Cet internet de contenus absurde n’est pas vide, il est plein de sens qui nous échappent et nous y engluent. Il est plein d’un monde saturé de lui-même. A mesure que l’IA étend son emprise sur la toile, on se demande s’il restera encore des endroits où nous en serons préservés, où nous pourrons être mis en relation avec d’autres humains, sans que tout ce qui encode les systèmes ne nous déforment. Du remplissage à la fin de la connaissance Dans une tribune pour PubliBooks, la sociologue Janet Vertesi estime que les recherches en ligne sont devenues tellement chaotiques et irrationnelles, qu’elle a désormais recours aux dictionnaires et encyclopédies papier. « Google qui a fait fortune en nous aidant à nous frayer un chemin sur Internet se noie désormais dans ses propres absurdités générées par elle-même ». Nous voici confrontés à un problème d’épistémologie, c’est-à-dire de connaissance, pour savoir ce qui est réel et ce qui ne l’est pas. Au XXᵉ siècle, les philosophes ont défini la connaissance comme une croyance vraie justifiée. La méthode scientifique était le moyen pour distinguer la bonne science de la mauvaise, la vérité du mensonge. Mais cette approche suppose souvent qu’il n’y aurait qu’une seule bonne réponse que nous pourrions connaître si nous adoptons les bonnes méthodes et les bons outils. C’est oublier pourtant que la connaissance ne sont pas toujours indépendantes de l’expérience. Ludwig Wittgenstein a utilisé la figure du canard-lapin pour montrer comment des personnes rationnelles pouvaient en venir à avoir des points de vue irréconciliablement différents sur une même réalité. Les épistémologues se sont appuyés sur cette idée pour montrer que les personnes, selon leurs positions sociales, ont des expériences différentes de la réalité et que la connaissance objective ne pouvait naître que de la cartographie de ces multiples positions. Les sociologues de la connaissance, eux, examinent comment différents groupes sociaux en viennent à légitimer différentes manières de comprendre, souvent à l’exclusion des autres. Cela permet de comprendre comment différents faits sociaux circulent, s’affrontent ou se font concurrence, et pourquoi, dans les luttes pour la vérité, ceux qui détiennent le pouvoir l’emportent si souvent… Imposant leurs vérités sur les autres. Mais ces questions ne faisaient pas partie des préoccupations de ceux qui ont construit internet, ni des systèmes d’IA générative qui s’en nourrissent. Depuis l’origine, internet traite toutes les informations de manière égale. Le réseau ne consiste qu’à acheminer des paquets d’informations parfaitement égaux entre eux, rappelle la sociologue. À cette neutralité de l’information s’est ajoutée une autre métaphore : celle du marché des idées, où chaque idée se dispute à égalité notre attention. Comme dans le mythe du libre marché, on a pu penser naïvement que les meilleures idées l’emporteraient. Mais ce régime épistémique a surtout été le reflet des croyances de l’Amérique contemporaine : un système de connaissance gouverné par une main invisible du marché et entretenue par des conservateurs pour leur permettre de générer une marge bénéficiaire. « Pourtant, la connaissance n’est pas une marchandise. La « croyance vraie justifiée » ne résulte pas non plus d’une fonction d’optimisation. La connaissance peut être affinée par le questionnement ou la falsification, mais elle ne s’améliore pas en entrant en compétition avec la non-connaissance intentionnelle. Au contraire, face à la non-connaissance, la connaissance perd. » L’interrogation du monde par des mécanismes organisés, méthodiques et significatifs – comme la méthode scientifique – peut également tomber dans le piège des modes de connaissance fantômes et des impostures méthodologiques. « Lorsque toute information est plate – technologiquement et épistémologiquement – il n’y a aucun moyen d’interroger sa profondeur, ses contours ou leur absence ». En fait, « au lieu d’être organisé autour de l’information, l’Internet contemporain est organisé autour du contenu : des paquets échangeables, non pondérés par la véracité de leur substance. Contrairement à la connaissance, tout contenu est plat. Aucun n’est plus ou moins justifié pour déterminer la vraie croyance. Rien de tout cela, au fond, n’est de l’information. » « En conséquence, nos vies sont consumées par la consommation de contenu, mais nous ne reconnaissons plus la vérité lorsque nous la voyons. Et lorsque nous ne savons pas comment peser différentes vérités, ou coordonner différentes expériences du monde réel pour regarder derrière le voile, il y a soit une cacophonie, soit un seul vainqueur : la voix la plus forte qui l’emporte. » Contrairement à Wikipédia, encore relativement organisé, le reste du Web est devenu la proie de l’optimisation des moteurs de recherche, des technologies de classement et de l’amplification algorithmique, qui n’ont fait que promouvoir le plus promouvable, le plus rentable, le plus scandaleux. « Mais aucun de ces superlatifs n’est synonyme de connaissance ». Les systèmes qui nous fournissent nos informations ne peuvent ni mesurer ni optimiser ce qui est vrai. Ils ne s’intéressent qu’à ce sur quoi nous cliquons. Et le clou dans le cercueil est enfoncé par l’intelligence artificielle qui « inonde Internet de contenu automatisé plus rapidement que l’on ne peut licencier une rédaction ». Dans ce paysage sous stéroïdes, aucun système n’est capable de distinguer la désinformation de l’information. Les deux sont réduits à des paquets de même poids cherchant leur optimisation sur le marché libre des idées. Et les deux sont ingérés par une grande machinerie statistique qui ne pèse que notre incapacité à les distinguer. Aucun système fondé sur ces hypothèses ne peut espérer distinguer la « désinformation » de « l’information » : les deux sont réduites à des paquets de contenu de même valeur, cherchant simplement une fonction d’optimisation dans un marché libre des idées. Et les deux sont également ingérées dans une grande machinerie statistique, qui ne pèse que notre incapacité à les discerner. Le résultat ne promet rien d’autre qu’un torrent indistinct et sans fin, « où la connaissance n’a jamais été un facteur et d’où la connaissance ne peut donc jamais émerger légitimement ». « Sans topologie de l’information, nous sommes à la dérive dans le contenu, essayant en vain de naviguer dans une cascade d’absurdités sans boussole ». « Il est grand temps de revenir à ces méthodes et à ces questions, aux milliers d’années de gestion de l’information et d’échange de connaissances qui ont transmis non seulement des faits ou du contenu, mais aussi une appréciation de ce qu’il faut pour faire émerger des vérités », plaide Vertesi. « Il n’est pas nécessaire que ce soit un projet colonial ou réductionniste. Les connaissances d’aujourd’hui sont plurielles, distribuées, issues de nombreux lieux et peuples, chacun avec des méthodes et des forces d’ancrage uniques. Cela ne signifie pas non plus que tout est permis. Le défi consiste à s’écouter les uns les autres et à intégrer des perspectives conflictuelles avec grâce et attention, et non à crier plus fort que les autres ». « Alors que nos vies sont de plus en plus infectées par des systèmes d’IA maladroits et pilleurs et leurs flux hallucinatoires, nous devons apprendre à évaluer plutôt qu’à accepter, à synthétiser plutôt qu’à résumer, à apprécier plutôt qu’à accepter, à considérer plutôt qu’à consommer ». « Notre paysage technologique contemporain exige de toute urgence que nous revenions à une autre des plus anciennes questions de toutes : « Qu’est-ce qui est vraiment réel ? » » Afficher l’article complet
  7. durée de lecture : 3 minJe suis content d’avoir investi dans un Mac Studio pour faire tourner des modèles IA un peu plus balèzes du coup, je surveille un peu ce qui sort en ce moment comme modèles, notamment pour coder, et voilà que la famille de modèles Qwen3 vient d’être officiellement lancée, et franchement, ça a l’air plutôt pas mal ! Surtout si vous aimez jouer avec du LLM sans passer par les API payantes de géants de la tech comme OpenAI. Qwen3 (prononcez “Tchwen”, ça fait plus cool en soirée) est donc la nouvelle génération de modèles développée par Alibaba, qui débarque avec des performances assez bluffantes, surtout quand on regarde le rapport puissance / ressources nécessaires. Cette famille comprend 8 modèles différents, dont 2 utilisant l’architecture MoE (Mixture-of-Experts) et 6 modèles dits “denses” (plus classiques), avec des tailles allant de 0,6B à 235B de paramètres. Autrement dit, il y en a pour tous les goûts et toutes les configurations, que vous ayez un PC de gamer dernier cri ou juste un portable un peu costaud. Celui qui se démarque dans cette famille, c’est Qwen3-30B-A3B, qui est un modèle à 30 milliards de paramètres et qui a été optimisé pour fonctionner à la vitesse d’un modèle de… 3 milliards de paramètres ! Un petit miracle d’ingénierie qui permet enfin d’avoir le beurre (la qualité d’un gros modèle) et l’argent du beurre (la vitesse d’un petit modèle). Et Qwen3 se défend plutôt bien face à la concurrence puisque son modèle phare, Qwen3-235B-A22B (qui est en fait un modèle de 235 milliards de paramètres optimisé pour tourner comme un modèle de 22 milliards), se place dans la même ligue que DeepSeek-R1 et les modèles d’OpenAI comme o1 et o3-mini. Il les dépasse même sur certains benchmarks ! Dans le détail, Qwen3-235B-A22B a obtenu des scores impressionnants sur ArenaHard (95,6%), AIME'24 (85,7%), LiveBench (77,1%) et MultiIF (71,9%). Pour les non-initiés qui me lisent, ces tests mesurent respectivement la capacité de raisonnement général, les compétences en mathématiques, la performance globale et les capacités multilingues. Dans tous ces domaines le modèle chinois surpasse ses concurrents directs et supporte même 119 langues et autres dialectes. Top pour faire des traductions ou discuter avec lui dans votre langue natale, hein les biloutes du 59 ! Une autre fonctionnalité intéressante est ce qu’ils appellent le “mode de pensée mixte” qui vous permet de demander au modèle de basculer entre un “mode réflexion” (où il détaille son raisonnement étape par étape, idéal pour les problèmes complexes) et un “mode rapide” (où il donne directement la réponse, parfait pour les questions simples). Ce contrôle se fait via des balises comme “/think” et “/no_think” et pour les plus codeurs d’entre vous, sachez que Qwen3 se débrouille également très bien en programmation. Sur l’échelle Elo de Codeforces, le modèle principal atteint même un score de 2056, soit le même niveau que DeepSeek-R1 (2029) et OpenAI-o3-mini (2036). Et le plus cool, c’est que tous ces modèles sont distribués sous licence Apache 2.0 donc vous pouvez l’utiliser à des fins commerciales sans avoir à verser des royalties ou à demander une autorisation spéciale (contrairement à Llama de Meta) !! Par contre, n’oubliez pas que c’est du 100% chinois, donc comme pour les modèles américains, prudence est mère de sureté. Maintenant pour ceux qui se demandent comment ces modèles ont été entraînés, et bien ils ont été gavé de 36 trillions de tokens (unités de texte) soit l’équivalent de plusieurs dizaines de milliers de livres, articles scientifiques, lignes de code et autres contenus spécialisés (v’la la gueule des ayants-droits…). Un vrai Bouffe-tout ce Qwen 3 ! Le modèle supporte également les extensions multimodales, ce qui signifie qu’il peut traiter non seulement du texte, mais aussi du code, de l’audio et des images. Il est également équipé pour les fonctionnalités d’agent, donc peut tout à fait utiliser des outils externes pour accomplir des tâches plus complexes. Bref tout cela en fait un modèle très intéressant donc si vous avez une carte graphique récente avec suffisamment de VRAM (idéalement une RTX de série 30 ou 40 avec au moins 16 Go), vous allez pouvoir vous amuser avec ! C’est même déjà dispo via Ollama et contrairement aux services cloud, vos données resteront chez vous, ce qui est quand même un gros avantage !! Amusez-vous bien ! Source Afficher l’article complet
  8. durée de lecture : 7 minPar Antonin Leeno Publié le 20/04/25 à 17h008 Mistral AI, start-up française dans le domaine de l'IA générative, s'est rapidement fait connaître grâce à ses modèles de langage open source et commerciaux. Ce dossier vous dit tout sur cette pépite : son histoire, sa technologie et ses applications concrètes. Publicité, votre contenu continue ci-dessous Publicité denied:data:image/svg+xml,%3Csvg%20xmlns='http://www.w3.org/2000/svg'%3E%3C/svg%3ETout savoir sur Mistral AI.© Capture d'écran Qui est Mistral AI ?Mistral AI est une jeune entreprise française spécialisée dans le développement de technologies d’intelligence artificielle. Fondée en avril 2023 par Arthur Mensch, Guillaume Lample et Timothée Lacroix, trois chercheurs issus de l’École polytechnique ayant fait leurs armes chez Google DeepMind et Meta, la start-up se distingue par une approche résolument ouverte et transparente de l’IA. En rupture avec les pratiques souvent opaques du secteur, elle mise sur l’open source pour démocratiser l’accès aux modèles d’intelligence artificielle avancés. Publicité, votre contenu continue ci-dessous L’objectif de l’entreprise est clair : concevoir des solutions IA performantes, accessibles et reproductibles, tout en favorisant l’innovation collaborative. En moins de deux ans, Mistral AI s’est imposé comme un acteur pionnier en Europe, promouvant une vision éthique et inclusive de l’IA dans un paysage technologique dominé par les géants étasuniens. Le Chat MistralLe Chat Mistral est un assistant conversationnel intelligent, conçu pour offrir des réponses rapides, précises et bien documentées sur une grande variété de sujets. Accessible à la fois sur mobile et sur le web (depuis un navigateur). Téléchargements : 236 Date de sortie : 17/04/2025 Auteur : Mistral AI Licence : Licence gratuite Catégories : IA Système d'exploitation : Android, Service en ligne, iOS iPhone / iPad TéléchargerQue propose Mistral AI ?Mistral AI s’est rapidement imposé comme l’un des nouveaux acteurs majeurs de l’intelligence artificielle en Europe, en misant sur un double positionnement : des modèles commerciaux performants pour les entreprises et des solutions open source accessibles à tous. À cela s’ajoute un chatbot conversationnel destiné au grand public. Voici un aperçu structuré de son offre. C'est quoi un token ? Un token est un morceau de texte (mot, partie de mot, ponctuation) qui sert d'unité fondamentale pour qu'une IA puisse analyser, comprendre et générer du langage. La façon exacte dont le texte est découpé en tokens dépend de l'algorithme spécifique utilisé par le modèle (le tokenizer). Des modèles commerciaux conçus pour les entreprisesMistral AI développe plusieurs grands modèles de langage (LLM) réservés à un usage via API, adaptés à différents besoins professionnels : Mistral Large 2 Son modèle le plus avancé est capable de gérer jusqu’à 128 000 tokens et traiter plus de 80 langages de programmation, ainsi qu'une vaste palette de langues (français, anglais, espagnol, italien, coréen, chinois, japonais, arabe, hindi, etc.). Mistral Large Performant pour la génération de texte ou de code, il se positionne juste derrière GPT-4 sur de nombreux benchmarks, avec une fenêtre contextuelle de 32 000 tokens. Mistral Small Conçu pour l’efficacité et la rapidité, ce modèle est optimisé pour les tâches simples exécutées à grande échelle. Mistral Embed Spécialisé dans les représentations vectorielles de texte pour faciliter le traitement et l'analyse linguistique par les ordinateurs, il est particulièrement adapté à l'analyse des sentiments et à la classification textuelle, bien qu'actuellement disponible uniquement en anglais. Des modèles open source libres d’accèsMistral AI s’illustre également par ses modèles open source sous licence Apache 2.0, librement utilisables : Mistral 7B Efficace et léger, il offre des performances supérieures à des modèles deux fois plus grands, avec une fenêtre contextuelle de 32 000 tokens et une expertise en anglais et en code. Mixtral 8x7B Basé sur une architecture dite de “mélange d’experts”, il allie puissance et faible coût de calcul, surpassant Llama 2 et GPT-3.5 sur de nombreux benchmarks. Il offre une fenêtre contextuelle de 32 000 tokens et une maîtrise de l'anglais, du français, de l'espagnol, de l'allemand, de l'italien et du code. Mixtral 8x22B Version la plus avancée des modèles open source de Mistral, elle est optimisée pour le résumé de documents volumineux et la génération de textes importants avec une fenêtre contextuelle de 64 000 tokens et les mêmes compétences linguistiques que Mixtral 8x7B. Codestral Mamba Modèle de codage ultra-performant avec une fenêtre contextuelle de 256 000 tokens, il est capable de traiter de longues entrées complexes avec un raisonnement approfondi. Mathstral Version dérivée du Mistral 7B et optimisée pour la résolution de problèmes mathématiques complexes grâce à un raisonnement logique avancé. Il offre une fenêtre contextuelle de 32 000 tokens. Mistral NeMo Modèle compact, mais polyvalent, performant en codage et multilingue, avec une fenêtre contextuelle de 128 000 tokens. Le Chat, l’interface conversationnelleEn complément de ses modèles de langage, Mistral AI propose Le Chat, un chatbot d’IA générative accessible gratuitement depuis un navigateur ou via une application mobile. Ce chatbot permet aux utilisateurs d’interagir avec plusieurs modèles développés par l’entreprise (tels que Mistral Large, Small, ou Large 2) en fonction de leurs besoins en termes de précision, de rapidité ou de concision. Publicité, votre contenu continue ci-dessous Comparable à des outils comme ChatGPT, Gemini ou Claude, Le Chat est capable de générer du contenu ou de répondre à des questions variées, bien qu’il ne dispose pas d’un accès en temps réel à Internet, ce qui peut limiter l’actualité de ses réponses. Le Chat est disponible gratuitement avec une version payante en développement pour les entreprises. denied:data:image/svg+xml,%3Csvg%20xmlns='http://www.w3.org/2000/svg'%3E%3C/svg%3ELa création d’un compte est nécessaire pour accéder aux meilleurs modèles de Mistral AI via Le Chat© Capture d'écran Que peut-on faire avec les modèles de Mistral AI ?Comme tous les grands modèles de langage (LLM), ceux développés par Mistral AI ouvrent la voie à une multitude d'applications concrètes dans le domaine du traitement automatique du langage naturel. Grâce à leurs polyvalence et capacité d’adaptation, ces modèles peuvent être intégrés dans divers outils numériques pour automatiser, simplifier ou enrichir de nombreuses tâches, tant dans un cadre professionnel que personnel. Voici quelques exemples : ChatbotL’un des usages les plus répandus concerne les interfaces conversationnelles, telles que les chatbots. Alimentés par les LLM de Mistral, ces assistants virtuels sont capables de comprendre les requêtes formulées en langage naturel et d’y répondre de manière fluide, contextuelle et plus proche d’un échange humain. Cela permet d’améliorer considérablement l’expérience utilisateur, notamment dans les services client ou les outils d’assistance. Résumé de textesLes modèles de Mistral sont aussi particulièrement efficaces pour le résumé automatique de contenus. Ils peuvent extraire les idées essentielles de longs documents ou d’articles complexes, et produire des synthèses claires et condensées, utiles dans les secteurs de la veille informationnelle, du journalisme ou encore de l’analyse documentaire. Publicité, votre contenu continue ci-dessous Classification de textesLes capacités de classification de texte offertes par les modèles Mistral permettent d’automatiser des processus de tri et de catégorisation. Cela peut par exemple servir à identifier des spams dans une boîte email, organiser des avis clients ou analyser des retours utilisateurs selon leur tonalité. Génération de contenuEn matière de génération de contenu, ces modèles peuvent rédiger une grande variété de textes : courriels, publications pour les réseaux sociaux, récits narratifs, lettres de motivation, ou encore scripts techniques. Cette capacité à produire du texte cohérent et adapté à différents contextes en fait un outil précieux pour les créateurs de contenu, les communicants et les professionnels du marketing. Complétion et optimisation de codeDans le domaine du développement informatique, les modèles de Mistral peuvent être utilisés pour la complétion et l’optimisation de code. Ils sont capables de suggérer des extraits pertinents, corriger des erreurs, ou encore proposer des améliorations de performance, ce qui constitue un gain de temps considérable pour les développeurs. Les modèles de Mistral AI sont principalement accessibles via La Plateforme, l’espace de développement et de déploiement proposé par l’entreprise. Destinée aux professionnels et développeurs, cette interface permet d’expérimenter avec différents modèles en les adaptant à des besoins spécifiques. Grâce à des fonctionnalités comme l’ajout de garde-fous, le fine tuning sur des jeux de données personnalisés ou l’intégration dans des pipelines existants, La Plateforme s’impose comme un véritable outil de personnalisation et d’industrialisation de l’intelligence artificielle. denied:data:image/svg+xml,%3Csvg%20xmlns='http://www.w3.org/2000/svg'%3E%3C/svg%3EInterface La Plateforme de Mistral AI.© Capture d'écran Les modèles peuvent également être exploités via des services tiers tels qu’Amazon Bedrock, Databricks, Snowflake Cortex ou Microsoft Azure AI, ce qui en facilite l’intégration dans des environnements cloud déjà établis. Il est important de noter que ces modèles sont conçus pour être utilisés dans la création d’applications d’intelligence artificielle, et non comme des assistants autonomes à destination du grand public. Ceux qui recherchent une expérience plus intuitive et directe peuvent passer par Le Chat, accessible gratuitement depuis un navigateur web ou une app mobile. Comme expliqué plus haut, ce chatbot IA permet d’interagir avec les différents modèles de Mistral dans un cadre simplifié, sans nécessiter de compétences techniques particulières. Multilingue, il comprend le français, l’anglais, l’allemand, l’espagnol, l’italien, et plus encore. Le Chat MistralLe Chat Mistral est un assistant conversationnel intelligent, conçu pour offrir des réponses rapides, précises et bien documentées sur une grande variété de sujets. Accessible à la fois sur mobile et sur le web (depuis un navigateur). Téléchargements : 236 Date de sortie : 17/04/2025 Auteur : Mistral AI Licence : Licence gratuite Catégories : IA Système d'exploitation : Android, Service en ligne, iOS iPhone / iPad TéléchargerPublicité, votre contenu continue ci-dessous Antonin Leeno ClickToRead Découvrir d'autres vidéos Afficher l’article complet
  9. durée de lecture : 1 minCertains se rappellent de la page sur laquelle j'avais listé les liens de téléchargement illégal (https://warriordudimanche.net/article1679/626e415fddc1f)... c'était bien mais vu que les domaines changent de plus en plus rapidement, ça devient un peu chiant à mettre à jour... Du coup, je me suis penché dessus - en quinze/vingt fois, comme d'habitude - et je vous propose une page spéciale qui regroupera les liens en question... Excellente question de nos amis du fond de la salle dont nous allons profiter de l'éveil inhabituel pour expliquer à tous les autres. La différence, c'est que cette page se met à jour comme une grande tous les jours. Elle vérifie toutes les 24 heures s'il y a eu une redirection. Si c'est le cas, elle met à jour sa base et affiche le lien en orange. Dans le cas où un domaine n'est pas redirigé mais que son adresse ne répond plus, le lien apparaît en rouge dans la liste. Le script est simple et les liens sont stockés dans un fichier json (si ça intéresse quelqu'un, je vous fournirai le zip, passez par la page contact en haut) Donc, désormais, la page de liens du blog ne sera plus mise à jour et vous retrouverez vos liens sur Afficher l’article complet
  10. durée de lecture : < 1 minBonne nouvelle pour les gamers : le jeu Metro 2033 Redux est offert sur la plateforme Gog pendant une courte période. Vous pouvez le récupérer gratis en vous rendant sur cette page. Synopsis : En 2013, un événement apocalyptique dévaste le monde, manque d’éradiquer l’humanité et transforme la surface de la Terre en désert toxique. Une poignée de survivants se réfugie dans les profondeurs du métro moscovite, et la civilisation connaît un nouvel âge des ténèbres. Nous sommes en 2033. Toute une génération a grandi sous terre, et leurs villes-stations de métro luttent pour survire, tant entre elles que contre les horreurs mutantes de l’extérieur. Vous êtes Artyom. Né quelques jours avant le cataclysme, vous n’avez jamais vécu que sous terre. Mais un malheureux événement vous lance dans une mission désespérée vers le cœur du système métropolitain, où vous devrez prévenir les derniers humains de la terrible menace qui pèse sur eux. gaminggogmetro 2033 redux Afficher l’article complet
  11. durée de lecture : 2 minUn grand bonjour à tous les galériens sous Windows ! Ah et tiens, rien à voir, mais avez vous remarqué que depuis la dernière mise à jour de sécurité KB5055523, il y avait un dossier vide nommé “inetpub” présent sur votre lecteur système (%systemdrive%) ? Beaucoup de gens ont conseillé ces derniers jours, de simplement le supprimer car il est traditionnellement associé à Internet Information Services (IIS), le serveur web de Microsoft, et qu’absolument personne n’a besoin d’un serveur web Microsoft dans sa vie. Mais attendez un peu ! Visiblement, il ne faudrait vraiment pas le supprimer car ce stupide dossier serait en réalité l’équivalent informatique du bouclier de Captain America… Pas très impressionnant à première vue, mais super efficace pour vous protéger des attaques des affreux cybercriminels. Mais comment c’est possible ??? Et bien, ce dossier apparemment inutile fait partie d’un correctif de sécurité contre une vulnérabilité identifiée sous le doux nom de CVE-2025-21204. Microsoft a mis à jour son document de support pour préciser que ce dossier est crucial, qu’IIS soit activé ou non sur votre machine. Concrètement, nous avons affaire à ce qu’on appelle un “link following flaw”. Cette vulnérabilité se produit quand un programme Windows tente d’accéder à un fichier par son nom, mais ne vérifie pas correctement si ce nom pointe vers un lien symbolique (sorte de raccourci avancé) qui redirigerait vers une ressource non autorisée. Dans le cas de cette vulnérabilité, un attaquant déjà présent sur votre système pourrait exploiter ce mécanisme pour manipuler des fichiers système avec les privilèges NT AUTHORITY\SYSTEM (le niveau de permission le plus élevé sous Windows), lui donnant un contrôle quasiment total sur votre machine. Alors comment un simple dossier vide peut-il nous protéger ? C’est là toute l’ingéniosité du correctif: Microsoft a créé ce dossier “inetpub” avec des permissions spéciales au niveau SYSTEM en lecture seule. Sa simple présence empêche les attaquants de créer leur propre version malveillante à cet emplacement précis, bloquant ainsi le vecteur d’attaque. En termes techniques, ce dossier agit comme un “point d’ancrage de sécurité” - sa présence avec des permissions strictes empêche l’élévation de privilèges que les attaquants pourraient tenter via le mécanisme de suivi de liens sur lequel je viens de vous briefer. Bref, ne supprimez pas ce dossier inetpub sinon le malheur s’abattra sur vous, et votre descendance. Et rassurez-vous, ce dossier ne prend quasiment pas d’espace sur votre disque (quelques octets), donc autant le laisser tranquille à méditer dans son coin. Maintenant, que faire si vous l’avez déjà shooté ? Et bien voici un petit tutoriel de restauration du dossier inetpub : Ouvrir le Panneau de configuration en mode affichage par icônes Sélectionner “Programmes et fonctionnalités” Cliquer sur “Activer ou désactiver des fonctionnalités Windows” (sur le côté gauche) Cocher la case “Internet Information Services” Cliquer sur OK et laisser Windows appliquer les changements Vérifier que le dossier inetpub est réapparu sur votre lecteur système Vous pouvez ensuite désactiver IIS si vous ne l’utilisez pas (personne ne l’utilise de toute façon) A bon entendeur… Source Afficher l’article complet
  12. durée de lecture : 2 minIl y a déjà pas mal d’années que j’ai dégooglisé ma vie numérique, mais un des services dont j’ai toujours du mal à me passer c’est Youtube. Alors, comme ça fait un p’tit bout de temps que je n’ai rien posté sur Libretgeek, voici pas une… pas deux… pas trois… mais bien neuf applications pratiques pour Linux et Android, que j’utilise pour écouter et récupérer de la musique, des Backing tracks ou des vidéos, sur Youtube et plein d’autres services. C’est du libre, sans publicités et sans tracking, rien que du bonheur 👍‍ Pour les ordinateurs 1. Freetube Logiciel Libre disponible pour Linux, Windows et macOS. FreeTube est un client YouTube pour regarder YouTube en privé sur un ordinateur de bureau sans aucune publicité et sans tracking. Toutes vos données d’utilisateur sont stockées localement et ne sont jamais envoyées ou publiées sur Internet. Fonctionnalités : Voir les tendances. Créer des liste de lectures. Abonnement à des chaines. Accès à l’historique. Téléchargement les vidéos ou l’audio uniquement. Possibilité d’activer SponsorBlock dans le paramètres. Possibilité d’importer ou exporter vos listes de lectures, vos abonnements et votre historique. Et plein d’autres paramètres… Site officiel : Freetube 2. Tartube Logiciel Libre disponible pour Linux, Windows et macOS. Tartube est une interface graphique pour youtube-dl, yt-dlp ainsi que d’autres téléchargeurs vidéo compatibles. Fonctionnalités : Ajouter des vidéos. Ajouter des chaines. Ajouter des listes de lecture Organiser vos vidéos dans des dossiers. Téléchargement les vidéos ou l’audio uniquement. Importer vos abonnement Youtube. Exporter ou importer votre basede donées. Site officiel : Tartube 3. Shortwave Logiciel Libre disponible pour Linux. Shortwave est une application pour écouter des Web radio (+ de 50 000) et récupérer les titres joués. J’en avais déjà parlé dans un article il y a deux ans, tous les détails par ici : Shortwave, un lecteur de radio Internet pour Linux Pour les smartphones Installer le magasin d’applications F-droid sur votre smartphone, pour pouvoir les installer facilement. 1. Newpipes, Tubular et Libretube Trois applications pour Android, dans le style Freetube. Lien F-Droid : Newpipe Lien F-Droid : Tubular Lien F-Droid : Libretube 2. Rimusic et InnerTune Deux applications qui utilisent Youtube Music avec la possibilité de rechercher par chansons, par albums, par artistes et playlists. Plein d’options sympathiques, comme l’affichage des paroles, la création d’une bibliothèque d’albums, la création de liste de favoris, le téléchargement des morceaux et plein d’autres trucs cool ! Lien F-Droid : Rimusic Lien F-Droid : InnerTune 3. Radiodroid Dans le même esprit de que Shortwave, mais pour smartphone. Plus de 50 000 Web radio à écouter, avec la possibilité d’enregistrer, fini les radios FM pleines de pub et en plus on découvre plein d’artistes, top ! Lien F-Droid : Radiodroid Avec mon smartphone, connecté au Bluetooth de ma voiture lors de mes trajets, quel plaisir de pouvoir écouter ou réécouter des albums complets et découvrir ou redécouvrir plein d’artistes. 😍 Maintenant à vous de tester afin d’adopter celles qui vous conviendront le plus. Bonne écoute et Keep on Rocking 🤘‍ Afficher l’article complet
  13. durée de lecture : 3 minJ’avoue c’est relou de sacrifier sa vie privée à chaque inscription en ligne, alors si vous cherchez un moyen de protéger votre email principal tout en gardant le contrôle sur vos données, y’a possibilité de faire un truc similaire à Hide My Mail d’Apple ou de Firefox Relay mais avec votre propre nom de domaine. Cela vous permettra de ne plus avoir une boîte mail inondée de spams ou de vous faire piquer vos emails en cas de fuite de données. Maintenant pour que cette astuce fonctionne, vous devrez avoir un nom de domaine configuré sur Cloudflare et cela va vous permettre de générer jusqu’à 200 adresses email uniques qui redirigeront automatiquement vers votre boîte principale. Bref, de quoi vous inscrire partout sans jamais exposer votre adresse personnelle. L’extension “Hide My Email with Cloudflare” est une extension Chrome open-source qui exploite une fonctionnalité méconnue de Cloudflare, l’Email Routing. Pour ceux qui ne connaissent pas, Cloudflare est une boite qui propose des services CDN et de sécurité web, avec une offre gratuite qui inclut cette fonctionnalité d’acheminement d’emails. Concrètement, ça fonctionne comme un service postal intelligent… Vous pouvez créer des adresses du style “[email protected]” ou “[email protected]” qui redirigeront automatiquement vers votre boîte mail principale. L’extension automatise tout ce processus. Elle génère des adresses aléatoires du type “[email protected]” en un clic et configure automatiquement le routage via l’API Cloudflare. Les points forts de cette solution, c’est que c’est : Client-only : toutes les opérations se font depuis votre navigateur, aucune donnée n’est envoyée à un tiers Open-source : le code est vérifiable sur GitHub Jusqu’à 200 adresses différentes (limite de l’API Cloudflare) Compatible Chrome et Firefox Aucun serveur à gérer, tout passe par l’infrastructure Cloudflare Le seul prérequis, c’est que vous devez avoir un domaine enregistré sur Cloudflare et activer Email Routing, ce qui est totalement gratuit comme je vous le disais en intro. Allez, ne perdons pas de temps et configurons tout ça : 1. Configuration du domaine sur CloudflareSi vous avez déjà un domaine sur Cloudflare, vous pouvez sauter cette étape. Sinon : Connectez-vous à Cloudflare et ajoutez un nouveau domaine Sélectionnez le plan gratuit (largement suffisant pour notre usage) Configurez les DNS records en suivant les instructions (attention à bien supprimer les anciens MX records chez votre registrar) Activez le domaine et configurez les DNS Cloudflare chez votre registrar 2. Configuration du Mail RoutingDans le dashboard Cloudflare, allez dans Email → Email Routing et cliquez sur “Get Started” Appliquez les DNS records Cloudflare proposés Ajoutez votre première adresse et votre email de destination Vous recevrez un email de vérification de Cloudflare, cliquez sur le lien pour confirmer Vérifiez que Email Routing est bien configuré et activé 3. Configuration de l’API keyCette étape est cruciale pour que l’extension puisse communiquer avec Cloudflare : Dans l’aperçu de votre domaine, notez votre Zone ID et votre Account ID Cliquez sur “Get your API token” Créez un nouveau token avec exactement les permissions suivantes : Zone.Email Routing: Edit Zone.Zone: Read Account.Account Settings: Read Sauvegardez précieusement ce token, nous en aurons besoin pour l’extension Attention, ne partagez jamais votre clé API avec un tiers. 4. Configuration de l’extensionInstallez l’extension depuis le Chrome Web Store : Hide My Email Au premier lancement, entrez les informations suivantes : Account ID (noté précédemment) Zone ID (noté précédemment) API Token (créé à l’étape 3) Email de destination (où vous voulez recevoir vos emails) Cliquez sur “Save” et voilà ! Notez que la création des premières adresses peut prendre jusqu’à une minute, le temps que Cloudflare synchronise vos paramètres. Vous l’aurez compris, le principal atout de cette solution, c’est son approche “client-only”. Contrairement aux services commerciaux qui voient passer tous vos emails (et peuvent potentiellement les analyser), ici tout se passe entre votre navigateur, Cloudflare et votre boîte mail. C’est votre propre service privé d’alias email. L’aspect open-source est également un gros plus puisque vous pouvez vérifier le code, le modifier selon vos besoins, et être sûr qu’aucune donnée n’est collectée à votre insu. Voilà… la configuration de tout ce bazar peut faire peur au premier abord, mais les bénéfices à long terme valent largement ces quelques minutes d’effort ! Afficher l’article complet
  14. durée de lecture : 3 min CasaOS est un système open source conçu pour simplifier la gestion d’un serveur domestique, qu’il s’agisse d’un cloud personnel, d’un homelab ou de tout autre usage similaire. Intuitif et accessible, il offre une solution idéale pour centraliser et gérer vos applications en toute simplicité. Découvrons ensemble ses fonctionnalités et ses avantages… CasaOS, c’est quoi ? CasaOS permet de transformer n’importe quelle machine en Cloud personnel, offrant des fonctionnalités variées comme : Stockage et partage de fichiers ; Autohébergement ; Streaming multimédia ; Automatisation et gestion d’appareils connectés ; Installation d’applications avec une interface utilisateur intuitive. CasaOS : OS ou application ? Contrairement à ce que son nom pourrait laisser penser (OS : Operating System ou système d’exploitation en français), CasaOS n’est pas un système d’exploitation. Il s’ajoute à un système Linux existant : Debian, Ubuntu, Raspberry Pi OS… CasaOS repose sur ce système sous-jacent pour exécuter ses services et utilise Docker pour gérer les applications. Son interface utilisateur simplifiée rend son utilisation accessible à tous. Comme indiqué précédemment, le code source CasaOS est ouvert et disponible à cette adresse. Quelles sont les origines de CasaOS ? CasaOS a été créé en 2021 par IceWhale Technology, une société basée à Shanghai en Chine. Cette dernière fabrique avant tout du matériel : ZimaBoard (une carte similaire au Raspberry Pi), ZimaCube (NAS complet), ZimaBlade… Pourquoi utiliser CasaOS ? CasaOS est idéal pour les utilisateurs recherchant à centraliser leurs données personnelles tout en réduisant leur dépendance aux services Cloud publics. Avantages Description Facilité d’installation et d’utilisation Installation simplifiée via un script, accessible même aux débutants Compatibilité étendue avec Docker Intégration native de Docker pour gérer facilement des applications Personnalisation et diversité des apps App Store intégré permettant l’installation d’applications auto-hébergées comme Nextcloud, Syncthing, Jellyfin, AdGuard Home, Immich, Home Assistant… Coût réduit Open source et utilisable sur du matériel existant (Raspberry Pi ou PC), réduisant les coûts Interface intuitive Moderne et conviviale, idéale pour ceux recherchant une expérience simplifiée Comme le système est principalement basé sur Docker, il sera facile d’ajouter des applications qui ne seraient pas présentes depuis l’App Store. Cependant, CasaOS a quelques défauts/contraintes. Tout d’abord, il n’est pas autonome. Il nécessite d’avoir au préalable installé un système d’exploitation. Cela pourrait en freiner plus d’un. Ensuite, CasaOS ne sait pas gérer de RAID nativement, ce qui peut poser quelques soucis si on veut le mettre sur un NAS. Aussi, l’écosystème de CasaOS est encore trop limité et dépendant à Docker. Il n’est pas possible de faire tourner des machines virtuelles. Enfin, CasaOS est développé par une entreprise chinoise encore jeune, ce qui peut soulever des questions sur la pérennité du projet et la réactivité en cas de besoin de support. Est-ce que CasaOS peut fonctionner sur un NAS ? Oui, il peut tout à fait fonctionner sur un NAS DIY ou un NAS du marché dont le fabricant aurait laissé la possibilité d’installer un système alternatif. Il offrira une seconde vie aux NAS qui ne sont plus maintenus par leur fabricant. En synthèse CasaOS est un système flexible et économique pour ceux qui souhaitent personnaliser leur serveur à la maison sans investir dans un NAS dédié. Il offre une grande simplicité d’utilisation et de personnalisation. Cependant, il s’agit avant tout d’un système qui s’ajoute à un système d’exploitation. Certaines fonctionnalités avancées, comme le support natif du RAID ou la fiabilité optimisée des systèmes NAS traditionnels, ne seront pas directement présentes dans CasaOS. Pour tester CasaOS ou en savoir plus, rendez-vous sur le site officiel… Prochainement, nous aborderons ZimaOS… Le système d’exploitation proposé par IceWhale Technology. Afficher l’article complet
  15. durée de lecture : 4 minFranchement, chez Microsoft, ils abusent. Pour une raison pas si mystérieuse que ça (spoiler : ils veulent vos données), ils ont récemment supprimé le script bypassnro.cmd dans la dernière build insider de Windows 11 (26200.5516) publiée le 30 mars 2025. Ce petit script permettait tout simplement de désactiver l’étape de mise en réseau lors de l’installation, ce qui autorisait la création d’un compte local. Mais non, avoir un compte local, ça leur défrise les moustaches car un utilisateur qui échappe à leur écosystème de surveillance, c’est inacceptable ! Alors ils font tout pour vous forcer la main. Pourquoi Microsoft s’acharne-t-il à nous imposer un compte ?Officiellement, Microsoft nous vend ça comme une “amélioration de la sécurité et de l’expérience utilisateur”. Dans leurs notes de version, ils écrivent même que “ce changement garantit que tous les utilisateurs quittent le programme d’installation avec une connectivité Internet et un compte Microsoft”. Comme si c’était un service qu’ils nous rendaient ! La réalité est bien plus terre à terre : Microsoft a changé de modèle économique. Ils sont passés des licences à un modèle basé sur les abonnements et services cloud. Et pour ça, ils ont besoin de vous tracer, de collecter vos données d’utilisation, et de vous maintenir dans leur écosystème. Un compte local, c’est moins de télémétrie, moins de données collectées, et surtout moins de contrôle pour eux. Autant dire leur cauchemar. Les solutions qui fonctionnent encoreHeureusement, comme ils font toujours les choses à moitié, d’autres solutions ont vite émergé. Voici donc comment faire pour installer Windows 11 avec un compte local. En tout cas, jusqu’à la prochaine fois… Méthode 1 : La bonne vieille ligne de commandeSi vous êtes à l’aise avec les commandes, voici la méthode la plus directe : Lors de l’installation de Windows 11, à l’écran de connexion réseau, appuyez sur Shift+F10 pour ouvrir l’invite de commande Tapez exactement cette commande : reg add HKLM\SOFTWARE\Microsoft\Windows\CurrentVersion\OOBE /v BypassNRO /t REG_DWORD /d 1 /f shutdown /r /t 0 Votre PC va redémarrer automatiquement À la reprise de l’installation, vous pourrez créer un compte local sans connexion Internet obligatoire Comment ça marche ? En fait, Microsoft a supprimé le script, mais pas la fonctionnalité dans le Registre. Cette commande fait exactement ce que faisait bypassnro.cmd, mais manuellement. Méthode 2 : La commande secrète ms-cxh:localonlyUne alternative encore moins connue : Toujours à l’écran de connexion réseau, appuyez sur Shift+F10 Tapez simplement : start ms-cxh:localonly Une interface style Windows 10 va apparaître, vous permettant de créer directement un compte local Cette méthode est un peu magique : elle exploite un protocole interne à Windows qui n’était pas destiné à être utilisé directement. Votre navigateur ne supporte pas la lecture de vidéos HTML5. Voici un lien vers la vidéo.Trop fort !!Méthode 3 : MSA Patcher à la rescoussePour ceux qui préfèrent les solutions clés en main, MSA Patcher est l’outil qu’il vous faut. C’est un petit utilitaire qui restaure la fonctionnalité de bypassnro.cmd, mais en mieux. Voici comment l’utiliser : Téléchargez MSA Patcher depuis un dépôt GitHub fiable Deux options s’offrent à vous : Option A : Copiez MSAPatcher.exe et bypassnro.cmd à la racine de votre clé USB d’installation Option B : Exécutez MSAPatcher.exe pour patcher automatiquement votre clé USB Lors de l’installation de Windows 11, toujours à l’écran de bienvenue, avant de vous connecter à Internet : Appuyez sur Shift+F10 Allez sur votre clé USB (généralement D: ou E:) Exécutez bypassnro.cmd Choisissez l’option 1 pour définir la clé de Registre et contourner l’obligation réseau Redémarrez (appuyez sur Y quand on vous le demande) Après le redémarrage, vous pourrez cliquer sur “Je n’ai pas Internet” et continuer avec un compte local MSA Patcher propose même une deuxième méthode : si vous choisissez l’option 2 après avoir exécuté bypassnro.cmd, il déclenchera directement l’écran de création de compte local (fonctionne uniquement sur Windows 11 Home/Pro). L’avantage de MSA Patcher, c’est qu’il est maintenu à jour par la communauté. Quand Microsoft bouche un trou, ses développeurs en trouvent un autre. Pourquoi ce combat est important ?Ce n’est pas juste une question de préférence. À chaque compte Microsoft créé, c’est un peu plus de votre vie privée qui part en fumée. Par défaut, ces comptes activent des niveaux élevés de télémétrie, collectant des données sur pratiquement tout ce que vous faites sur votre PC. De plus, c’est une question de principe : qui doit contrôler votre ordinateur ? Vous, ou Microsoft ? Quand on commence à accepter ce genre de restrictions, on se retrouve rapidement sur une pente glissante. Rappelons qu’il y a quelques années à peine, Windows 10 vous proposait clairement l’option compte local. C’est un exemple parfait de la technique de la grenouille dans l’eau tiède : on augmente progressivement les restrictions jusqu’à ce qu’il soit trop tard pour réagir. Et à l’avenir ?Cette petite guerre entre Microsoft et ses utilisateurs n’est pas prête de s’arrêter. Je parie que dans les prochains mois, Microsoft va encore tenter de bloquer ces méthodes alternatives. Mon conseil ? Préparez dès maintenant une clé USB d’installation avec MSA Patcher ou Rufus (autre excellent outil qui permet de contourner les restrictions). Même si vous n’en avez pas besoin immédiatement, elle pourrait s’avérer précieuse pour votre prochaine installation. Et si cette tendance vous inquiète vraiment, c’est peut-être le moment d’explorer des alternatives comme Linux Mint, que j’aime beaucoup, qui respecte davantage votre liberté de choix. Merci à Laurent pour l’info. Source Afficher l’article complet
  16. durée de lecture : 14 min ChatGPT est un chatbot IA populaire créé par OpenAI. Il a été lancé à la fin de l'année 2022 et n'a cessé de s'améliorer depuis. Recevez une sélection de conseils stratégiques et d'astuces concrètes chaque semaine dans votre boîte mail avec notre newsletter Guides pratiques. En savoir plus sur l’utilisation des données personnelles Vous pouvez lui demander de faire n'importe quoi, qu'il s'agisse de rédiger des courriels ou des textes, de générer des images et des vidéos, de trouver des idées, de traduire des langues, de vous aider à coder ou simplement de répondre à des questions au hasard. OpenAI propose une version gratuite de ChatGPT ainsi que des formules payantes avec des fonctionnalités supplémentaires. Dans ce guide, je vous montre comment démarrer et tirer le meilleur parti de ChatGPT, quels que soient vos besoins. Comment utiliser ChatGPT Ce dont vous avez besoin: Un ordinateur ou un smartphone avec une connexion internet. ChatGPT est un site web ou une application, et il est gratuit pour une grande partie de son utilisation. 1. Allez sur le site ChatGPT ou téléchargez l'application Pour commencer à utiliser ChatGPT, il vous suffit de vous rendre sur chat.openai.com ou de télécharger l'application mobile depuis l'Apple App Store ou le Google Play Store. La version web offre globalement plus de fonctionnalités. Si le site et l'application vous permettent tous deux d'accéder à des GPT personnalisés, certaines fonctionnalités, comme le générateur de vidéos Sora, sont pour l'instant exclusives au navigateur web. Elyse Betters Picaro / ZDNET 2. Créez un compte ChatGPT et abonnez-vous... ou pas OpenAI a rendu possible l'utilisation instantanée de ChatGPT sans créer de compte. Cela rend l'IA accessible à tous ceux qui sont curieux de l'utiliser mais qui ne sont pas prêts à prendre un moment supplémentaire pour s'inscrire. N'oubliez pas cependant que la création d'un compte débloque des fonctionnalités supplémentaires telles que la sauvegarde de l'historique des chats, le partage des conversations, etc. Voici comment vous inscrire : Visitez le site Web de ChatGPT : Allez sur la page d'accueil du ChatGPT. Démarrez la procédure d'inscription : Cliquez sur le bouton "s'inscrire". Choisissez une méthode d'inscription : Saisissez votre adresse électronique et créez un mot de passe fort. Vous pouvez également utiliser votre compte Google, Microsoft ou Apple pour accélérer le processus. Quoi qu'il en soit, une fois inscrit, vérifiez votre boîte de réception pour un lien de vérification de la part d'OpenAI. Rester gratuit ou mettre à niveau: Si vous créez un compte, vous pouvez ensuite vous abonner. Il existe plusieurs plans disponibles, chacun offrant des avantages différents. OpenAI propose un niveau gratuit que vous pouvez commencer à utiliser immédiatement, bien qu'il y ait des limites d'utilisation. Elyse Betters Picaro / ZDNET 3. Naviguer dans ChatGPT pour mieux le comprendre Maintenant que vous êtes connecté, regardons la présentation de la version web afin de savoir où tout se trouve : Barre latérale : Sur le côté gauche, vous avez accès à des fonctionnalités clés comme les options ChatGPT, Sora, et DALL-E, ainsi qu'à Explore GPTs pour trouver d'autres GPTs. Il y a également une icône de recherche en haut de la barre latérale pour trouver rapidement des conversations ou des outils. Sélection du modèle : En haut, vous pouvez choisir le modèle de ChatGPT avec lequel vous souhaitez interagir, par exemple ChatGPT-4 mini. Zone de texte : Si vous avez sélectionné ChatGPT dans la barre latérale, vous verrez un écran avec un champ de saisie de texte pour taper vos questions ou vos prompts. Selon le modèle que vous utilisez, vous pouvez également voir des options telles que Recherche, qui vous permet de rechercher des informations en ligne, ou Recherche approfondie, qui permet une analyse plus détaillée. De plus, un bouton + vous permet de télécharger des médias, comme des images, à analyser ou à inclure dans votre projet. Profil : Cliquez sur l'icône de votre profil pour accéder à d'autres options, notamment les paramètres, qui vous permettent d'ajuster les fonctions et les préférences. Vous pouvez également voir le bouton Plan de mise à niveau si vous souhaitez débloquer des fonctionnalités supplémentaires. Vous pouvez également vous déconnecter. Chat temporaire : Sur l'écran de ChatGPT, vous pouvez également remarquer un bouton Chat temporaire en haut à droite. Lorsqu'il est activé, cela signifie que votre chat n'apparaîtra pas dans l'historique et ne sera pas utilisé pour entraîner des modèles. Partager : Le bouton Partager situé en haut à droite vous permet de partager facilement votre session en cours ou votre travail avec d'autres personnes. Afficher les abonnements : Si vous recherchez différentes options d'abonnement, vous pouvez accéder à la section Voir les plans pour comparer et choisir le plan qui correspond à vos besoins. L'application mobile est configurée de la même manière, à une différence près : Votre profil et vos paramètres sont situés en bas de la barre latérale. Vous ne verrez pas non plus Sora dans la barre latérale de l'application, mais il y a d'autres GPT à utiliser. Elyse Betters Picaro / ZDNET 4. Décidez du modèle de ChatGPT à utiliser pour votre prompt Il peut être difficile de décider quel modèle ChatGPT utiliser. En résumé, GPT-4o mini est gratuit pour tous les utilisateurs. Les autres modèles comme GPT-4o, o1, o3-mini et o3-mini-high nécessitent un abonnement pour y accéder. Et ils sont assortis de leurs propres limites d'utilisation. Voici un résumé des possibilités et caractéristiques des différents modèles : GPT-4o mini Caractéristiques : Rapide et efficace pour les tâches quotidiennes. Traite le texte, les images et la voix, et peut transformer les messages textes en images. Limites : Utilisations limitées toutes les 5 heures pour les utilisateurs gratuits. Qui peut l'utiliser ? : Gratuit GPT-4o Caractéristiques : Excellent pour les tâches détaillées et créatives et génère des images réalistes. Traite le texte, les images, l'audio et la vidéo. Limites : Jusqu'à 80 messages toutes les 3 heures pour les utilisateurs Plus. Qui peut l'utiliser ? : Plus, Pro, Team GPT-4.5 Caractéristiques : Convient également aux tâches intuitives telles que l'écriture, la conception et la résolution de problèmes généraux. Limites : Utilisation mensuelle limitée pour les abonnés Pro, Plus et Team. Qui peut l'utiliser ? : Pro d'abord, puis Plus, Team GPT-o1 Caractéristiques : Idéal pour résoudre des problèmes STEM ou logiques complexes. Limites : Jusqu'à 50 messages par semaine pour les abonnés Plus et Team ; plus pour les abonnés Pro. Qui peut l'utiliser ? : Plus, Pro, Team GPT-o3-mini Caractéristiques : Réflexion rapide pour des tâches de raisonnement rapides mais délicates. Limites : 50 messages par jour pour les utilisateurs Plus et Team ; limites quotidiennes plus élevées pour les utilisateurs Pro. Qui peut l'utiliser ? : Plus, Pro, Team GPT-o3-mini-high Caractéristiques : Parfait pour le codage, la logique et les tâches de calcul complexes, avec des résultats plus rapides et plus précis que o3-mini. Limites : 50 messages par semaine pour Plus et Team ; limites hebdomadaires plus élevées pour Pro. Qui peut l'utiliser ? : Plus, Pro, Team GPT-4o avec tâches planifiées Caractéristiques : Intègre la planification dans les conversations, définit automatiquement des rappels et assure le suivi des tâches. Limites : Limité en fonction de l'abonnement Team de votre organisation. Qui peut l'utiliser ? : Team GPT-o1 Pro Mode Caractéristiques : Une version plus puissante d'o1 conçue pour résoudre des problèmes très détaillés et difficiles. Limites : Limite d'utilisation hebdomadaire en raison des besoins de calcul élevés. Qui peut l'utiliser ? : Pro GPT-Operator (uniquement aux Etats-Unis pour l'instant) Caractéristiques : Effectue des tâches sur le web de manière autonome, s'intègre avec des applications et des outils. Limites : Tâches limitées par mois, en fonction de l'abonnement (Pro ou Team). Qui peut l'utiliser ? : Pro, Team Elyse Betters Picaro / ZDNET 5. Commencez à saisir des prompts Une fois que vous avez choisi un modèle, il est temps de demander quelque chose à ChatGPT. Il vous suffit de taper votre question ou votre demande dans la zone de texte. Voici quelques conseils pour obtenir les meilleures réponses : Soyez précis: Plus vous donnez de détails, mieux ChatGPT peut comprendre votre demande et vous donner une réponse adaptée. Au lieu de poser une question générale comme "Parlez-moi des chiens", essayez quelque chose de plus spécifique, comme "Quels sont les avantages pour la santé d'adopter un chien ?" ou "Pouvez-vous expliquer les différences entre un Labrador et un Husky en termes de tempérament et de besoins d'exercice ?" Utilisez des instructions claires: Si vous avez un format ou un type de réponse spécifique à l'esprit, assurez-vous de l'inclure dans votre message. Par exemple, si vous recherchez une liste d'idées, demandez "10 idées de cadeaux d'anniversaire pour un enfant de 10 ans" au lieu de demander simplement "idées de cadeaux". De même, si vous voulez un poème, précisez le style, comme "Pouvez-vous écrire un poème rimé sur le pays ?" En étant clair, ChatGPT sait exactement ce que vous attendez. Décomposez les demandes complexes: Si votre question comporte plusieurs parties ou plusieurs éléments, décomposez-la en demandes plus petites et plus faciles à comprendre. Par exemple, au lieu de demander "Comment puis-je créer une entreprise et quelles sont les exigences légales ?", demandez "Pouvez-vous énumérer les premières étapes de la création d'une entreprise ?", puis "Quelles sont les exigences légales pour enregistrer une entreprise en France ?" Fournir le contexte: Donner quelques informations de base peut aider ChatGPT à comprendre la situation dans son ensemble. Par exemple, si vous demandez de l'aide pour rédiger une lettre, indiquez à ChatGPT le but de la demande (par exemple, "J'ai besoin d'aide pour écrire une lettre de remerciement à un professeur") afin qu'il puisse adapter sa réponse à ce contexte spécifique. Faire le suivi de la question: Si la réponse de ChatGPT ne correspond pas exactement à ce que vous attendiez, n'hésitez pas à poser des questions complémentaires ou à fournir des détails supplémentaires pour affiner la réponse. Par exemple, "Pouvez-vous expliquer cela en termes plus simples ?" ou "Pourriez-vous ajouter d'autres exemples ?" Cela permet d'affiner la réponse et d'obtenir un résultat plus précis. Elyse Betters Picaro / ZDNET FAQ sur ChatGPT Qu'est-ce que ChatGPT et que peut-on lui demander ? ChatGPT est un chatbot développé par OpenAI, une organisation de recherche en IA créée par Sam Altman, Elon Musk, Greg Brockman, Ilya Sutskever, John Schulman et Wojciech Zaremba. Bien que Musk et certains des cofondateurs originaux ne soient plus impliqués dans OpenAI, Altman est toujours présent et dirige l'organisation en tant que PDG. Le principal produit d'OpenAI, ChatGPT, peut vous aider à accomplir diverses tâches : répondre à des questions, donner des conseils, rédiger du contenu et même générer des images et des vidéos. Vous pouvez demander presque tout à ChatGPT. Voici quelques exemples d'utilisations courantes : Conseils: Conseils relationnels, professionnels ou personnels. Demandes liées aux données: Analyse et résumé d'informations. Navigation/recherche: Demande de recherche d'informations ou de tendances. Recherche approfondie: Explications détaillées sur des sujets complexes. Génération d'images avec DALL-E: Générer des images à partir d'invites. Téléchargement de fichiers: Télécharger des fichiers à des fins d'analyse ou de synthèse. Combien coûte ChatGPT ? Voici un aperçu des formules d'abonnement pour les particuliers : Abonnement gratuit : 0 $ Plus : 20 $ par mois Pro : 200 $ par mois Qu'est-ce que ChatGPT Operator ? Operator est un agent IA disponible pour les utilisateurs de ChatGPT Pro aux Etats-Unis. Il est conçu pour interagir de manière autonome avec les sites web en utilisant son propre navigateur. Operator peut effectuer des tâches telles que remplir des formulaires, commander des courses, réserver des voyages et effectuer des recherches en imitant les actions humaines telles que cliquer, taper et faire défiler. Il s'agit actuellement d'une version preview. Qu'est-ce que le mode vocal et le mode vocal avancé ? Le mode vocal de ChatGPT vous permet d'interagir avec ChatGPT par le biais d'une conversation parlée, offrant une expérience de communication mains libres et plus naturelle. Cette fonctionnalité est actuellement disponible sur les appareils mobiles pour les abonnés ChatGPT Plus. Elyse Betters Picaro / ZDNET Il y a aussi le mode vocal avancé de ChatGPT, alimenté par GPT-4o, qui rend les conversations plus naturelles et qui fonctionne en temps réel. Vous pouvez interrompre, ajuster le flux et même demander au modèle de répondre aux émotions de votre voix. Il est disponible pour les utilisateurs de ChatGPT Plus et Team, tandis que les utilisateurs gratuits bénéficient d'un accès limité avec des plafonds d'utilisation. Qu'est-ce que ChatGPT Canvas ? ChatGPT Canvas est une fonctionnalité interactive qui vous permet d'organiser visuellement et de réfléchir à des idées dans l'interface texte de ChatGPT. Il fournit des outils pour éditer, organiser et mieux visualiser le contenu. Elyse Betters Picaro / ZDNET Qu'est-ce que ChatGPT Tasks ? ChatGPT Tasks est une fonctionnalité qui vous permet de planifier des actions et de définir des rappels dans ChatGPT. Vous pouvez créer des tâches uniques ou récurrentes, telles que des briefings quotidiens ou des rappels réguliers, et recevoir des notifications lorsque la tâche est terminée. Cette fonctionnalité est actuellement en bêta et est disponible à partir du plan Plus. Peut-on faire des recherches sur le web avec ChatGPT ? Oui. ChatGPT a intégré des capacités de recherche sur le web, ce qui lui permet d'accéder et de fournir des informations actualisées à partir d'internet. Cette fonction est actuellement disponible pour les abonnés ChatGPT Plus ou plus. Peut-on créer des images avec ChatGPT ? Oui. Vous pouvez utiliser le modèle DALL-E pour créer des images à partir d'invites. Cette fonction est actuellement disponible à partir du plan Plus. Elyse Betters Picaro / ZDNET En mars 2025, OpenAI a lancé son nouveau générateur d'images GPT-4o, qui est une grande amélioration par rapport à DALL-E. Il est beaucoup plus performant pour gérer les prompts délicats et créer des images plus précises. Il est également possible de modifier les images avec des chats multi-tours, d'utiliser des couleurs spécifiques et de générer des arrière-plans transparents, par exemple. Pour l'instant, il est disponible pour les abonnés de ChatGPT Plus, et il est nettement plus compétitif que les autres générateurs d'images. Peut-on faire des vidéos avec ChatGPT ? Oui. Vous pouvez générer des vidéos en utilisant Sora. Cette fonctionnalité est actuellement disponible à partir du plan Plus. Elyse Betters Picaro / ZDNET Qu'est-ce qu'un GPT ? Les GPT sont des versions personnalisées de ChatGPT, conçues pour des tâches ou des objectifs spécifiques. Vous pouvez parcourir les GPT existants dans le magasin GPT ou créer votre propre GPT pour répondre à votre projet et à vos besoins. Elyse Betters Picaro / ZDNET Est-ce que ChatGPT a une application de bureau ? Oui, ChatGPT porpose une application de bureau pour les utilisateurs de Windows et de MacOS (https://openai.com/chatgpt/desktop/). Puis-je utiliser ChatGPT sans login ? Oui. Vous n'avez pas besoin de créer un compte pour utiliser ChatGPT, et vous pouvez l'essayer avec un plan gratuit avant de décider de le mettre à niveau. Est-ce que ChatGPT est précis ? Il est important de vérifier les faits, en particulier pour les sujets complexes ou sensibles. ChatGPT n'est pas toujours 100% exact. Vous voulez en savoir plus sur ChatGPT ? Voici quelques guides de ZDNET sur les différentes façons d'utiliser ChatGPT. Source : "ZDNet.com" Actualités Salesforce et le spécialiste du travail temporaire créent une entreprise commune. L'objectif : aider les entreprises à faire travailler de concert collaborateurs et agents d’intelligence artificielle. Par Xavier Biseul | 28 mars 2025 Actualités Le nouveau modèle peut enfin rivaliser avec Midjourney, Imagen 3 de Google et Firefly d'Adobe. Par Sabrina Ortiz | 28 mars 2025 Actualités Le ZDNET Morning le brief de l'actu tech pour les pros tous les matins à 9h00. Transformation numérique, IA, matériel, logiciels,... ne passez pas à côté de ce qui fait la Une du secteur. Par Guillaume Serries | 28 mars 2025 Actualités Un nouveau partenariat avec Databricks permet aux modèles IA de Claude d'aider plus de 10 000 entreprises à créer leurs propres agents spécifiques à chaque domaine. Par Lance Whitney | 28 mars 2025 Guide d'achat Ce dictaphone très design permet de mieux prendre des notes vocales. Et un abonnement optionnel permet de lui faire faire efficacement transcription et résumé. Par Jack Wallen | 21 mars 2025 Guide d'achat Il aurait pu faire mieux. Mais il aurait aussi pu faire pire. Bref, c'est pas fou. Par David Gewirtz | 31 janvier 2025 Guide d'achat En quoi un ordinateur conçu pour traiter des tâches d'intelligence artificielle diffère-t-il d'un PC ordinaire ? Qui les fabrique ? Et quelle est la place de Windows et de MacOS ? Nous répondons à toutes vos questions brûlantes. Par Adrian Kingsley-Hughes | 06 janvier 2025 Guide d'achat Grâce à l'application ElevenLabs Reader, vous pouvez transformer des articles, des pages Web, des textes écrits, des documents, des PDF et bien d'autres choses encore en podcasts alimentés par l'IA. Voici en quoi elle diffère de NotebookLM. Par Lance Whitney | 05 décembre 2024 Pratique Vous pouvez envoyer des SMS, programmer des horaires et obtenir des itinéraires. Et ce sans jamais toucher votre téléphone Android. Démonstration. Par Lance Whitney | 24 mars 2025 Pratique Voici des astuces de cadres dans 3 secteurs qui utilisent l'IA pour améliorer la performance de leurs entreprises. Par Mark Samuels | 18 mars 2025 Pratique Tout le monde s'intéresse à la dernière vague de services d’intelligence artificielle. Mais ignorer la plupart d'entre eux peut en fait vous rendre plus efficace et moins stressé. Je vous explique. Par Lester Mapp | 17 mars 2025 Pratique Il est facile de se passer de Siri en procédant à quelques ajustements. Voici comment j'ai fait de Google Gemini mon assistant par défaut sur mon iPhone. Par Lance Whitney | 17 mars 2025 Afficher l’article complet
  17. durée de lecture : 2 min Un VPN directement intégré dans un navigateur web ? Ça nous rappelle quelque chose. Et Proton, en pleine croissance, compte bien se lancer sur ce marché. Ce navigateur intègre désormais Proton VPN nativement. ©Proton Proton multiplie les partenariats à travers le monde. Outre-Atlantique, l'entreprise a signé un accord pour promouvoir ses offres Mail avec le bureau d'enregistrement de noms de domaine Porkbun. Elle s'est également rapprochée du MVNO Cape aux États-Unis proposant un service téléphonique sécurisé. Plus près de chez nous, l'entreprise suisse annonce un accord avec l'éditeur Vivaldi. Vivaldi+Proton VPN pour une alternative européenne La version bureau de Vivaldi embarquera directement Proton VPN. Cette fonctionnalité sera disponible en un clic et ne nécessitera aucun téléchargement. Un porte-parole de Proton nous confirme que les deux parties ont planché sur l'intégration native de l'extension Chrome directement au sein du navigateur Web. Il sera d'ailleurs possible de s'y connecter avec son compte Vivaldi pour utiliser la version gratuite du service VPN. Vivaldi+Proton VPN pour une alternative européenne. ©Proton Pour Vivaldi, comme pour Proton, il s'agit bien évidemment de mieux se positionner face à la concurrence. Aujourd'hui, Opera intègre son propre VPN et d'autres acteurs suivent une stratégie similaire. C'est le cas de Firefox dont la fondation propose un abonnement à Mozilla VPN ou de Brave qui dispose aussi d'un service identique. Les aficionados de Proton ont longtemps plaidé pour un navigateur sécurisé émanant des laboratoires de l'entreprise, mais cette dernière semble avoir opté pour une autre approche. Ciblant davantage les technophiles, le navigateur Vivaldi offre une flexibilité de personnalisation remarquable, mais surtout, c'est un navigateur européen indépendant. Dans un communiqué, Proton explique que "ce partenariat s'inscrit dans un mouvement croissant en Europe en faveur d'une technologie européenne souveraine et indépendante des géants technologiques américains." Proton VPN Proton VPN Proton VPN storage11802 serveurs language117 pays couverts lan10 connexions simultanées moodEssai gratuit 30 jours thumb_upAvantage : le plus sécurisé 9.7 / 10 9.7 /10 Voir l'offre Proton rappelle que les navigateurs sont devenus de vastes outils de collectes de données permettant de suivre à la trace les internautes ainsi que leurs habitudes de surf à des fins marketing. L'activation d'un VPN permettra, a minima, de masquer son adresse IP. La version gratuite du VPN n'est pas limitée dans le temps. Elle ne retourne aucune publicité et conserve une approche de non-journalisation stricte. En comparaison, l'édition payante de Proton VPN permet de protéger 10 appareils simultanément avec un accès à l'ensemble des quelque 11000 serveurs à travers le monde. On y retrouve également les fonctionnalités traditionnelles d'un VPN premium avec un accélérateur pour les téléchargements P2P ou la lecture de contenus en streaming, ou encore un bloqueur de publicités et une protection contre les logiciels malveillants avec Netshield. Vivaldi Fonctionnalités de Productivité Personnalisation de l'Interface Utilisateur Respect de la Vie Privée 8.7 / 10 Télécharger Lire le test Afficher l’article complet
  18. durée de lecture : 7 minJe ne compte plus le nombre de navigateurs que j'ai testés et utilisés au fil des ans. Connaissant le nombre de navigateurs web disponibles, je suis toujours étonné que certains restent dans l'ombre, même ceux qui sont supérieurs à ceux utilisés par la majorité des internautes. Recevez une sélection de conseils stratégiques et d'astuces concrètes chaque semaine dans votre boîte mail avec notre newsletter Guides pratiques. En savoir plus sur l’utilisation des données personnelles Je pense que beaucoup de ces alternatives ne sont pas plus répandues​ tout simplement parce que la plupart des usagers ne les connaissent pas. Voici cinq navigateurs web qui méritent d'être testés. 1 Arc Je suppose que quiconque teste le navigateur Arc voudra définitivement l’adopter. Oui, Arc est vraiment excellent. Il m'a fallu cinq minutes pour comprendre qu'Arc devait être mon navigateur web par défaut sur macOS, et je ne regrette pas ce choix. Ce qui me plaît le plus dans le navigateur Arc, c'est sa gestion efficace des onglets grâce à une fonctionnalité appelée Espaces. Grâce à Espaces, vous pouvez créer différents espaces de travail pour les onglets associés et passer facilement de l'un à l'autre en balayant vers la droite ou la gauche (sur votre pavé tactile). Vous pouvez également déplacer des onglets entre les Espaces et les enregistrer sous forme de dossier. Arc possède une interface élégante et s’avère aussi performant que n'importe quel navigateur du marché. Il bénéficie de mises à jour régulières. Arc est disponible gratuitement sur macOS, Windows et iOS. Un jour, The Browser Company envisagera peut-être de créer une version Linux du navigateur. 2 Colibri Colibri est un navigateur doté d'une interface épurée, conçu pour être léger, compact et rapide. Il est unique parmi les navigateurs modernes car il ne comporte pas d'onglets. Vous disposez d'un site par fenêtre, et c'est tout. Envie de visiter un autre site ? Ouvrez une nouvelle fenêtre Colibri ! Avec Colibri, créez un compte sur lequel vous pouvez enregistrer des liens, des listes et des flux. Basculez entre le site que vous consultez actuellement et la vue de votre compte pour trouver le site que vous souhaitez visiter. Ce système maintient l'interface utilisateur de Colibri minimaliste et facile à utiliser. Certes, c'est loin d'être ce à quoi vous êtes habitué, mais une fois que vous aurez pris le coup de main et découvert l'interface épurée, vous apprécierez rapidement ce navigateur pour sa rapidité et sa simplicité. Colibri est disponible pour Linux, macOS et Windows. Vous pouvez demander un lien de téléchargement gratuit en bas de la page d'accueil du site officiel. 3 Maxthon Maxthon combine plusieurs fonctionnalités impressionnantes dans un navigateur web. Parmi celles-ci, on trouve la synthèse vocale, le chat IA, le mode lecture, le bloc-notes intégré, les onglets épinglés, les extensions, le blocage des publicités, le mode navigation privée, un VPN gratuit, un gestionnaire de mots de passe intégré, l'écran partagé, le téléchargeur de vidéos, le nettoyage des données et une interface utilisateur personnalisable avec des thèmes. Avec le chat IA intégré, le nombre de requêtes gratuites est limité. Vous pouvez cependant sélectionner le type d'IA que vous souhaitez utiliser : des chats pour la technologie, l'écriture, le bien-être, et un extraterrestre pour le fun. Le chat IA propose deux modes : le mode rapide offre des utilisations gratuites quotidiennes, et le mode expert nécessite des diamants (un achat intégré) et des frais en fonction du nombre de conversations. Maxthon est basé sur Chromium et peut être installé gratuitement sur macOS, Windows, Android et iOS. 4 Aloha Autre dérivé de Chromium, Aloha offre un niveau de sécurité que Chrome ne peut égaler (du moins sans modifications importantes). Avec Aloha, vous bénéficiez d'un VPN, du blocage des publicités, d'un verrouillage par code ou biométrique, d'un rapport de confidentialité, d'une gestion simplifiée des données, d'audits de sécurité tiers, du HTTPS omniprésent et du chat privé par IA. Vous disposez également de la traduction de pages, d'un mode lecture, d'un lecteur multimédia, d'un mode nuit, d'un gestionnaire de fichiers intégré, de téléchargements multithreads, de dossiers verrouillés, du partage de fichiers en Wi-Fi, de profils, de thèmes et bien plus encore. Aloha propose également un accès Premium, qui vous offre un VPN plus rapide (avec plus de localisations), une connexion VPN automatique, davantage de personnalisations, une gestion avancée des fichiers et bien plus encore. De tous les navigateurs alternatifs, Aloha est celui qui ressemble le plus à Chrome. Si vous n'avez pas envie de changement, c'est une excellente option. Aloha peut être téléchargé et installé gratuitement sur macOS, Windows, Android et iOS. Pour en savoir plus, consultez la page de téléchargement d'Aloha. 5 LibreWolf LibreWolf est basé sur Firefox. La principale différence entre les deux navigateurs réside dans le fait que LibreWolf se concentre principalement sur la confidentialité, la sécurité et la liberté. Il a été conçu pour protéger contre le pistage et le fingerprinting, avec quelques améliorations de sécurité supplémentaires via des correctifs et des paramètres. LibreWolf garantit également l'absence de télémétrie et propose des recherches privées via DuckDuckGo, Searx, Qwant, et bien d'autres. LibreWolf est configuré pour supprimer automatiquement les cookies et les données des sites web à la fermeture, intègre uBlockOrigin dès la sortie de l'emballage, supprime les éléments de pistage de toutes les URL, et bien plus encore. Vous trouverez toutes les informations sur les améliorations de confidentialité et de sécurité apportées à LibreWolf ici. LibreWolf s'adresse à ceux qui apprécient l'interface utilisateur de Firefox mais souhaitent prendre la sécurité web au sérieux. LibreWolf peut être installé gratuitement sur Linux, macOS et Windows. 6 Bonus: Ulaa J'ai récemment découvert un autre navigateur peu connu qui, selon moi, devait figurer sur cette liste. Il s'agit d'Ulaa, créé par les développeurs de la suite Zoho. Ulaa met l'accent sur la confidentialité, la sécurité et la rapidité. Avec Ulaa, vous bénéficiez de statistiques anonymisées, d'une politique de correctifs de sécurité 24h/24, d'une protection contre les menaces à haut risque, de mises à jour automatiques sur toutes les plateformes, de la réinitialisation automatique des identifiants de navigateur, de l'isolation géographique des données, de l'absence de données envoyées à des tiers, de l'absence de mises à jour push des canaux clients, d'absence de statistiques rapportées, d'absence de capteurs de mouvement, d'absence d'intégration de comptes tiers, d'absence de suivi du temps réseau, et bien plus encore. Considérez Ulaa comme un clone de Chrome, nettement plus sécurisé. Vous pouvez également utiliser le navigateur dans différents modes : Travail, Personnel, Développeur, Enfants, Accès libre et Navigation privée. Ulaa se distingue également de nombreux clones de Chrome par sa rapidité exceptionnelle. Je ne pense pas avoir vu un navigateur afficher la page ZDNET aussi rapidement. La vitesse de rendu est supérieure à celle de tous les navigateurs que j'ai utilisés jusqu'à présent. Ulaa est compatible avec Linux, macOS, Android et iOS. Actualités Cette mise à niveau n'est pas facultative. Par Jack Wallen | 19 mars 2025 Actualités Il est à nouveau temps de mettre à jour également vos iPads, Macs et même vos casques Vision Pro. Par Adrian Kingsley-Hughes | 13 mars 2025 Actualités Google est en train de supprimer de nombreuses extensions très populaires. Voici pourquoi et ce que vous pouvez faire. Par Lance Whitney | 11 mars 2025 Actualités Le ZDNET Morning le brief de l'actu tech pour les pros tous les matins à 9h00. Transformation numérique, IA, matériel, logiciels,... ne passez pas à côté de ce qui fait la Une du secteur. Par Guillaume Serries | 11 mars 2025 Guide d'achat Les qualités de ce fork de Firefox sont telles qu’il peut même convaincre ceux qui avait abandonné le produit de Mozilla. Par Jack Wallen | 13 février 2025 Actualités Trop d'onglets ouverts ? Ce n'est pas vous, c'est votre navigateur ! Ne perdez plus de temps à rechercher les pages mises de côté. Voici les barques sur lesquels embarquer ! Par Radhika Rajkumar | 06 février 2025 Guide d'achat Cette liste des meilleures extensions Chrome de l'année comprend une douzaine d'outils qui rendrons votre vie pro plus facile. Par Artie Beaty | 16 décembre 2024 Guide d'achat Il aura fallu une journée de test de sa version bêta pour qu’il gagne sa place d’outil de recherche par défaut. C'est donc dire à quel point il est bon. Par Jack Wallen | 09 octobre 2024 Pratique Compte tenu des récentes hésitations de Mozilla en matière de protection de données personnelles, les utilisateurs de son navigateur doivent maintenant faire preuve de prudence. Nos conseils. Par Steven Vaughan-Nichols | 06 mars 2025 Pratique Pourquoi utiliser donc la version du navigateur destinée aux développeurs plutôt que celle approuvée pour le grand public ? Voici les explications. Par Jack Wallen | 20 février 2025 Pratique Si vous souhaitez avoir le plus haut niveau de confidentialité et de sécurité en ligne, vous devez vous servir de ce navigateur. Voici comment faire. Par Jack Wallen | 12 février 2025 Pratique Si vous cherchez à remplacer Google, il est peut-être temps d'envisager l'utilisation de l'intelligence artificielle. Voici comment faire. Par Jack Wallen | 05 février 2025 Afficher l’article complet
  19. durée de lecture : 3 minJe ne sais pas si vous le saviez, mais plus un scanner coûte cher, plus le logiciel qui l’accompagne est à chier. Entre les 500 Mo d’installation, les mises à jour incessantes et les interfaces sorties tout droit des années Windows 98, on se demande si les fabricants ne testent pas secrètement notre seuil de tolérance à l’intolérable. Heureusement, il existe une application qui fait avec votre scanner exactement tout ce dont vous avez besoin, sans prise de tête. Cela s’appelle NAPS2 pour Not Another PDF Scanner et comme son nom l’indique (pour les plus fins connaisseurs), c’est un logiciel totalement libre dont le seul objectif est de faire un truc aussi simple que fonctionnel. NAPS2 pèse environ 30 Mo et fonctionne sous macOS, Linux et même Windows et peut être soit installé soit utilisé en version portable, ce qui est cool pour le rajouter à votre boite à outils. Vous verrez que son interface a l’air minimaliste, mais ne vous y trompez pas, c’est assez complet. Vous pouvez scanner tout ce que vous voulez et en faire au choix des PDF, TIFF, JPEG ou PNG. Y’a aussi quelques outils d’édition basiques qui vous permettront de faire tourner vos documents, les recadrer, ajuster la luminosité et le contraste, ou même les redresser automatiquement quand votre document est de travers (on sait tous à quel point c’est chiant de mettre parfaitement droit un document sur la vitre). Et surtout, c’est compatible avec des tas de normes comme WIA, TWAIN, SANE et ESCL, ce qui fait que la plupart des scanners sont correctement supportés par l’outil. Canon, Brother, HP, Epson, Fujitsu… Vous allez pouvoir recycler ce vieux scanner plus supporté par le fabricant et qui prend la poussière, pour en faire un outil cool et fonctionnel. Dans NAPS2, vous pourrez régler le DPI, la taille des pages et même faire du scan recto verso (si votre scanner le supporte). Bon, là je vous vois lever un sourcil du genre “Ok ça scanne quoi…” mais attendez, j’ai pas fini ! Car oui NAPS2 dispose de fonctionnalités avancées plutôt cool. Déjà y’a de l’OCR intégré supportant plus d’une centaine de langues (slurp !). Adieu les PDF non-indexables où vous ne pouvez pas rechercher du texte. Ensuite, un truc que je trouve très pratique aussi c’est que NAPS2 vous permet de partager votre scanner sur le réseau. C’est carrément génial si vous bossez à la maison… Vous branchez le scanner sur un PC fixe, et vous pouvez numériser directement depuis votre laptop dans le canapé ou même depuis un autre appareil. Plus besoin de vous lever pour aller jusqu’au scanner à chaque fois. Enfin le futur que Macron nous avait promis, écrirons mes amis de Linkedin ! L’outil propose même une interface en ligne de commande (CLI) pour faire de l’automatisation si vous le désirez. Voilà à quoi ça ressemble : naps2.console -o scan.pdf --profile "Haute qualité" --source "Flatbed" Et si vous codez, y’a même un SDK ! Sous licence LGPL 2.1, il permet aux développeurs .NET d’intégrer les fonctionnalités de NAPS2 dans leurs propres applications. De quoi faire des trucs hyper chiadés pour scanner vos documents pro ou vos rip de BDs (ahem) en développant vos propres plugins ou intégrations. Voici un exemple de script pour automatiser la numérisation de plusieurs documents à la suite : for i in {1..10}; do naps2.console -o document_$i.pdf --enableocr done Maintenant, si vous voulez transformer votre vieux scanner USB en scanner réseau, c’est super simple. Installez NAPS2 sur l’ordi relié au scanner, activez le partage réseau dans les paramètres, définissez un mot de passe, et notez l’adresse IP. Sur vos autres appareils, installez NAPS2 et ajoutez un “Scanner réseau” en entrant l’IP et le mot de passe. Et voilà, vous venez d’économiser l’achat d’un scanner sans fil ! Encore un outil super qui vous fera gagner du temps… Pas de compte à créer, pas d’abonnement caché, pas de notifications reloues… Juste un outil gratuit et open source qui fait exactement ce pour quoi il a été conçu… Alors pourquoi se priver ? Et si l’outil vous plaît, n’oubliez pas que le projet accepte les dons ! C’est toujours bon de soutenir les développeurs qui nous simplifient la vie plutôt que de la compliquer. A découvrir ici ! Afficher l’article complet
  20. durée de lecture : < 1 minMar 14 2025 Système(Votez !)Loading...(modifié le 14 mars 2025 à 0:20)Yves Rougy, que l'on ne présente plus, a lancé une nouvelle thématique de vidéos sur l'auto-hébergement / homelab. 2 vidéos sont sorties dans lesquelles il parle des pré-requis et choix du matériel : Puis il enchaine sur proxmox et Incus (qui me fait bien envie!) : Des vidéos accessibles, y compris pour les débutants 👍 Sur le même thème :◀️ [Tomato] Réinjecter la configuration après un upgrade 🍅 Gérer les options Gérer les services Gérer {vendor_count} fournisseurs {title} {title} {title} Afficher l’article complet
  21. durée de lecture : 2 minAujourd’hui c’est vendredi et je vous propose de lutter tous ensemble main dans la main contre le capitalisme et le grand méchant patriarcat ! Comment ? Et bien en vous rendant sur le site GamONL qui rassemble des tas de jeux rétro jouables en ligne. Comme ça, plutôt que de dépenser 70€ pour le énième remaster HD d’un jeu que vous avez déjà terminé 15 fois dans les années 90, vous pourrez y jouer gratuitement, comme à l’époque où la vie était belle et où votre plus gros souci était de souffler dans une cartouche. Créé visiblement par la même personne, il semblerait que ce soit une évolution de Retrogames.onl dont je vous ai déjà parlé. Sur ce site, y’en a pour tous les goûts : PlayStation (Crash Bandicoot, Final Fantasy VII), N64 (Mario 64, Zelda Ocarina of Time), SEGA (Sonic, Streets of Rage), Nintendo (Super Mario Bros, Metroid), Atari, Arcade, et bien plus encore. Screenshot Le site utilise WebAssembly en s’appuyant sur RetroArch et vous permet ainsi de choisir directement la machine, puis un jeu qui se lancera dans votre navigateur en quelques secondes. De quoi passer une soirée entière à enchainer les niveaux de Donkey Kong Country 2 et à se coucher à 3h du matin avec des hallucinations remplies de bananes volantes ! Comme vous le verrez, l’interface est vraiment agréable je trouve, et vous pourrez jouer au clavier ou, si vous avez une manette Xbox, il vous suffit de la brancher et hop ça fonctionnera aussi. Pour les plus experts d’entre vous, sachez qu’un appui sur F1 vous donne accès aux options avancées de RetroArch (filtres, configurations, etc.). Petit bonus pratique, le site permet de sauvegarder votre progression via des “save states”, donc pas besoin de tout recommencer à chaque visite. Le service fonctionne aussi sur smartphone via l’appli Android, avec des contrôles tactiles ou la possibilité de connecter une manette Bluetooth. Seul petit bémol, quelques publicités parfois un peu invasives, mais bon, c’est le prix à payer pour tant de nostalgie gratuite. Pour les plus jeunes d’entre vous qui n’avez jamais connu ces jeux, c’est donc l’occasion parfaite de découvrir pourquoi nous, les vieux, on radote sans cesse sur “les jeux d’avant”. Et pour les autres, préparez-vous à perdre toute productivité pour les prochains jours. Ne me remerciez pas, c’est cadeau. Merci à TrapiX, fidèle lecteur de korben.info, pour la découverte. Amusez-vous bien ! Afficher l’article complet
  22. durée de lecture : 4 min(modifié le 9 mars 2025 à 12:52)A chaque mise à jour de firmware de Tomato le process est le même, il est conseillé de ne pas repartir de sa configuration, mais de tout reparamétrer à la main... Je vous explique pourquoi et comment faire pour transposer votre configuration (nvram) après une mise à jour de firmware. Déjà parce qu'on est des feignants, mais aussi parce que cela n'a rien de passionnant. Et que c'est important de rester sur une version récente pour des questions de sécurité. Pourquoi est-ce déconseillé de ré-injecter votre configChaque version de firmware tomato vient avec une liste de paramètres possible, le tout étant stocké en nvram. Cela peut poser plusieurs problèmes : paramètre qui n'existe plus (suppression) paramètre qui a changé de nom paramètre qui a changé de valeur possible introduction d'un nouveau paramètre Dans le pire des cas le routeur ne démarrera pas, plantera ou aura un fonctionnement difficilement compréhensible. Dans le meilleur des cas vous consommerez de l'espace précieux en nvram au fur et à mesure des versions de firmwares que vous installerez. Plus vous sautez de versions lors de l'upgrade, plus le risque est important. Et le changelog ne donne pas plus d'information sur les attributs qui changent (malheureusement). Rappel du processus de mise à jourAdmettons que je suis sur la version Tomato 2022.1 et que je veux migrer vers la version 2025.1. Avant de faire une mise à jour du firmware de mon FreshTomato, je fais un backup : du fichier de configuration .cfg (cf tutoriel) du fichier de configuration nvram (format texte) nvram_v2021.1.txt Ensuite je lance une réinitialisation complète de nvram, puis le routeur reboot. Je définis une IP fixe sur ma machine (192.168.1.123/24) puis je me connecte sur http://192.168.1.1 avec l'identifiant "root" et le mot de passe "admin" Puis je fais à nouveau un backup du fichier de configuration texte nvram (cf tutoriel) que je nomme : nvram_v2022.1_vide.txt C'est maintenant le moment de faire la mise à jour firmware de Tomato en v2025.1 à partir du fichier TRX sans oublier de cocher la case : " Erase all data in NVRAM. Optional. This is performed between the firmware upload and the reboot." Après quelques minutes le routeur revient à la vie, je me connecte sur http://192.168.1.1 avec l'identifiant "root" et le mot de passe "admin". Puis je fais à nouveau un backup du fichier de configuration texte nvram (cf tutoriel) que je nomme nvram_v2025.1_vide.txt. Nous disposons maintenant de 2 fichiers de configuration usine, une pour chaque version de firmware : nvram_v2021.1_vide.txt nvram_v2025.1_vide.txt Comparer les versionsMaintenant que nous disposons de 2 fichiers de configuration usine, nous allons pouvoir comparer ces 2 fichiers. Pour que ce soit plus pratique, je crée une version triée par ordre alphabétique en bash (ma préférence). En bash (depuis WSL par exemple, ou directement depuis votre routeur Tomato) : cat nvram_v2021.1_vide.txt | sort > nvram_v2021.1_vide_SORTED.txt cat nvram_v2025.1_vide.txt | sort > nvram_v2025.1_vide_SORTED.txtAussi possible en PowerShell : gc nvram_v2021.1_vide.txt | Sort-Object | sc nvram_v2021.1_vide_SORTED.txt gc nvram_v2025.1_vide.txt | Sort-Object | sc nvram_v2025.1_vide_SORTED.txtJe compare ces 2 fichiers triés dans WinMerge. A noter que le tri est aussi possible directement dans WinMerge : Menu Plugins > appliquer un script > trier les lignes par ordre croissant (je conseille de travailler sur une copie pour garder les fichiers cd conf nvrame non triés). Dès que je vois un paramètre qui a été supprimé dans le firmware plus récent, je le répercute dans mon fichier nvram_v2021.1.txt. Même chose pour les nouveaux paramètres, je les ajoute à la main. Je travaille toujours sur le fichier non trié pour modifier, les 2 fichiers triés sont là pour que la comparaison visuelle dans WinMerge soit plus facile. Exemple ici avec la suppression du paramètre "log_ftp", que je supprime également dans ma configuration perso s'il était également présent. Je dispose maintenant d'un nouveau fichier nvram tout beau tout propre, prêt à être injecté dans le routeur : nvram_2025.1.txt. Script d'injection du nouveau fichier nvramJe copie mon nouveau fichier nvram_2025.1.txt dans le /tmp du routeur via FTP (activez-le avant) ou directement avec vi en copier/coller. Puis j'utilise ce code bash pour injecter la nouvelle configuration nvram : #!/bin/sh input="/tmp/nvram_injected.txt" while IFS= read -r line do nvram set "$line" done < "$input"Si tout s'est bien passé, on valide la nouvelle configuration : nvram commit && rebootPatientez plusieurs minutes jusqu'à ce que le routeur redémarre. Si ce n'est pas le cas c'est que vous avez flingué quelque chose. Commandes utilesSi vous avez quelques paramètres à retirer et ne souhaitez pas réinjecter toute la nvram, procédez ainsi : nvram unset nom_du_parametre1 nvram unset nom_du_parametre2 nvram unset nom_du_parametre3 nvram commit && reboot C'est un peu le même principe que chez Cisco, la configuration est lue au boot. ConclusionEt voilà ! Merci à ceux qui attendaient cet article depuis 2022 et qui se reconnaitront 🙂 De mon côté j'utilise un second routeur pour mes tests, cela me permet de voir s'il y a eu des changements importants d'une version de firmware à une autre, sans péter le vrai. Si vous suivez chaque version il y a peu de changement d'une version à une autre, mais ça vaut le coup de vérifier (regardez les changelog de FreshTomato). Enfin : gardez toujours la nvram configuration usine de votre version de firmware actuelle, cela vous évitera de faire un reset configuration avant l'upgrade... Sur le même thème :◀️ Envoyer le résultat d'un script dans un attribut AD Afficher l’article complet
  23. durée de lecture : 6 minVous avez un vieux PC sous Windows 10, vous souhaitez le passer sur Windows 11, mais malheureusement votre PC n'est pas compatible... Nous avons une solution pour vous et elle s'appelle Flyby11 ! Grâce à cet outil gratuit, vous pouvez installer Windows 11 sur n'importe quel ordinateur. Découvrons ensemble comment ça marche ! Lorsque je parle de "vieux PC sous Windows 10", tout est relatif… Il faut avouer que certaines machines restent performantes et fonctionnent bien, mais elles peuvent ne pas être compatibles avec Windows 11. Pour autant, avec la fin du support de Windows 10 qui est prévue pour le 14 octobre 2025, il va falloir songer à quitter ce système d'exploitation. À partir du même matériel, vous avez le choix entre Windows 11 (grâce à cette méthode) et Linux. La méthode que nous verrons dans cet article permet d'installer Windows 11 24H2 sur une machine où Windows 10 est déjà installé. Vous aurez le choix entre conserver ou non vos applications et vos fichiers. Pour ma part, j'utilise une machine non compatible (comme nous le verrons par la suite), sous Windows 10 avec les dernières mises à jour installées (février 2025). Commençons par rappeler les prérequis officiels de Windows 11 24H2, que Microsoft considère comme non négociable. Processeur : 1 GHz ou plus rapide avec au moins 2 cœurs. Processeur compatible 64 bits (ou ARM) Mémoire (RAM) : 4 Go ou plus. Stockage : 64 Go ou plus. Firmware du système : UEFI, compatible avec Secure Boot. TPM : version 2.0. Carte graphique : compatible avec DirectX 12 ou version ultérieure avec pilote WDDM 2.0. Connexion Internet : Une connexion Internet est nécessaire pour effectuer les mises à jour et pour télécharger et profiter de certaines fonctionnalités. Compte Microsoft : Un compte Microsoft est requis pour certaines fonctionnalités. Le point de blocage principal concerne la puce TPM, absente sur certaines machines ou dans une version inférieure. Parfois, c'est également le processeur qui n'est pas accepté par Windows 11. Dans la suite de cet article, nous verrons comment vérifier la compatibilité de votre machine avec Windows 11. PC Health Check est un outil développé par Microsoft pour aider les utilisateurs à vérifier si leur ordinateur est compatible avec Windows 11. L'outil analyse automatiquement la configuration de votre machine. Après avoir passé en revue la configuration (processeur, mémoire, stockage, puce TPM, etc...), il va rendre son verdict et vous indiquer si votre PC est compatible ou non compatible avec Windows 11. Si vous lisez cet article, c'est probablement parce que vous avez effectué le test et découvert que votre PC n'est pas compatible, et vous cherchez maintenant une solution. Pour l'utiliser, il suffit de télécharger l'application depuis le site officiel de Microsoft, de l'installer et de l'exécuter sur votre PC. Cliquez sur le bouton "Vérifier maintenant" pour lancer le test. Télécharger PC Health Check Patientez quelques secondes, le temps de l'analyse. Le verdict est sans appel : cette machine n'est pas compatible avec Windows 11. La raison : elle n'a pas de puce TPM, d'où le message "TPM : Le module de plateforme sécurisée (TPM) n'est pas détecté". Résultat, il n'est pas possible d'installer Windows 11 par la voix officielle, alors que cette machine dispose d'une configuration tout à fait correcte. C'est là que l'outil Flyby11 entre en jeu... Écrit à la fois en C# et en PowerShell, l'outil Flyby11 a été créé par plusieurs développeurs afin d'aider les utilisateurs de Windows à passer sur Windows 11. Comme vous pouvez vous en douter, ce n'est pas un projet développé ni soutenu par Microsoft. Ce logiciel a été conçu pour contourner les restrictions matérielles imposées par Windows 11, permettant ainsi l'installation de la version 24H2 sur des ordinateurs non pris en charge. Ainsi, la machine utilisée dans le cadre de cette démonstration devrait pouvoir recevoir Windows 11 ! En réalité, il utilise une variante du processus d'installation en reprenant celui de Windows Server ! Cela évite les vérifications habituelles de compatibilité matérielle, telles que le TPM, Secure Boot et les exigences spécifiques du processeur. La première étape consiste à télécharger l'outil à partir du dépôt GitHub officiel : Télécharger Flyby11 Vous devez télécharger le fichier "Flyby11.exe" et le fichier "fr.zip" pour disposer de l'application en français. Il y a des chances pour que votre navigateur affiche un avertissement de sécurité, c'est parce que l'exécutable n'est pas signé : il est donc considéré comme représentant un risque. Outrepasser l'avertissement pour effectuer le téléchargement. Ensuite, décompressez l'archive ZIP (via un clic droit et l'option adéquate). Vous devriez obtenir le résultat suivant : Lorsque vous allez lancer l'application Flyby11, elle s'affichera en français. Mais, pas trop vite, nous avons encore une étape à accomplir. Si vous ne l'avez pas déjà fait, vous devez télécharger une image ISO officielle de Windows 11 (c'est-à-dire un fichier d'installation). Pour cela, rendez-vous directement sur le site de Microsoft, via ce lien : Télécharger Windows 11 24H2 depuis le site de Microsoft Sélectionner Windows 11, cliquez sur le bouton "Télécharger". Cela va faire apparaître une autre section, choisissez la langue et cliquez sur le bouton "Confirmer". Un autre bouton de téléchargement sera alors disponible. Patientez pendant le téléchargement... À la fin, vous allez obtenir un fichier nommé "Win11_24H2_French_x64.iso". Vous êtes prêts pour la prochaine étape. Vous avez tous les éléments nécessaires en votre possession. Lancez l'outil flyby11.exe. Un avertissement va s'afficher. Cliquez sur "Informations complémentaires", puis sur le bouton "Exécuter quand même". Une fenêtre similaire à celle ci-dessous va s'afficher. Vous devez faire glisser-déposer l'image ISO de Windows 11 dans l'encadré situé au centre de l'application. Ensuite, la magie va opérer... Vous allez devoir accepter l'élévation de privilèges (cliquez sur "Oui" lorsque la fenêtre apparait). Quelques instants après, une fenêtre "Installer Windows Server" va s'afficher. Mais, rassurez-vous, c'est bien Windows 11 que vous allez installer. Laissez-vous guider par l'assistant, qui est simple à appréhender. Attention toutefois à faire le choix correspondant à vos attentes à l'étape "Choisir les éléments à conserver". Ici, je prends la décision de tout conserver, ce sera donc une mise à niveau de Windows 10 vers Windows 11 sur un PC non compatible. Ensuite, poursuivez. Vous n'avez plus qu'à lancer l'installation via le bouton "Installer". La machine va immédiatement passer à l'installation du système. Vous verrez un écran "Installation de Windows Server", mais ce n'est qu'un affichage. Patientez... Vous n'êtes qu'à quelques minutes de voir Windows 11 s'afficher sur l'écran de votre PC. Voilà le résultat ! Maintenant, c'est à vous d'appliquer cette procédure pas-à-pas. Vous l'aurez compris, aucun ordinateur ne résiste à Flyby11 ! À partir de votre PC existant, vous pouvez donc effectuer une mise à niveau vers Windows 11 ou tout simplement repartir sur une nouvelle installation. Si vous désirez effectuer une installation à partir d'une clé USB bootable, vous pouvez toujours opter pour la technique basée sur la modification des clés de Registre. Elle est détaillée dans cet article : Si vous avez une question, vous pouvez poster un commentaire sur cet article. Afficher l’article complet
  24. Toutes l'équipe du site de Support Francophone de Maxthon vous souhaite un Joyeux Nouvel An Chinois.
  25. There are new strings to translate in the Maxthon pour Windows project. You were a project participant previously so your help will be appreciated a lot. 2 new strings for translation (50 words).
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